Le ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du développement durable repart en guerre contre les occupations anarchiques des sites et domaines publics. Depuis le vendredi 07 juin 2013, les bulldozers sont sortis des garages et sont à la tâche.
Notamment du côté des quartiers Angré 7è et 8è tranche et Mahou. Afin de mieux informer la presse sur le déroulement de l’opération, le directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable, N’Guessan Alexandre, a animé hier, un point de presse dans les locaux de la salubrité urbaine, à Cocody Riviera 3. Il a expliqué que cette opération est la troisième du genre, après celles de 2011 et 2012. L’objectif est toujours la même. Libérer les emprises de servitudes, les regards et avaloirs dont l’occupation est source d’inondation et les domaines publics occupés anarchiquement. L’opération de 2013, a indiqué N’Guessan, est particulière car toutes les dispositions ont été prises pour éviter la recolonisation des sites. « Nous allons travailler dans un cadre concerté avec les collectivités et le district. La collaboration avec les collectivités n’a pas toujours été ce que nous avons souhaité. Maintenant que de nouveaux maires sont élus, nous estimons que c’est une question de responsabilité politique. L’identification des sites a été faite en concertation avec les services techniques des mairies. Les mairies ont la responsabilité d’aménager les sites déguerpis. Pour le moment, nous allons mettre des barbelés. Par la suite, des opérations d’embellissement auront lieu », a-t-il confié. Poursuivant, il a annoncé trois catégories de site à déguerpir. La première concerne les sites déjà déguerpis, mais recolonisés. Il s’agit des rues aux alentours de Saint Jean, à Cocody, la gare de Grand-Bassam, à Treichville, des boulevards Mitterrand et Valérie Giscard d’Estain (VGE). La deuxième catégorie est relative aux nouveaux sites identifiés. «Tous les baraquements, toutes sortes d’installations anarchiques créant l’insalubrité et le désordre urbain doivent quitter les domaines et servitudes», a déclaré le conférencier. Sont concernés par cette catégorie, les quartiers Mahou, Angré, la rue ministre à la Riviera. En enfin, la dernière catégorie concerne les sites épars dans les zones d’habitation. Il s’agit des maquis, des débits de boissons et des lieux de cultes. Ce déguerpissement, a précisé le directeur de cabinet adjoint, se fait sur plainte des riverains. Les mis en cause, a-t-il précisé, ont reçu des mises en demeure. C’est une ligne budgétaire de 400 millions que le gouvernement met à la disposition du ministère de la salubrité urbaine pour l’opération pays propre.
Dao Maïmouna
Notamment du côté des quartiers Angré 7è et 8è tranche et Mahou. Afin de mieux informer la presse sur le déroulement de l’opération, le directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable, N’Guessan Alexandre, a animé hier, un point de presse dans les locaux de la salubrité urbaine, à Cocody Riviera 3. Il a expliqué que cette opération est la troisième du genre, après celles de 2011 et 2012. L’objectif est toujours la même. Libérer les emprises de servitudes, les regards et avaloirs dont l’occupation est source d’inondation et les domaines publics occupés anarchiquement. L’opération de 2013, a indiqué N’Guessan, est particulière car toutes les dispositions ont été prises pour éviter la recolonisation des sites. « Nous allons travailler dans un cadre concerté avec les collectivités et le district. La collaboration avec les collectivités n’a pas toujours été ce que nous avons souhaité. Maintenant que de nouveaux maires sont élus, nous estimons que c’est une question de responsabilité politique. L’identification des sites a été faite en concertation avec les services techniques des mairies. Les mairies ont la responsabilité d’aménager les sites déguerpis. Pour le moment, nous allons mettre des barbelés. Par la suite, des opérations d’embellissement auront lieu », a-t-il confié. Poursuivant, il a annoncé trois catégories de site à déguerpir. La première concerne les sites déjà déguerpis, mais recolonisés. Il s’agit des rues aux alentours de Saint Jean, à Cocody, la gare de Grand-Bassam, à Treichville, des boulevards Mitterrand et Valérie Giscard d’Estain (VGE). La deuxième catégorie est relative aux nouveaux sites identifiés. «Tous les baraquements, toutes sortes d’installations anarchiques créant l’insalubrité et le désordre urbain doivent quitter les domaines et servitudes», a déclaré le conférencier. Sont concernés par cette catégorie, les quartiers Mahou, Angré, la rue ministre à la Riviera. En enfin, la dernière catégorie concerne les sites épars dans les zones d’habitation. Il s’agit des maquis, des débits de boissons et des lieux de cultes. Ce déguerpissement, a précisé le directeur de cabinet adjoint, se fait sur plainte des riverains. Les mis en cause, a-t-il précisé, ont reçu des mises en demeure. C’est une ligne budgétaire de 400 millions que le gouvernement met à la disposition du ministère de la salubrité urbaine pour l’opération pays propre.
Dao Maïmouna