Dans la semaine, des bandes de jeunes qui agressent les passants la nuit tombée. Malgré les interventions des forces de l’ordre, les habitants sont de plus en plus inquiets comme a pu s’en rendre compte la correspondante de Rfi, Maureen Grisot.
«Il ne reste que quelques heures aux enfants pour jouer dans la rue. Vers 20h, beaucoup d’habitants d’Abobo rentrent chez eux pour éviter de tomber sur ceux qui ont tué le gérant d’une cabine téléphonique il y a quelques jours. Plusieurs dizaines d’adolescents sont armés de couteaux et de machettes. Le Ccdo créé il y a quelque temps pour assurer la sécurité est une force mixte composée de policiers, gendarmes et militaires. Mais cette unité n’est pas la mieux outillée pour ce genre d’opérations, aux yeux de Moussa Dosso, secrétaire de l’Union des jeunes d’Abobo», rapporte la consœur de Rfi, dans son reportage diffusé dans la matinée d’hier mardi. «Le Ccdo se déplace avec les armes lourdes. On ne peut pas traquer les bandits avec des lance-roquettes. En ce qui concerne la traque des bandits, il faut le faire avec la Pj. Non seulement elle a l’expérience de la chose, mais quand la Pj arrive sur le terrain, elle est en tenue civile», estime le responsable des jeunes, Moussa Dosso. «Certains jeunes préfèrent s’organiser en milices d’autodéfense. Un climat qui inquiète Yaya Traoré, imam d’une mosquée d’Abobo», révèle Maureen Grisot. Cet imam, à travers ce reportage, souligne, pour sa part : «On a lancé des appels à travers des serments afin que l’autorité puisse réagir et très rapidement. Parce que c’est une gangrène.
Ça va être une situation dramatique. Les gens ont la psychose partout et quand il y aura des affrontements, ça va être difficile pour la population d’Abobo».
Au dire de la correspondante de Rfi, beaucoup d’habitants accusent ces agresseurs de bandes qui fument de la drogue dans les nombreux fumoirs de la commune d’Abobo.
Propos recueillis sur Rfi par Benjamin Koré
«Il ne reste que quelques heures aux enfants pour jouer dans la rue. Vers 20h, beaucoup d’habitants d’Abobo rentrent chez eux pour éviter de tomber sur ceux qui ont tué le gérant d’une cabine téléphonique il y a quelques jours. Plusieurs dizaines d’adolescents sont armés de couteaux et de machettes. Le Ccdo créé il y a quelque temps pour assurer la sécurité est une force mixte composée de policiers, gendarmes et militaires. Mais cette unité n’est pas la mieux outillée pour ce genre d’opérations, aux yeux de Moussa Dosso, secrétaire de l’Union des jeunes d’Abobo», rapporte la consœur de Rfi, dans son reportage diffusé dans la matinée d’hier mardi. «Le Ccdo se déplace avec les armes lourdes. On ne peut pas traquer les bandits avec des lance-roquettes. En ce qui concerne la traque des bandits, il faut le faire avec la Pj. Non seulement elle a l’expérience de la chose, mais quand la Pj arrive sur le terrain, elle est en tenue civile», estime le responsable des jeunes, Moussa Dosso. «Certains jeunes préfèrent s’organiser en milices d’autodéfense. Un climat qui inquiète Yaya Traoré, imam d’une mosquée d’Abobo», révèle Maureen Grisot. Cet imam, à travers ce reportage, souligne, pour sa part : «On a lancé des appels à travers des serments afin que l’autorité puisse réagir et très rapidement. Parce que c’est une gangrène.
Ça va être une situation dramatique. Les gens ont la psychose partout et quand il y aura des affrontements, ça va être difficile pour la population d’Abobo».
Au dire de la correspondante de Rfi, beaucoup d’habitants accusent ces agresseurs de bandes qui fument de la drogue dans les nombreux fumoirs de la commune d’Abobo.
Propos recueillis sur Rfi par Benjamin Koré