Le gouvernement ivoirien, en réaction au racket à ’’grande échelle’’ dénoncé lundi dernier par l’ONG de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW) dans un rapport, a évoqué des ’’habitudes décennales’’, en promettant dans la foulée des ’’sanctions’’ contre ceux qui seront ’’pris’’ dans ces actes.
’’Ce sont des habitudes décennales que nous déplorons’’, a déclaré à APA, le ministre de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly en marge d’une conférence de presse animée à la faveur de la visite d’Etat du Président Alassane Ouattara qui a démarré mardi dans le district des Savanes.
"Le gouvernement prendra ses responsabilités. Celui qui sera pris dans ces actes de racket, sera sanctionné’’, a-t-il promis en faisant remarquer que la lutte contre le racket est un combat de longue haleine.
L’ONG de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW) relève dans son rapport que les forces de sécurité extorquent régulièrement et ouvertement de l’argent aux barrages routiers dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Elle dit avoir interrogé 82 victimes et témoins de ces pratiques dans l’ouest du pays.
"Ces barrages routiers, mis en place en principe pour lutter contre l’insécurité résultant des incursions transfrontalières et des actes de banditisme, sont devenus une entreprise lucrative et criminelle pour les militaires et les gendarmes, dont les exactions menacent les moyens de subsistance et le prix des denrées alimentaires dans une région déjà dévastée par la crise postélectorale de 2010-2011’’, a expliqué l’ONG dans son rapport argumenté par le chercheur Matt Wells.
’’Il arrive que les membres des forces de sécurité menacent, détiennent illégalement et même passent à tabac les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas les payer. Même des personnes qui doivent se déplacer pour obtenir des soins médicaux sont visées. Dans un cas, le retard aurait pu contribuer au décès d’un enfant de 3 ans", ajoute l’ONG.
Alors que le gouvernement avait au départ promis de prendre des mesures énergiques contre l’extorsion aux postes de contrôle, explique Human Rights Watch, ’’cette pratique se poursuit à grande échelle dans cette région du pays’’.
Dans sa volonté de venir à bout de ce phénomène, le gouvernement ivoirien a mis en place, l’Unité de lutte Contre le Racket en Côte d’Ivoire (ULCR).
La Côte d’Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards de fcfa du fait du racket et de la corruption, selon des études menées par des institutions financières internationales et d’autres partenaires au développement que sont notamment la Banque mondiale (BM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
’’Ce sont des habitudes décennales que nous déplorons’’, a déclaré à APA, le ministre de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly en marge d’une conférence de presse animée à la faveur de la visite d’Etat du Président Alassane Ouattara qui a démarré mardi dans le district des Savanes.
"Le gouvernement prendra ses responsabilités. Celui qui sera pris dans ces actes de racket, sera sanctionné’’, a-t-il promis en faisant remarquer que la lutte contre le racket est un combat de longue haleine.
L’ONG de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW) relève dans son rapport que les forces de sécurité extorquent régulièrement et ouvertement de l’argent aux barrages routiers dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Elle dit avoir interrogé 82 victimes et témoins de ces pratiques dans l’ouest du pays.
"Ces barrages routiers, mis en place en principe pour lutter contre l’insécurité résultant des incursions transfrontalières et des actes de banditisme, sont devenus une entreprise lucrative et criminelle pour les militaires et les gendarmes, dont les exactions menacent les moyens de subsistance et le prix des denrées alimentaires dans une région déjà dévastée par la crise postélectorale de 2010-2011’’, a expliqué l’ONG dans son rapport argumenté par le chercheur Matt Wells.
’’Il arrive que les membres des forces de sécurité menacent, détiennent illégalement et même passent à tabac les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas les payer. Même des personnes qui doivent se déplacer pour obtenir des soins médicaux sont visées. Dans un cas, le retard aurait pu contribuer au décès d’un enfant de 3 ans", ajoute l’ONG.
Alors que le gouvernement avait au départ promis de prendre des mesures énergiques contre l’extorsion aux postes de contrôle, explique Human Rights Watch, ’’cette pratique se poursuit à grande échelle dans cette région du pays’’.
Dans sa volonté de venir à bout de ce phénomène, le gouvernement ivoirien a mis en place, l’Unité de lutte Contre le Racket en Côte d’Ivoire (ULCR).
La Côte d’Ivoire perd annuellement plus de 300 milliards de fcfa du fait du racket et de la corruption, selon des études menées par des institutions financières internationales et d’autres partenaires au développement que sont notamment la Banque mondiale (BM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).