Abidjan - Le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Amédée Assi Adon, invite l’Etat à respecter ses obligations envers les entreprises de presse régulièrement constituées.
En voulant assainir le milieu, l’Etat s’impose également, à travers les articles 99 et 47 de la loi portant régime juridique de la presse, des obligations, a rappelé M. Assi, vendredi dans le cadre d’une conférence de presse tenue au siège du Groupement, à Adjamé.
Insistant sur la nécessité du strict respect des obligations, il a énuméré celles pour les autorités de subventionner la distribution et la diffusion des publications ainsi que la formation des journalistes.
"Le GEPCI ne va plus accepter de demi-mesure. On ira jusqu’au bout", a martelé Amédée Assi. "Nous demandons que les toutes les publicités de l’Etat soient données à toutes les entreprises de presse légalement constituées. Nous allons exiger une subvention de six mois pour les impressions des journaux », a-t-il ajouté.
Le président du CNP, Raphaël Lakpé, a annoncé au cours d’une conférence de presse, le 10 juin, la suspension de 34 journaux et la mise en demeure de 26 autres pour « assainir le marché de la presse, instaurer un climat de concurrence loyale, valoriser la fonction de journaliste professionnel et professionnaliser la communication, encourager le management rigoureux des ressources humaines et le civisme fiscal ainsi que l’incitation des entreprises du secteur à remplir leurs obligations sociales».
Cette opération d’évaluation entamée par le CNP le 23 octobre 2012 dans 64 entreprises de presse a porté notamment sur la détention de la carte d’identité de journaliste professionnel par le rédacteur en chef, son adjoint, ainsi que le secrétaire général, le pourcentage des journalistes professionnels au sein des rédactions qui doit être supérieur à 50% et du dépôt de la déclaration individuelle des salaires annuels à la CNPS.
En voulant assainir le milieu, l’Etat s’impose également, à travers les articles 99 et 47 de la loi portant régime juridique de la presse, des obligations, a rappelé M. Assi, vendredi dans le cadre d’une conférence de presse tenue au siège du Groupement, à Adjamé.
Insistant sur la nécessité du strict respect des obligations, il a énuméré celles pour les autorités de subventionner la distribution et la diffusion des publications ainsi que la formation des journalistes.
"Le GEPCI ne va plus accepter de demi-mesure. On ira jusqu’au bout", a martelé Amédée Assi. "Nous demandons que les toutes les publicités de l’Etat soient données à toutes les entreprises de presse légalement constituées. Nous allons exiger une subvention de six mois pour les impressions des journaux », a-t-il ajouté.
Le président du CNP, Raphaël Lakpé, a annoncé au cours d’une conférence de presse, le 10 juin, la suspension de 34 journaux et la mise en demeure de 26 autres pour « assainir le marché de la presse, instaurer un climat de concurrence loyale, valoriser la fonction de journaliste professionnel et professionnaliser la communication, encourager le management rigoureux des ressources humaines et le civisme fiscal ainsi que l’incitation des entreprises du secteur à remplir leurs obligations sociales».
Cette opération d’évaluation entamée par le CNP le 23 octobre 2012 dans 64 entreprises de presse a porté notamment sur la détention de la carte d’identité de journaliste professionnel par le rédacteur en chef, son adjoint, ainsi que le secrétaire général, le pourcentage des journalistes professionnels au sein des rédactions qui doit être supérieur à 50% et du dépôt de la déclaration individuelle des salaires annuels à la CNPS.