Vendredi 28 juin dernier, le Secrétaire général de la Présidence, le ministre Amadou Gon Coulibaly, a parrainé au Centre culturel de Korhogo, la cérémonie qui ouvre l’opération d’insertion d’urgence de 500 ex-combattants dans le District des Savanes. Cette cérémonie qui s’inscrit dans la politique d’emploi des jeunes, selon les organisateurs, a bénéficié du parrainage et surtout de l’appui de grandes figures dans chaque région. Amadou Gon à Korhogo, Koné Nabagné Bruno à Boundiali et Kouto, Soro Guillaume à Ferké et Ibrahim Ouattara à Kong. A Korhogo, comme partout ailleurs, la cérémonie de remise des kits s’est déroulée en deux temps forts. D’abord la remise des moyens d’insertion aux ex-combattants. Trois sortes de kits sont distribuées sous la supervision du Directeur Général de l’ADDR, Fidèle Sarassoro. Les carnets de compte d’épargne à la CNCE (Compte National de Crédit et d’Epargne), un des partenaires de l’ADDR pour les ex-combattants qui veulent s’adonner au commerce. Les clés des tricycles remises à ceux qui s’engagent dans ce transport. Qualifié de transport intermédiaire, l’ADDR dit donner tout son appui à cette activité qui participe aussi à l’approvisionnement de nos marchés en produits agricoles. Enfin, des kits d’accouchement sont remis aux autorités de la ville pour le compte de la communauté qui a supporté et soutenu les démobilisés. Le cadre de rencontre, ensuite, sert de plateau à des structures d’encadrement, de formation et de gestion des demandeurs d’emplois comme l’AGEPE, l’AGEFOP et la Plate-forme des services invités par Touré Mamadou, le conseiller en charge de la jeunesse et des ports auprès du Président de la République, pour présenter leurs attributions.
Des moments forts qui redonnent confiance
aux ex-combattants
Ces différentes rencontres ont aussi servi de cadres pour des échanges forts. Par la voie de leurs différents porte-parole, les ex-combattants ont demandé pardon aux populations. Et pour leur part, les proches collaborateurs du Président de la République ont donné aux ex-combattants et aux jeunes en général toutes les assurances et le ferme engagement du Président de faire de la gestion de leurs problèmes une de ses priorités. A Korhogo, Kamagaté Mamadou, le porte-parole des démobilisés du District, a remercié les autorités, notamment le Président de la République, pour la confiance rétablie en eux à travers des actions concrètes. Au nom de ses camarades, il a demandé pardon aux populations pour tous les désagréments subis avant de lancer un appel à l’endroit de ceux qui détiennent encore des armes à venir les déposer. Le ministre Amadou Gon a dit accepté ce pardon au nom des populations. Mais, il a tenu à remercier ces héros d’hier pour le courage et la patience dont ils ont fait preuve. A eux et aux jeunes en général, il a dit : « vos problèmes sont les préoccupations du Président de la République. Les jeunes sont les bras valides d’aujourd’hui. Mais, c’est aussi la relève de demain. Il faut que ceux qui tiendront la Cote d’Ivoire demain puissent la tenir où l’aura portée le Président Ouattara. » Aussi, a-t-il suggéré aux jeunes de se former. Le monde de l’emploi nécessite une main d’œuvre formée, a-t-il fait remarquer. Avant de lancer aux jeunes qui détiennent encore des armes : «Tous ceux qui ont encore des armes, allez les déposer pour vous inscrire au programme de l’ADDR». Il a également félicité le directeur général de l’ADDR, Fidèle