Une délégation de l’UNESCO conduite par M. Yao Ydo, a rencontré le Ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs ce lundi 24 juin 2013 dans les locaux dudit Ministère. Cette visite qui s’inscrit dans le cadre de l’élaboration des politiques de développement en faveur de la jeunesse par l’UNESCO et ses partenaires, a permis aux deux parties d’harmoniser les différents pivots de la politique nationale de la jeunesse. Au sortir d’un entretien d’une heure, M. Yao Ydo, chef du bureau et représentant résident de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, a livré quelques détails de cette rencontre.
« Je suis venu rendre une visite à Monsieur le Ministre suite à ma nomination par la directrice générale comme représentant résident de l’UNESCO en Côte d’Ivoire. Je suis venu signifier au Ministre l’importance que revêtent les thématiques de son Ministère pour l’UNESCO. La jeunesse, pour notre cycle de programmation 2014-2021, est l’une des priorités. Et j’ai signifié à Monsieur le Ministre que pour l’Unesco, il ne s’agit plus de voir la jeunesse comme cible et bénéficiaire de développement, mais surtout voir la jeunesse comme actrice principale de développement. Impliquer la jeunesse non seulement dans l’élaboration des politiques de développement, mais aussi dans la mise en œuvre de ces politiques ; Et surtout leur faire jouer un rôle dans l’évaluation des résultats de ces politiques pour que cette jeunesse s’y retrouve. L’UNESCO par le biais de l’éducation, la science, la culture et la communication, va travailler de concert avec le système des Nations Unies .Dans la reforme des Nations Unies, nous devons parler d’une seule voix. Travailler avec nos collègues des autres agences du système des Nations Unies pour voir comment le Système des Nations Unies peut se mobiliser pour appuyer le Ministère. Le Ministre nous a fait part que déjà, son département dispose d’une politique nationale de la jeunesse à l’intérieur de laquelle se trouvent toutes les priorités et tous les axes d’actions pour un partenariat qui veut aider la jeunesse en Côte d’Ivoire. Il a affirmé qu’il est temps de passer de la rhétorique à l’action. Le Ministre a affirmé qu’il dispose de tout ce qu’il faut comme stratégie. Il a besoin d’un accompagnement effectif pour la mise en œuvre ; et traduire en actes concrets ce qui est consigné dans les documents de politique en faveur de la jeunesse. Le Ministre a souligné également, et je me réjouis de cette convergence de point de vue avec l’UNESCO, que la jeunesse aujourd’hui doit jouer un rôle majeur. Et si l’on estime que la jeunesse est la couche majoritaire des pays africains, il est important que les Ministères de la Jeunesse ne soient pas ceux qui soient les plus pauvres en termes de répartitions budgétaires! Il y’a un paradoxe quand on estime que la jeunesse est prioritaire dans la distribution des ressources. Il est important que cela puisse se refléter pour qu’il(le Ministère) puisse mettre en œuvre sa politique. J’ai rassuré le Ministre que nous allons nous battre à ses côtés, les partenaires bilatéraux et multilatéraux qui sont dans ce pays et qui attendent également de pouvoir contribuer à la formation d’une jeunesse dotée de compétences et qui arrive à obtenir un emploi rémunérateur qui la valorise. C’est une priorité pour lui. Et je l’ai rassuré de ce que nous(UNESCO) sommes là désormais et que nous allons travailler à ces côtés pour atteindre cet objectif noble. »
Propos retranscrits par la CELLCOMM/MPJSL.
« Je suis venu rendre une visite à Monsieur le Ministre suite à ma nomination par la directrice générale comme représentant résident de l’UNESCO en Côte d’Ivoire. Je suis venu signifier au Ministre l’importance que revêtent les thématiques de son Ministère pour l’UNESCO. La jeunesse, pour notre cycle de programmation 2014-2021, est l’une des priorités. Et j’ai signifié à Monsieur le Ministre que pour l’Unesco, il ne s’agit plus de voir la jeunesse comme cible et bénéficiaire de développement, mais surtout voir la jeunesse comme actrice principale de développement. Impliquer la jeunesse non seulement dans l’élaboration des politiques de développement, mais aussi dans la mise en œuvre de ces politiques ; Et surtout leur faire jouer un rôle dans l’évaluation des résultats de ces politiques pour que cette jeunesse s’y retrouve. L’UNESCO par le biais de l’éducation, la science, la culture et la communication, va travailler de concert avec le système des Nations Unies .Dans la reforme des Nations Unies, nous devons parler d’une seule voix. Travailler avec nos collègues des autres agences du système des Nations Unies pour voir comment le Système des Nations Unies peut se mobiliser pour appuyer le Ministère. Le Ministre nous a fait part que déjà, son département dispose d’une politique nationale de la jeunesse à l’intérieur de laquelle se trouvent toutes les priorités et tous les axes d’actions pour un partenariat qui veut aider la jeunesse en Côte d’Ivoire. Il a affirmé qu’il est temps de passer de la rhétorique à l’action. Le Ministre a affirmé qu’il dispose de tout ce qu’il faut comme stratégie. Il a besoin d’un accompagnement effectif pour la mise en œuvre ; et traduire en actes concrets ce qui est consigné dans les documents de politique en faveur de la jeunesse. Le Ministre a souligné également, et je me réjouis de cette convergence de point de vue avec l’UNESCO, que la jeunesse aujourd’hui doit jouer un rôle majeur. Et si l’on estime que la jeunesse est la couche majoritaire des pays africains, il est important que les Ministères de la Jeunesse ne soient pas ceux qui soient les plus pauvres en termes de répartitions budgétaires! Il y’a un paradoxe quand on estime que la jeunesse est prioritaire dans la distribution des ressources. Il est important que cela puisse se refléter pour qu’il(le Ministère) puisse mettre en œuvre sa politique. J’ai rassuré le Ministre que nous allons nous battre à ses côtés, les partenaires bilatéraux et multilatéraux qui sont dans ce pays et qui attendent également de pouvoir contribuer à la formation d’une jeunesse dotée de compétences et qui arrive à obtenir un emploi rémunérateur qui la valorise. C’est une priorité pour lui. Et je l’ai rassuré de ce que nous(UNESCO) sommes là désormais et que nous allons travailler à ces côtés pour atteindre cet objectif noble. »
Propos retranscrits par la CELLCOMM/MPJSL.