C’est un bond qualitatif vers l’assainissement de la presse ivoirienne. C’est même une grande première, dans l’histoire du Conseil National de la Presse (CNP). Cet organe de régulation de la presse écrite, mu par sa volonté de doter la Côte d’Ivoire d’une presse crédible et professionnelle, a décidé, le 10 juin dernier, la suspension de certaines entreprises et la mise en demeure d’autres. Tout cela, conformément à la loi portant régime juridique de la presse. Pour saluer cette décision courageuse du CNP, selon nos sources, Guillaume Gbato (SG du SYNAPPCI) et Glodé Francelin (SG du SAAPCI) ont rencontré le Président du CNP hier dans ses locaux aux II-Plateaux. Les deux syndicats sont, non seulement, allés adresser leurs félicitations à Raphaël Lakpé, président du CNP, et au Collège des Conseillers, mais ils sont allés surtout pour attirer son attention sur “les fausses déclarations faites par certains responsables d’entreprises de presse”. Ils ont fourni au CNP de faux bulletins de salaires, ils ont intimé à certains journaliste l’ordre de reconnaître des salaires que ces derniers ne perçoivent pas en réalité etc», rapporte notre source qui confirme que le Président du CNP, lui- même journaliste chevronné qui a été, par ailleurs, gérant d’entreprise de presse, a rassuré les syndicats. « Personne ne pourra nous tromper. C’est un travail méticuleux que nous faisons, nous prenons toutes les garanties pour l’assainissement du milieu», a dit M. Lakpé qui, selon les dires de notre interlocuteur, a expliqué que les recherches du CNP vont jusqu’à la CNPS pour faire le rapprochement entre la Déclaration Individuelle de Salaire Annuel (DISA) dont le montant est déterminé en fonction du salaire du travailleur. Les Impôts, l’Inspection du Travail et autres structures sont actuellement en rapport avec le CNP pour attester de la régularité et de l’authenticité ou non des documents que les patrons de presse ont fournis.
C’est une rencontre, de sources concordantes, qui s’est déroulée dans un esprit bon enfant et qui s’est achevée avec la promesse qu’une rencontre tripartite ait lieu, dans un bref délai pour harmoniser les positions sur l’application effective de la convention collective; le point d’indice de 1700, en vigueur depuis janvier, étant dépassé.
JAD
C’est une rencontre, de sources concordantes, qui s’est déroulée dans un esprit bon enfant et qui s’est achevée avec la promesse qu’une rencontre tripartite ait lieu, dans un bref délai pour harmoniser les positions sur l’application effective de la convention collective; le point d’indice de 1700, en vigueur depuis janvier, étant dépassé.
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