Sarassoro, qui a fait du processus de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants un processus efficace, équitable et transparent. A Boundiali et à Kouto, le ministre Koné Nabagné Bruno a donné une véritable leçon de développement autour de l’auto-emploi. Le porte-parole du gouvernement, fils de la Région de la Bagoué a donné un message d’espoir. « Les Ivoiriens n’ont plus besoin de bruit d’armes. Notre pays est en train de redevenir puissant. Il retrouve la place qu’il n’aurait jamais dû perdre. Pour l’année 2013, nous avons atteint un budget de 3.900 milliards dont mille milliards pour les investissements. Un niveau jamais atteint. » Et le ministre de commencer son cours centré sur la région des Savanes. « Si nous exploitons comme cela se doit nos bas-fonds, rien qu’avec la production de riz, nous pouvons produire environ 900 mille emplois. Outre les autres potentialités comme celles de l’anacarde, le coton, le vivrier et l’élevage, le ministre a annoncé la signature de deux permis d’exploitation d’or. L’arrivée de ces deux mines à Kouto et à Tengréla vont permettre d’une part, de mettre fin au fléau de l’orpaillage anarchique dans la région et d’autre part d’offrir de nombreux emplois aux jeunes. Face à toutes ces possibilités, le ministre a emboité le pas au directeur de l’ADDR pour exhorter les ex-combattants à s’inscrire dans l’auto-emploi. En effet, tenant un langage de vérité aux démobilisés, Fidèle Sarassoro leur a indiqué que les opportunités d’entrer dans l’armée sont épuisées, celles d’entrer dans les structures paramilitaires se sont énormément amenuisées. Il leur a expliqué que les réels domaines d’insertion qui subsistent sont ceux de l’auto-emploi. Mais, selon le directeur, il ne sera possible de continuer d’exploiter ces opportunités que si les premiers concernés concourent à ramener le calme en déposant les armes qui restent encore dans leurs mains et en mettant fin aux mouvements d’humeur qui ne rassurent pas les bailleurs de fonds. Un langage bien compris par les ex-combattants, si l’on en croit les différents porte-parole et surtout les remises d’armes auxquelles l’on a assisté à Ferké et à Boundiali. Selon le Directeur de l’ADDR, ce sont plus de 3.000 armes qui ont été ainsi déposées à ce jour grâce aux actions de sensibilisations de sa structure. Ces élans sont davantage encouragés par le conseiller chargé de la jeunesse, Touré Mamadou qui a donné un message précis aux jeunes. « Ne détruisez pas par impatience tout ce que le gouvernement prépare pour vous. Tout ce qui s’annonce va connaitre une vitesse de croisière en fin d’année garce aux différents financements qui vont arriver ». Pour Fidèle Sarassoro, les démobilisés sont devenus impatients. Et ce sont donc des actions de ce genre qui peuvent les rassurer. Il n’est pas possible de créer des emplois s’il n’y a pas de sécurité. Chaque mouvement d’humeur des démobilisés, chaque braquage retarde le processus de création des emplois qui est en cours. Il appelle donc à déposer les armes pour le retour de la sécurité. Désarmez et soyez patients, le reste va venir. Après l’étape de Ferké, la tournée prenait fin à Kong avec la réintégration de 40 ex-combattants dans cette localité. Cette dernière opération n’a pu se tenir après l’attaque subie par le cortège en partance pour Kong. De ce fait, ce sont 181 hommes et femmes à Korhogo, 159 à Boundiali et 160 à Ferké qui ont reçu leurs kits de réintégration.
