ABIDJAN - Des actions synergiques se multiplient en Côte d'ivoire en vue d'une autosuffisance en sang dans les hôpitaux ivoiriens.
Les autorités ivoiriennes multiplient les appels envers les populations, exhortant celles-ci à contribuer à l'autosuffisance en sang dans les structures médicales du pays.
Pour les responsables du ministère ivoirien en charge de la Santé, il importe de mener une action de masse afin que la pénurie de sang en Côte d'Ivoire devienne un lointain souvenir.
"Des pas ont été franchis notamment avec la mise en place des clubs de donneurs de sang, mais il reste encore des efforts à faire", a énoncé la ministre de la Santé Raymonde Goudou Coffie lors d'un rassemblement, estimant que la Côte d'Ivoire doit gagner la bataille de la disponibilité du sang.
Pour sa part, le directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Seidou Konaté, s'est félicité de l'action synergique du centre et de certains partenaires, qui a permis d'obtenir un produit sanguin sécurisé sur tout le territoire.
"Le défi à relever désormais est celui de la couverture de tous les besoins du pays en matière de sang", a relevé le docteur Konaté.
"En 2 000, nous avons effectué 60 000 prélèvements de sang. Aujourd'hui, nous sommes à un peu plus de 100 000 prélèvements. Notre objectif est d'atteindre 170 000 poches de sang", a-t-il révélé lors d'un entretien, notant un besoin réel de 200 000 unités de sang par an.
PÉNURIES AUX CONSÉQUENCES DRAMATIQUES
La pénurie de sang a engendré des conséquences parfois dramatiques dans les hôpitaux ivoiriens où des malades ou des victimes d'accidents en attente d'une transfusion sanguine urgente mouraient.
Les exemples sont légion dans les localités de Yamoussoukro ( centre), Daloa (centre-ouest) et San Pedro (sud-ouest) où des parents partis à la recherche de poches de sang dans d'autres régions sont revenus constater le décès de leurs malades après plusieurs heures voire des jours d'attente.
Pour pallier cette situation, le gouvernement a décidé renforcer les capacités du CNTS et de décentraliser cette structure en créant plusieurs centres dans le pays afin de rapprocher les centres des hôpitaux.
Le Centre national de transfusion sanguine fonctionne comme une "banque de sang", assurant le prélèvement et la gestion du sang au profit des malades des hôpitaux et des accidentés.
RENFORCER LE SYSTÈME DE TRANSFUSION
Il s'agit ainsi d'assurer une couverture de l'ensemble du territoire en ce qui concerne les produits sanguins notamment leur disponibilité.
C'est ainsi que le ministère de la Santé a exprimé l'engagement de la Côte d'Ivoire à renforcer son système de transfusion sanguine à travers l'ouverture de nouvelles antennes de transfusion sanguine dans plusieurs régions du pays dont Séguéla (nord), Odienné (nord-ouest) Daoukro (centre), Man (ouest), Guiglo (ouest) et Adzopé (sud).
Pour mener à bien la mission de cette structure, les autorités sanitaires du pays comptent également sur le foisonnement des donneurs.
Elles comptent sur la bonne volonté des citoyens et exhortent ceux-ci à donner davantage de sang, "un précieux liquide qui sauve les vies humaines".
Comme résultante de la sensibilisation, des clubs de donneurs de sang sont aujourd'hui présents dans de nombreuses écoles, des lieux de culte et dans certaines entreprises.
"En tant qu'être humain donc potentiel demandeur de sang et de produit sanguin, nous devrons tous, si notre état de santé le permet participer à cet acte d'humanisme doublé d'un altruisme sans borne qu'est le don de sang" a estimé un expert.
LE SOUTIEN DE L'OMS
En réponse au gouvernement ivoirien a maintes fois plaidé pour une autosuffisance du pays en sang et en produits sanguins afin de subvenir aux besoins dans les hôpitaux dans des situations médicales d'urgence, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré de son soutien.
"L'OMS continuera d'apporter son appui technique au pays pour la mise en place de services de transfusion sanguine bien organisés et coordonnés, au niveau national, pour garantir la disponibilité rapide de sang et de produits sanguins de qualité et sécurisés", a noté son représentant résident en Côte d'Ivoire le docteur Allarangar Yokouidé dans un récent communiqué.
Le docteur Yokouidé n'a pas manqué de féliciter le gouvernement ivoirien pour ses efforts qui permettent, aujourd'hui, au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) d'être un centre de référence en Afrique.
Mais au-delà de tout, le chemin de l'autosuffisance est encore long et tous les acteurs que sont les autorités, experts en santé et les populations sont invités à s'y mettre.
Les autorités ivoiriennes multiplient les appels envers les populations, exhortant celles-ci à contribuer à l'autosuffisance en sang dans les structures médicales du pays.
Pour les responsables du ministère ivoirien en charge de la Santé, il importe de mener une action de masse afin que la pénurie de sang en Côte d'Ivoire devienne un lointain souvenir.
"Des pas ont été franchis notamment avec la mise en place des clubs de donneurs de sang, mais il reste encore des efforts à faire", a énoncé la ministre de la Santé Raymonde Goudou Coffie lors d'un rassemblement, estimant que la Côte d'Ivoire doit gagner la bataille de la disponibilité du sang.
Pour sa part, le directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Seidou Konaté, s'est félicité de l'action synergique du centre et de certains partenaires, qui a permis d'obtenir un produit sanguin sécurisé sur tout le territoire.
"Le défi à relever désormais est celui de la couverture de tous les besoins du pays en matière de sang", a relevé le docteur Konaté.
"En 2 000, nous avons effectué 60 000 prélèvements de sang. Aujourd'hui, nous sommes à un peu plus de 100 000 prélèvements. Notre objectif est d'atteindre 170 000 poches de sang", a-t-il révélé lors d'un entretien, notant un besoin réel de 200 000 unités de sang par an.
PÉNURIES AUX CONSÉQUENCES DRAMATIQUES
La pénurie de sang a engendré des conséquences parfois dramatiques dans les hôpitaux ivoiriens où des malades ou des victimes d'accidents en attente d'une transfusion sanguine urgente mouraient.
Les exemples sont légion dans les localités de Yamoussoukro ( centre), Daloa (centre-ouest) et San Pedro (sud-ouest) où des parents partis à la recherche de poches de sang dans d'autres régions sont revenus constater le décès de leurs malades après plusieurs heures voire des jours d'attente.
Pour pallier cette situation, le gouvernement a décidé renforcer les capacités du CNTS et de décentraliser cette structure en créant plusieurs centres dans le pays afin de rapprocher les centres des hôpitaux.
Le Centre national de transfusion sanguine fonctionne comme une "banque de sang", assurant le prélèvement et la gestion du sang au profit des malades des hôpitaux et des accidentés.
RENFORCER LE SYSTÈME DE TRANSFUSION
Il s'agit ainsi d'assurer une couverture de l'ensemble du territoire en ce qui concerne les produits sanguins notamment leur disponibilité.
C'est ainsi que le ministère de la Santé a exprimé l'engagement de la Côte d'Ivoire à renforcer son système de transfusion sanguine à travers l'ouverture de nouvelles antennes de transfusion sanguine dans plusieurs régions du pays dont Séguéla (nord), Odienné (nord-ouest) Daoukro (centre), Man (ouest), Guiglo (ouest) et Adzopé (sud).
Pour mener à bien la mission de cette structure, les autorités sanitaires du pays comptent également sur le foisonnement des donneurs.
Elles comptent sur la bonne volonté des citoyens et exhortent ceux-ci à donner davantage de sang, "un précieux liquide qui sauve les vies humaines".
Comme résultante de la sensibilisation, des clubs de donneurs de sang sont aujourd'hui présents dans de nombreuses écoles, des lieux de culte et dans certaines entreprises.
"En tant qu'être humain donc potentiel demandeur de sang et de produit sanguin, nous devrons tous, si notre état de santé le permet participer à cet acte d'humanisme doublé d'un altruisme sans borne qu'est le don de sang" a estimé un expert.
LE SOUTIEN DE L'OMS
En réponse au gouvernement ivoirien a maintes fois plaidé pour une autosuffisance du pays en sang et en produits sanguins afin de subvenir aux besoins dans les hôpitaux dans des situations médicales d'urgence, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré de son soutien.
"L'OMS continuera d'apporter son appui technique au pays pour la mise en place de services de transfusion sanguine bien organisés et coordonnés, au niveau national, pour garantir la disponibilité rapide de sang et de produits sanguins de qualité et sécurisés", a noté son représentant résident en Côte d'Ivoire le docteur Allarangar Yokouidé dans un récent communiqué.
Le docteur Yokouidé n'a pas manqué de féliciter le gouvernement ivoirien pour ses efforts qui permettent, aujourd'hui, au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) d'être un centre de référence en Afrique.
Mais au-delà de tout, le chemin de l'autosuffisance est encore long et tous les acteurs que sont les autorités, experts en santé et les populations sont invités à s'y mettre.