Le programme Afrique Centrale et Occidentale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et le Partenariat Régional de l’Eau pour l’Afrique de l’Ouest (GWP/AO) organisent du 1er au 5 juillet 2013 à Abidjan en Côte d’Ivoire un atelier sous régional sur le financement de l’eau. Cette rencontre réunie une trentaine de journalistes de 12 pays de l’Afrique de l’Ouest qui vont se pencher durant cinq(5) jours sur les questions de l’eau.
Depuis bien longtemps, les populations ont toujours considéré l’eau comme un don de Dieu, donc une ressource gratuite dont on pouvait s’en servir à volonté. Mais de plus en plus l’accès à l’eau surtout potable devient difficile. Il faut donc trouver des solutions qui permettent de protéger la ressource et d’en garantir l’égal accès. C’est pourquoi Le programme Afrique Centrale et Occidentale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et le Partenariat Régional de l’Eau pour l’Afrique de l’Ouest (GWP/AO) organisent du 1er au 5 juillet 2013 à Abidjan en Côte d’Ivoire un atelier sous régional pour renforcer les capacités des journalistes en la matière. Selon le représentant du programme Afrique Centrale et Occidentale(PACO) de l’UICN, Maxime Somda, l’objectif de cet atelier est d’apporter aux Hommes des médias les connaissances nécessaires pour produire et diffuser des articles et reportages de qualité sur les questions de l’eau. Toute chose qui va contribuer à sensibiliser tous les acteurs de l’eau sur la nécessité de contribuer au financement de la préservation et de la protection de cette denrée. « Tous les acteurs de l’eau doivent désormais prendre en compte la valeur économique de l’eau comme moyen de financement de la préservation et de la protection de cette ressource », a-t-il indiqué. Il a donc souligné la nécessité de sensibiliser tous les usagers de l’eau pour qu’ils contribuent au financement de l’eau dans un cadre de gestion équitable et durable pour la réduction de la pauvreté, le développement socio-économique, l’intégration régionale et la protection de l’environnement. Pour ce faire, il a suggéré le recours à de nouvelles approches et à de nouveaux outils économiques et financiers, tels que les paiements pour les services environnementaux, pour assurer une bonne protection de la ressource.
« Si l’eau, c’est la vie, protéger cette ressource relève d’une obligation collective »
Pour le président du Partenariat National de l’Eau de Côte d’Ivoire (PNECI) Ndri Koffi, si l’eau, c’est la vie, comme on le dit, protéger cette ressource relève d’une obligation collective et individuelle qui doit être un devoir pour tous les pays et leurs habitants pris individuellement. Il a affirmé que le choix du thème, « Le financement de l’eau et la protection de la ressource en Afrique de l’Ouest » est très opportun. En effet, il arrive à un moment où la plupart des pays de la sous-région sont engagés dans la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). « On sait qu’en matière de financement du secteur de l’eau, c’est moins la mobilisation des ressources financières que les capacités humaines, institutionnelles et organisationnelles pour la mise en œuvre qui posent problème », a précisé Ndri Koffi. Par conséquent, il a appelé chaque acteur à jouer son rôle afin que les bonnes décisions soient non seulement prises mais mises en œuvre. Quand au conseiller technique du ministre ivoirien des eaux et forêts, Kadjo Adjumane, il a rappelé que la participation de tous les usagers est nécessaire à la gestion des ressources en eau dans un territoire donné. Il justifie cela par le fait que l’eau a une valeur économique qui intègre les coûts d’acheminement, de traitement, d’administration, d’opération et de maintenance. Il a révélé que la Côte d’Ivoire a élaboré une Politique Nationale de l’Eau, en cours d’adoption par le Gouvernement et qui constitue un ensemble d’orientations en matière de gestion durable de l’eau en vue de l’amélioration du cadre de vie des populations. « La Politique Nationale de l’Eau de Côte d’Ivoire est la déclinaison de la Vision Nationale de l’Eau à l’horizon 2040 dont les trois (3) grandes orientations sont l’approche intégrée dans la gestion des ressources en eau, la séparation de la fonction de gestionnaire de celle des utilisateurs et le financement de la gestion intégrée des ressources en eau », a-t-il ajouté.