MD
Des moments forts qui redonnent confiance
aux ex-combattants
Ces différentes rencontres ont aussi servi de cadres pour des échanges forts. Par la voie de leurs différents porte-parole, les ex-combattants ont demandé pardon aux populations. Et pour leur part, les proches collaborateurs du Président de la République ont donné aux ex-combattants et aux jeunes en général toutes les assurances et le ferme engagement du Président de faire de la gestion de leurs problèmes une de ses priorités. A Korhogo, Kamagaté Mamadou, le porte-parole des démobilisés du District, a remercié les autorités, notamment le Président de la République, pour la confiance rétablie en eux à travers des actions concrètes. Au nom de ses camarades, il a demandé pardon aux populations pour tous les désagréments subis avant de lancer un appel à l’endroit de ceux qui détiennent encore des armes à venir les déposer. Le ministre Amadou Gon a dit accepté ce pardon au nom des populations. Mais, il a tenu à remercier ces héros d’hier pour le courage et la patience dont ils ont fait preuve. A eux et aux jeunes en général, il a dit : « vos problèmes sont les préoccupations du Président de la République. Les jeunes sont les bras valides d’aujourd’hui. Mais, c’est aussi la relève de demain. Il faut que ceux qui tiendront la Cote d’Ivoire demain puissent la tenir où l’aura portée le Président Ouattara. » Aussi, a-t-il suggéré aux jeunes de se former. Le monde de l’emploi nécessite une main d’œuvre formée, a-t-il fait remarquer. Avant de lancer aux jeunes qui détiennent encore des armes : «Tous ceux qui ont encore des armes, allez les déposer pour vous inscrire au programme de l’ADDR». Il a également félicité le directeur général de l’ADDR, Fidèle Sarassoro, qui a fait du processus de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants un processus efficace, équitable et transparent. A Boundiali et à Kouto, le ministre Koné Nabagné Bruno a donné une véritable leçon de développement autour de l’auto-emploi. Le porte-parole du gouvernement, fils de la Région de la Bagoué a donné un message d’espoir. « Les Ivoiriens n’ont plus besoin de bruit d’armes. Notre pays est en train de redevenir puissant. Il retrouve la place qu’il n’aurait jamais dû perdre. Pour l’année 2013, nous avons atteint un budget de 3.900 milliards dont mille milliards pour les investissements. Un niveau jamais atteint. » Et le ministre de commencer son cours centré sur la région des Savanes. « Si nous exploitons comme cela se doit nos bas-fonds, rien qu’avec la production de riz, nous pouvons produire environ 900 mille emplois. Outre les autres potentialités comme celles de l’anacarde, le coton, le vivrier et l’élevage, le ministre a annoncé la signature de deux permis d’exploitation d’or. L’arrivée de ces deux mines à Kouto et à Tengréla vont permettre d’une part, de mettre fin au fléau de l’orpaillage anarchique dans la région et d’autre part d’offrir de nombreux emplois aux jeunes. Face à toutes ces possibilités, le ministre a emboité le pas au directeur de l’ADDR pour exhorter les ex-combattants à s’inscrire dans l’auto-emploi. En effet, tenant un langage de vérité aux démobilisés, Fidèle Sarassoro leur a indiqué que les opportunités d’entrer dans l’armée sont épuisées, celles d’entrer dans les structures paramilitaires se sont énormément amenuisées. Il leur a expliqué que les réels domaines d’insertion qui subsistent sont ceux de l’auto-emploi. Mais, selon le directeur, il ne sera possible de continuer d’exploiter ces opportunités que si les premiers concernés concourent à ramener le calme en déposant les armes qui restent encore dans leurs mains et en mettant fin aux mouvements d’humeur qui ne rassurent pas les bailleurs de fonds. Un langage bien compris par les ex-combattants, si l’on en croit les différents porte-parole et surtout les remises d’armes auxquelles l’on a assisté à Ferké et à Boundiali. Selon le Directeur de l’ADDR, ce sont plus de 3.000 armes qui ont été ainsi déposées à ce jour grâce aux actions de sensibilisations de sa structure. Ces élans sont davantage encouragés par le conseiller chargé de la jeunesse, Touré Mamadou qui a donné un message précis aux jeunes. « Ne détruisez pas par impatience tout ce que le gouvernement prépare pour vous. Tout ce qui s’annonce va connaitre une vitesse de croisière en fin d’année garce aux différents financements qui vont arriver ». Pour Fidèle Sarassoro, les démobilisés sont devenus impatients. Et ce sont donc des actions de ce genre qui peuvent les rassurer. Il n’est pas possible de créer des emplois s’il n’y a pas de sécurité. Chaque mouvement d’humeur des démobilisés, chaque braquage retarde le processus de création des emplois qui est en cours. Il appelle donc à déposer les armes pour le retour de la sécurité. Désarmez et soyez patients, le reste va venir. Après l’étape de Ferké, la tournée prenait fin à Kong avec la réintégration de 40 ex-combattants dans cette localité. Cette dernière opération n’a pu se tenir après l’attaque subie par le cortège en partance pour Kong. De ce fait, ce sont 181 hommes et femmes à Korhogo, 159 à Boundiali et 160 à Ferké qui ont reçu leurs kits de réintégration.
MD