La première Fédération Ivoirienne des Industries du Textile, de l’habillement et des accessoires de mode (Fiitha) a tenu récemment une conférence de presse à l’hôtel Novotel sise au Plateau. Cette conférence co-animée par la présidente du Fiitha, Karine Tanoh et Carole Toutoupko, chef de cabinet au ministère du commerce de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises avait pour objectif de créer un cadre de concertation et d’échange propice au développement des entreprises membres; de satisfaire les besoins d’information et de données sur le secteur du textile et de l’habillement et d’assurer la représentation des membres de la fédération vis-à-vis de l’administration.
Selon Karine Tanoh, la fédération se propose d’engager des discussions avec le gouvernement ainsi que les partenaires au développement. « Pour cela, il sera mis en place un cadre d’échanges de propositions pour une future stratégie de développement de l’industrie du textile, de l’habillement couvrant les axes réglementaires de l’industrie, une plateforme d’échange avec les partenaires au développement en vue d’étudier les axes d’exécution des programmes portés par ces derniers, un programme national de sensibilisation en faveur des différents acteurs du secteur», a-t-elle ajouté. Elle a aussi indiqué qu’il est impératif, «d’encourager la transformation locale, de sorte à assurer la couverture de la demande nationale plutôt que de se contenter d’exporter du coton brut. La favorisation de la fabrication de tissus industriels et artisanaux destinée à l’industrie du vêtement en passant par la relance des industries de filature». Quant à Carole Toutoupko, elle a déclaré que le ministère du Commerce de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises s’engage à trouver une solution aux préoccupations des artisans. Il s’agit des problèmes de formation et de renforcement des capacités, de site de recasement et l’accès aux moyens, du Code de l’artisanat au plan de l’Uemoa et du projet de loi sur les petites et moyennes entreprises. Nous voulons aussi que les banques répondent plus aux artisans et il y aura une structure d’appui», a-t-elle précisé.
S.P
Selon Karine Tanoh, la fédération se propose d’engager des discussions avec le gouvernement ainsi que les partenaires au développement. « Pour cela, il sera mis en place un cadre d’échanges de propositions pour une future stratégie de développement de l’industrie du textile, de l’habillement couvrant les axes réglementaires de l’industrie, une plateforme d’échange avec les partenaires au développement en vue d’étudier les axes d’exécution des programmes portés par ces derniers, un programme national de sensibilisation en faveur des différents acteurs du secteur», a-t-elle ajouté. Elle a aussi indiqué qu’il est impératif, «d’encourager la transformation locale, de sorte à assurer la couverture de la demande nationale plutôt que de se contenter d’exporter du coton brut. La favorisation de la fabrication de tissus industriels et artisanaux destinée à l’industrie du vêtement en passant par la relance des industries de filature». Quant à Carole Toutoupko, elle a déclaré que le ministère du Commerce de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises s’engage à trouver une solution aux préoccupations des artisans. Il s’agit des problèmes de formation et de renforcement des capacités, de site de recasement et l’accès aux moyens, du Code de l’artisanat au plan de l’Uemoa et du projet de loi sur les petites et moyennes entreprises. Nous voulons aussi que les banques répondent plus aux artisans et il y aura une structure d’appui», a-t-elle précisé.
S.P