L’atelier d’Abidjan au profit des journalistes est le 7ème du genre après ceux de Bamako (2007), Niamey (2008), Cotonou (2009), Accra (2010), Conakry (2011) et Ouagadougou (2012).
Raphaël KAFANDO (Depuis Abidjan)
Depuis bien longtemps, les populations ont toujours considéré l’eau comme un don de Dieu, donc une ressource gratuite dont on pouvait s’en servir à volonté. Mais de plus en plus l’accès à l’eau surtout potable devient difficile. Il faut donc trouver des solutions qui permettent de protéger la ressource et d’en garantir l’égal accès. C’est pourquoi Le programme Afrique Centrale et Occidentale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et le Partenariat Régional de l’Eau pour l’Afrique de l’Ouest (GWP/AO) organisent du 1er au 5 juillet 2013 à Abidjan en Côte d’Ivoire un atelier sous régional pour renforcer les capacités des journalistes en la matière. Selon le représentant du programme Afrique Centrale et Occidentale(PACO) de l’UICN, Maxime Somda, l’objectif de cet atelier est d’apporter aux Hommes des médias les connaissances nécessaires pour produire et diffuser des articles et reportages de qualité sur les questions de l’eau. Toute chose qui va contribuer à sensibiliser tous les acteurs de l’eau sur la nécessité de contribuer au financement de la préservation et de la protection de cette denrée. « Tous les acteurs de l’eau doivent désormais prendre en compte la valeur économique de l’eau comme moyen de financement de la préservation et de la protection de cette ressource », a-t-il indiqué. Il a donc souligné la nécessité de sensibiliser tous les usagers de l’eau pour qu’ils contribuent au financement de l’eau dans un cadre de gestion équitable et durable pour la réduction de la pauvreté, le développement socio-économique, l’intégration régionale et la protection de l’environnement. Pour ce faire, il a suggéré le recours à de nouvelles approches et à de nouveaux outils économiques et financiers, tels que les paiements pour les services environnementaux, pour assurer une bonne protection de la ressource.
« Si l’eau, c’est la vie, protéger cette ressource relève d’une obligation collective »
Pour le président du Partenariat National de l’Eau de Côte d’Ivoire (PNECI) Ndri Koffi, si l’eau, c’est la vie, comme on le dit, protéger cette ressource relève d’une obligation collective et individuelle qui doit être un devoir pour tous les pays et leurs habitants pris individuellement. Il a affirmé que le choix du thème, « Le financement de l’eau et la protection de la ressource en Afrique de l’Ouest » est très opportun. En effet, il arrive à un moment où la plupart des pays de la sous-région sont engagés dans la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). « On sait qu’en matière de financement du secteur de l’eau, c’est moins la mobilisation des ressources financières que les capacités humaines, institutionnelles et organisationnelles pour la mise en œuvre qui posent problème », a précisé Ndri Koffi. Par conséquent, il a appelé chaque acteur à jouer son rôle afin que les bonnes décisions soient non seulement prises mais mises en œuvre. Quand au conseiller technique du ministre ivoirien des eaux et forêts, Kadjo Adjumane, il a rappelé que la participation de tous les usagers est nécessaire à la gestion des ressources en eau dans un territoire donné. Il justifie cela par le fait que l’eau a une valeur économique qui intègre les coûts d’acheminement, de traitement, d’administration, d’opération et de maintenance. Il a révélé que la Côte d’Ivoire a élaboré une Politique Nationale de l’Eau, en cours d’adoption par le Gouvernement et qui constitue un ensemble d’orientations en matière de gestion durable de l’eau en vue de l’amélioration du cadre de vie des populations. « La Politique Nationale de l’Eau de Côte d’Ivoire est la déclinaison de la Vision Nationale de l’Eau à l’horizon 2040 dont les trois (3) grandes orientations sont l’approche intégrée dans la gestion des ressources en eau, la séparation de la fonction de gestionnaire de celle des utilisateurs et le financement de la gestion intégrée des ressources en eau », a-t-il ajouté.
L’atelier d’Abidjan au profit des journalistes est le 7ème du genre après ceux de Bamako (2007), Niamey (2008), Cotonou (2009), Accra (2010), Conakry (2011) et Ouagadougou (2012).
Raphaël KAFANDO (Depuis Abidjan)