x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 25 juin 2013 | APA

Reprise du dialogue entre le gouvernement et les ‘’petits’’ partis de l’opposition

© APA Par Atapointe
Le Premier ministre Duncan face à la presse
Jeudi 04 avril 2013, Abidjan. Le Premier ministre Kablan Duncan anime une conférence de presse en présence de plusieurs membres du gouvernement.
Le gouvernement ivoirien a repris lundi soir à Abidjan le dialogue avec les ‘’petits’’ partis politiques de l’opposition dans le cadre de la ‘’décrispation du climat politique’’.

Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a échangé lundi soir à son cabinet avec les 11 petits partis politiques proches de l’ancien régime de Laurent Gbagbo.

Les travaux ‘’avancent peut être lentement, mais avancent surement’’, a déclaré à l’issue de cette rencontre Laurent Donan Fologo, le porte parole de ces partis membres du Cadre permanent de dialogue (CPD).

De tous les points qui les divisaient au début des négociations, ‘’il reste un dernier point à finir’’ a révélé M. Fologo, ajoutant que ‘’cette 12ème réunion, est l’avant dernière du genre’’.

Quelques acquis comme le retour de certains exilés, la libération provisoire de certains détenus et le dégel des avoirs de quelques proches de l’ex-Président Laurent Gbagbo, constituent un signal fort du pouvoir ivoirien, selon cette partie ‘’insignifiante’’ de l’opposition politique ivoirienne.

‘’Le gouvernement est tout à fait disposé à examiner toutes les questions que l’opposition lui présente dans le sens de l’apaisement, des retrouvailles et de la réconciliation’’ a laissé entendre Laurent Dona Fologo, ex-Président du Conseil économique et social (3ème personnalité de l’Etat), sous le régime de Laurent Gbagbo.

Les rencontres du Cadre permanent de dialogue (CPD) avaient été suspendues à l’occasion des élections locales couplées du 21 avril dernier dont les derniers ‘’soubresauts’’ ont été aplanis dans ce mois de juin.

Le choix du Front populaire ivoirien (FPI, considéré comme l’opposition significative), de ne pas participer à ces élections locales, comme il avait boycotté les législatives de décembre 2011, avait sanctionné l’échec de ces discussions.

De nombreux anciens responsables ou cadres du régime Gbagbo, tombé à la fin de la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait quelque 3.000 morts, sont en détention, ce qui vaut régulièrement au pouvoir d’être accusé de pratiquer une ‘’justice des vainqueurs’’.

L’arrestation de Justin Koua, le Secrétaire général des jeunes du Front populaire ivoirien (FPI), le vendredi 7 juin dernier risque de faire ‘’capoter’’ la reprise du dialogue entre le gouvernement et le parti de Laurent. M. Koua est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Laurent Gbagbo est détenu depuis novembre 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité durant la crise postélectorale née de son refus de céder le pouvoir à son adversaire, Alassane Ouattara déclaré vainqueur de la présidentielle du 29 novembre 2010.

Les juges de la CPI ont récemment demandé au procureur, Fatou Bensouda de fournir des éléments de preuves supplémentaires afin de pouvoir décider de la tenue d’un éventuel procès contre l’ex-Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo.

JBK/ls/APA
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