Le gouvernement ivoirien a salué, hier les cinq ans de mission de Bouréima Badini, ex-représentant spécial du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, en Côte d’Ivoire. A cette occasion, l’ancien représentant du facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien, a prodigué de sages conseils à la classe politique ivoirienne.
Sa mission a pris fin en mai 2012. Mais le gouvernement ivoirien a jugé bon de témoigner sa reconnaissance à Bouréima Badini, ex-représentant du facilitateur dans la crise ivoirienne, Blaise Compaoré, de septembre 2007 à mai 2012, à travers une cérémonie solennelle, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau. A cette occasion, M. Badini a exhorté les Ivoiriens à se pardonner. « Les Ivoiriens, a-t-il exhorté, doivent continuer à se parler, à dialoguer. Ce qui vous uni, la Côte d’Ivoire, est plus important que ce qui vous divise». Aussi le diplomate burkinabé a-t-il invité le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, à maintenir les discussions avec l’opposition. « Continuez de poser certains actes forts pour prouver qu’il n’y a pas d’exclusion et ne vous fatiguez jamais de parler même à celui qui fait la sourde oreille, car l’appel de la Nation finira par avoir raison de sa réticence », a-t-il insisté. Le superviseur de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo), signé le 4 mars 2007 par les acteurs politiques ivoiriens, a également appelé les Ivoiriens à faire preuve d’humilité. « Le pardon n’exclut pas la justice, mais demander pardon soulage les cœurs meurtris et exonère la conscience de sa charge émotive », a laissé entendre l’ancien ministre burkinabé. Bouréima Badini n’a également pas manqué de rendre hommage au président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, pour son engagement en faveur de cette paix retrouvée. « Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un thuriféraire, ni un laudateur zélé. Mais tous reconnaissent que bien souvent, la recherche de la vérité et de la justice guident mes réflexions. C’est donc la vérité que de témoigner l’engagement patriotique de M. Soro pour la sortie de crise », a-t-il souligné. Il n’a pas oublié de noter « quelques chantiers de l’Apo qui restent à parachever », notamment la réinsertion des ex-combattants et la réforme du secteur de la sécurité. Le Premier ministre a salué M. Badini dont l’action personnelle aura été pour beaucoup dans le retour de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations.
Ténin Bè Ousmane
Sa mission a pris fin en mai 2012. Mais le gouvernement ivoirien a jugé bon de témoigner sa reconnaissance à Bouréima Badini, ex-représentant du facilitateur dans la crise ivoirienne, Blaise Compaoré, de septembre 2007 à mai 2012, à travers une cérémonie solennelle, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau. A cette occasion, M. Badini a exhorté les Ivoiriens à se pardonner. « Les Ivoiriens, a-t-il exhorté, doivent continuer à se parler, à dialoguer. Ce qui vous uni, la Côte d’Ivoire, est plus important que ce qui vous divise». Aussi le diplomate burkinabé a-t-il invité le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, à maintenir les discussions avec l’opposition. « Continuez de poser certains actes forts pour prouver qu’il n’y a pas d’exclusion et ne vous fatiguez jamais de parler même à celui qui fait la sourde oreille, car l’appel de la Nation finira par avoir raison de sa réticence », a-t-il insisté. Le superviseur de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo), signé le 4 mars 2007 par les acteurs politiques ivoiriens, a également appelé les Ivoiriens à faire preuve d’humilité. « Le pardon n’exclut pas la justice, mais demander pardon soulage les cœurs meurtris et exonère la conscience de sa charge émotive », a laissé entendre l’ancien ministre burkinabé. Bouréima Badini n’a également pas manqué de rendre hommage au président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, pour son engagement en faveur de cette paix retrouvée. « Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un thuriféraire, ni un laudateur zélé. Mais tous reconnaissent que bien souvent, la recherche de la vérité et de la justice guident mes réflexions. C’est donc la vérité que de témoigner l’engagement patriotique de M. Soro pour la sortie de crise », a-t-il souligné. Il n’a pas oublié de noter « quelques chantiers de l’Apo qui restent à parachever », notamment la réinsertion des ex-combattants et la réforme du secteur de la sécurité. Le Premier ministre a salué M. Badini dont l’action personnelle aura été pour beaucoup dans le retour de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations.
Ténin Bè Ousmane