Selon des sources judiciaires proches du Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan-Plateau, une audience sera ouverte demain, mercredi 19 juin 2013, relativement à 90 prisonniers politiques du régime Ouattara, détenus pour certains, en liberté provisoire pour d’autres. Au nombre de ces prisonniers pro-Gbagbo figurent Mme Simone Ehivet Gbagbo ; Sangaré Abou Drahamane ; Pascal Affi N’Guessan ; Michel Gbagbo ; l’ex-Premier ministre, Gilbert Aké ; l’ancien ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé et d’autres ministres du dernier gouvernement du Président Laurent Gbagbo avant son renversement le 11 avril 2011. Si toutes les parties impliquées dans le dossier dont les avocats des prisonniers politiques se disent prêtes, la chambre d’accusation pourrait rendre sa décision au terme de l’audience. En d’autres termes, la chambre pourrait dire si elle confirme ou non les charges portées contre ces 90 personnalités de l’ancien régime ivoirien.
En effet, le régime Ouattara via sa « justice des vainqueurs » poursuit les 90 prisonniers politiques pour « atteinte à la défense nationale, attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, constitution de bandes armées, direction ou participation à un bande armée, participation à un mouvement insurrectionnel, atteinte à l’ordre public, coalition de fonctionnaires, rébellion, usurpation de fonction, tribalisme et xénophobie ». Toutes ces accusations irréalistes contre Simone Gbagbo, Abou Drahamane Sangaré, Aké N’Gbo, Affi N’Guessan, Michel Gbagbo et les autres ont fait l’objet d’une ordonnance de règlement du juge d’instruction du 10ème cabinet de la cellule spéciale d’enquête en charge du dossier. Ce juge a conclu, a-t-on appris, qu’on peut retenir toutes ces charges, perçues par ailleurs comme des crimes, contre la majorité des 90 prisonniers politiques. A l’exception de l’accusation de « coalition de fonctionnaires » qu’il n’a pas retenue contre certains des prisonniers. Interrogés hier, des avocats des prisonniers politiques se sont gardés de commentaire. L’on saura cependant, plus tard, qu’ils pourraient demander un renvoi de l’audience pour mieux préparer la défense vu que le délai de mercredi est cours. Comme on le voit la mascarade judiciaire se poursuit sous Alassane Dramane Ouattara.
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr
En effet, le régime Ouattara via sa « justice des vainqueurs » poursuit les 90 prisonniers politiques pour « atteinte à la défense nationale, attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, constitution de bandes armées, direction ou participation à un bande armée, participation à un mouvement insurrectionnel, atteinte à l’ordre public, coalition de fonctionnaires, rébellion, usurpation de fonction, tribalisme et xénophobie ». Toutes ces accusations irréalistes contre Simone Gbagbo, Abou Drahamane Sangaré, Aké N’Gbo, Affi N’Guessan, Michel Gbagbo et les autres ont fait l’objet d’une ordonnance de règlement du juge d’instruction du 10ème cabinet de la cellule spéciale d’enquête en charge du dossier. Ce juge a conclu, a-t-on appris, qu’on peut retenir toutes ces charges, perçues par ailleurs comme des crimes, contre la majorité des 90 prisonniers politiques. A l’exception de l’accusation de « coalition de fonctionnaires » qu’il n’a pas retenue contre certains des prisonniers. Interrogés hier, des avocats des prisonniers politiques se sont gardés de commentaire. L’on saura cependant, plus tard, qu’ils pourraient demander un renvoi de l’audience pour mieux préparer la défense vu que le délai de mercredi est cours. Comme on le voit la mascarade judiciaire se poursuit sous Alassane Dramane Ouattara.
Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr