Sur convocation de la chambre d’accusation consécutive à une ordonnance rendue par le juge d’instruction relatif à un non lieu partiel dans le dossier de 90 pro-Gbagbo poursuivis par la justice ivoirienne et incarcérés dans les prisons à travers le pays, une audience de confirmation des charges a eu lieu hier au palais de la Justice au Plateau. Mais la séance a été brève. En effet, n’étant pas à mesure de contrarier le dossier de 66 pages du parquet général, la défense a sollicité et obtenu un report de 2 semaines. «L’audience a eu lieu. C’est une audience de confirmation des charges et le réquisitoire qui contient toutes les charges retenues par le parquet général est long de 66 pages. Vous n’ignorez pas que nous avons plusieurs personnes à défendre. Donc nous avons besoin de temps pour étudier le contenu du réquisitoire et rédiger notre mémoire. Ce qui veut dire que nous ne sommes prêts», a-t-indiqué Me Bobré Philippe.
Avant d’annoncer la date du 3 juillet prochain pour la tenue de l’audience de confirmation des charges. D’ici là, a-t-il rassuré, «nous serons prêts pour la défense de nos clients». Mais pourquoi est-ce que la défense n’a pas pu être prête alors qu’elle a eu le temps nécessaire de parcourir le réquisitoire du parquet? Me Bobré Philippe a tenté de répondre à cette interrogation : «Vous savez le réquisitoire concerne plusieurs personnes avec un chapelet de charges. Il faut étudier et analyser les choses au cas par cas», a-t-il estimé. Tout en revenant sur la rumeur de tuberculose qui rongerait les pro-Gbagbo dans les prisons. «Les pro-Gbagbo ne sont pas atteint de cette maladie. Il se trouve que dans les prisons de Bouna et de Katiola, des détenus sont atteints de la maladie et se trouvent dans les mêmes cellules que les pro-Gbagbo. Ce qui expose nos clients. Nous allons demander aux autorités judiciaires d’isoler les prisonniers affectés pour ne pas que les autres soient malades», a-t-il coupé court à la rumeur. Il faut noter que les prisonniers sont poursuivis pour attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel, atteinte à l’ordre publique, à la défense nationale…
COULIBALY Zoumana
Avant d’annoncer la date du 3 juillet prochain pour la tenue de l’audience de confirmation des charges. D’ici là, a-t-il rassuré, «nous serons prêts pour la défense de nos clients». Mais pourquoi est-ce que la défense n’a pas pu être prête alors qu’elle a eu le temps nécessaire de parcourir le réquisitoire du parquet? Me Bobré Philippe a tenté de répondre à cette interrogation : «Vous savez le réquisitoire concerne plusieurs personnes avec un chapelet de charges. Il faut étudier et analyser les choses au cas par cas», a-t-il estimé. Tout en revenant sur la rumeur de tuberculose qui rongerait les pro-Gbagbo dans les prisons. «Les pro-Gbagbo ne sont pas atteint de cette maladie. Il se trouve que dans les prisons de Bouna et de Katiola, des détenus sont atteints de la maladie et se trouvent dans les mêmes cellules que les pro-Gbagbo. Ce qui expose nos clients. Nous allons demander aux autorités judiciaires d’isoler les prisonniers affectés pour ne pas que les autres soient malades», a-t-il coupé court à la rumeur. Il faut noter que les prisonniers sont poursuivis pour attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel, atteinte à l’ordre publique, à la défense nationale…
COULIBALY Zoumana