La table ronde des partenaires au développement sur le secteur de l’eau potable a été organisée les 27 et 28 juin dernier, pour présenter la problématique de l’eau potable en Côte d’Ivoire aux investisseurs et aux bailleurs de fonds afin qu’ils prennent la mesure de nos difficultés et de nos déficits en matière d’approvisionnement en eau potable et nous apportent des concours financiers pour y remédier.
Après dix longues années de crise militaro-politique, La Côte d’Ivoire sort avec son corolaire de paupérisation et de dégradation du tissu social et économique.
L’une des conséquences majeures de cette longue crise a été la détérioration des installations de production et de distribution d’eau potable tant en milieu rural qu’en milieu urbain.
On note une dégradation généralisée de la qualité de service de l’eau potable du fait de l’arrêt des investissements pendant une décennie, ainsi que les effets directs de la crise (impossibilité de suivi et d’entretien des installations, destruction des ouvrages, etc.).
De nombreuses infrastructures ont été endommagées lors des affrontements ou se sont détériorées par manque d’entretien. Le taux de panne des pompes à motricité humaine (PMH) est ainsi passé de 28% en 2010 à 54% en 2011. Par ailleurs, en ce qui concerne le taux d’équipement en infrastructures, celui-ci reste faible : seulement 11% des villages éligibles sont équipés de systèmes d’Hydraulique villageoise améliorée (HVA). Le taux de couverture en milieu urbain est de 68% en 2012
Même si des programmes de développement permettent une amélioration de la situation, au regard des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), la Côte d’Ivoire pourra difficilement atteindre l’objectif de réduire de moitié en 2015 sa proportion de personnes qui n’ont pas accès de façon durable à l’eau potable et à l’assainissement. En effet, pour atteindre cet objectif, le taux de desserte global devrait passer entre 2008 et 2015 de 61% à 82% pour l’eau potable.
Depuis la formation du gouvernement en juin 2011, des avancées notables sont perceptibles.
Ce contexte de redémarrage de l’économie est une occasion opportune pour relancer le processus de réalisation des investissements de grande masse en matière d’Hydraulique Humaine.
Pour cela, l’organisation de la table ronde a été une occasion de présenter la situation de sous-investissement du secteur de l’eau potable et l’immensité de nos besoins totaux en hydrauliques qui avoisinent d’ici à 2015, un investissement global de 645 milliards.
A l’issue de ces échanges les bailleurs de fonds composés des institutions telles que, l’Agence Française de Développement (AFD), la BADEA, la BIDC, le fonds Koweitien, le Fonds Saoudien, l’UE, la Banque Mondiale, la Banque Européenne d’Investissement, la BAD, la BOAD, l’Agence Japonaise de Coopération (JICA), ont exprimé leur intention d’accorder un appui de 200 milliards fcfa à la Côte d’Ivoire pour l’amélioration des infrastructures hydrauliques du pays.
Après dix longues années de crise militaro-politique, La Côte d’Ivoire sort avec son corolaire de paupérisation et de dégradation du tissu social et économique.
L’une des conséquences majeures de cette longue crise a été la détérioration des installations de production et de distribution d’eau potable tant en milieu rural qu’en milieu urbain.
On note une dégradation généralisée de la qualité de service de l’eau potable du fait de l’arrêt des investissements pendant une décennie, ainsi que les effets directs de la crise (impossibilité de suivi et d’entretien des installations, destruction des ouvrages, etc.).
De nombreuses infrastructures ont été endommagées lors des affrontements ou se sont détériorées par manque d’entretien. Le taux de panne des pompes à motricité humaine (PMH) est ainsi passé de 28% en 2010 à 54% en 2011. Par ailleurs, en ce qui concerne le taux d’équipement en infrastructures, celui-ci reste faible : seulement 11% des villages éligibles sont équipés de systèmes d’Hydraulique villageoise améliorée (HVA). Le taux de couverture en milieu urbain est de 68% en 2012
Même si des programmes de développement permettent une amélioration de la situation, au regard des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), la Côte d’Ivoire pourra difficilement atteindre l’objectif de réduire de moitié en 2015 sa proportion de personnes qui n’ont pas accès de façon durable à l’eau potable et à l’assainissement. En effet, pour atteindre cet objectif, le taux de desserte global devrait passer entre 2008 et 2015 de 61% à 82% pour l’eau potable.
Depuis la formation du gouvernement en juin 2011, des avancées notables sont perceptibles.
Ce contexte de redémarrage de l’économie est une occasion opportune pour relancer le processus de réalisation des investissements de grande masse en matière d’Hydraulique Humaine.
Pour cela, l’organisation de la table ronde a été une occasion de présenter la situation de sous-investissement du secteur de l’eau potable et l’immensité de nos besoins totaux en hydrauliques qui avoisinent d’ici à 2015, un investissement global de 645 milliards.
A l’issue de ces échanges les bailleurs de fonds composés des institutions telles que, l’Agence Française de Développement (AFD), la BADEA, la BIDC, le fonds Koweitien, le Fonds Saoudien, l’UE, la Banque Mondiale, la Banque Européenne d’Investissement, la BAD, la BOAD, l’Agence Japonaise de Coopération (JICA), ont exprimé leur intention d’accorder un appui de 200 milliards fcfa à la Côte d’Ivoire pour l’amélioration des infrastructures hydrauliques du pays.