Une plaidoirie gratuite a marqué les 10 ans de l’Ong Transparency-Justice. La cérémonie a eu lieu le jeudi 4 juillet 2013, au profit des prévenus, au cours des audiences des flagrants délits de ce même jour. A cette occasion, le représentant du 1er président de la Cour d’Appel d’Abidjan, le président Watta Babacar, a indiqué que « le gouvernement veut que la justice soit accessible aux justiciable, pour lui permettre de se défendre valablement ».
A sa suite, le 1er vice-président de l’Ong, Dagrou Théodore, a informé que « Transparency-Justice apprécie une justice indépendante, accessible et efficace. C’est notre raison d’être ». Dénonçant des pratiques assimilables à un dysfonctionnement de la justice, il a confié que l’Ong a œuvré pour influer sur le coût de la vie politique et public et pour essayer d’imprégner l’action des décideurs en matière de justice.
L’ancien Bâtonnier, Me Adjé Luc, représentant l’actuel Bâtonnier, a rappelé les beaux souvenirs de la lutte syndicale dans leur famille et féliciter leurs animateurs, pour avoir osé. Tout est parti de l’Association des jeunes Avocats de Côte d’Ivoire (Ajaci). Mais elle sera considérée comme subversive. « Parce que nos professions qui portent à leurs frontons l’indépendance, sont en réalité très réglementées dans leurs noblesses et encadrées par des traditions séculaires ». Et pourtant, cette association a su résister et s’est imposée comme incontournable de la vie du Barreau. Des années plus tard, elle a fait des émules. En effet, de jeunes Magistrats leur ont emboité le pas, pour créer l’Association syndicale de la magistrature (Asm). «Quel crime de lèse-majesté ! On connait comment cette association a survécue », a justifié l’éminent Avocat. Pour qui, Transparency-justice évoque la lutte acharnée, de par le monde, contre la corruption. « Luttons ensemble contre toutes les formes d’injustice ou la conservation de l’injustice ». Me Adjé Luc pense qu’il n’y a pas de bonne justice sans avocat. « Parce qu’il est l’éclaireur de la justice. Il apporte à la justice, sa stabilité ». Car, « le Juge qui rend la justice doit toujours être habité d’un doute. Il vous appartient de l’amener à ne pas douter et à condamner ou à ne pas condamner, en pleine connaissance de cause.
Car, la juridiction subit au quotidien, parce qu’elle est devenu une juridiction expéditive. Non pas parce que les Juges ne lui accordent pas une importance, mais parce que ce qu’on leur demande de faire à une audience de flagrant délit, est inhumain. Car, il y a toujours ce qui se dit, ce qui voit et ce qui ne se voit pas. Or, une personne qui risque sa liberté a besoin d’être instruite ». a propos de la plaidoirie, Me adjé a dit que l’«Avocat a pris sa part dans l’assistance de la défense gratuite au profit des plus défavorisés, il n’est pas toujours lié aux gains financiers. Il peut décider de ne plus assurer une défense. C’est son droit ».
Yohann Rachel
A sa suite, le 1er vice-président de l’Ong, Dagrou Théodore, a informé que « Transparency-Justice apprécie une justice indépendante, accessible et efficace. C’est notre raison d’être ». Dénonçant des pratiques assimilables à un dysfonctionnement de la justice, il a confié que l’Ong a œuvré pour influer sur le coût de la vie politique et public et pour essayer d’imprégner l’action des décideurs en matière de justice.
L’ancien Bâtonnier, Me Adjé Luc, représentant l’actuel Bâtonnier, a rappelé les beaux souvenirs de la lutte syndicale dans leur famille et féliciter leurs animateurs, pour avoir osé. Tout est parti de l’Association des jeunes Avocats de Côte d’Ivoire (Ajaci). Mais elle sera considérée comme subversive. « Parce que nos professions qui portent à leurs frontons l’indépendance, sont en réalité très réglementées dans leurs noblesses et encadrées par des traditions séculaires ». Et pourtant, cette association a su résister et s’est imposée comme incontournable de la vie du Barreau. Des années plus tard, elle a fait des émules. En effet, de jeunes Magistrats leur ont emboité le pas, pour créer l’Association syndicale de la magistrature (Asm). «Quel crime de lèse-majesté ! On connait comment cette association a survécue », a justifié l’éminent Avocat. Pour qui, Transparency-justice évoque la lutte acharnée, de par le monde, contre la corruption. « Luttons ensemble contre toutes les formes d’injustice ou la conservation de l’injustice ». Me Adjé Luc pense qu’il n’y a pas de bonne justice sans avocat. « Parce qu’il est l’éclaireur de la justice. Il apporte à la justice, sa stabilité ». Car, « le Juge qui rend la justice doit toujours être habité d’un doute. Il vous appartient de l’amener à ne pas douter et à condamner ou à ne pas condamner, en pleine connaissance de cause.
Car, la juridiction subit au quotidien, parce qu’elle est devenu une juridiction expéditive. Non pas parce que les Juges ne lui accordent pas une importance, mais parce que ce qu’on leur demande de faire à une audience de flagrant délit, est inhumain. Car, il y a toujours ce qui se dit, ce qui voit et ce qui ne se voit pas. Or, une personne qui risque sa liberté a besoin d’être instruite ». a propos de la plaidoirie, Me adjé a dit que l’«Avocat a pris sa part dans l’assistance de la défense gratuite au profit des plus défavorisés, il n’est pas toujours lié aux gains financiers. Il peut décider de ne plus assurer une défense. C’est son droit ».
Yohann Rachel