687 milliards de FCFA de recettes attendues par la Direction générale des Impôts (DGI) pour le premier semestre, 690,6 milliards de FCFA obtenues. Soit une plus value de 3,6 milliards de FCFA. Ces chiffres ont été publiés hier, par le Directeur général des Impôts, Pascal Kouakou Abinan, lors d’un séminaire bilan de la DGI. Lors de cette rencontre qui a eu lieu dans un hôtel, au Plateau, le DG des Impôts a félicité ses collaborateurs qui ont permis la réalisation de ces résultats qu’il a qualifiés de ’’globalement satisfaisants’’. « Ce résultat partiel ne doit pas cependant nous mener à l’autosatisfaction démesurée. Il doit au contraire, nous faire comprendre que rien de solide et durable ne s’obtient sans effort et la mise en place d’une bonne organisation de travail », a soutenu Kouakou Abinan. Il a donc invité les agents des Impôts à poursuivre ’’avec la même détermination le travail commencé afin de relever les défis futurs et surtout respecter l’engagement national de la DGI de contribuer effectivement aux recettes de l’année 2013 à hauteur au minimum de 1 410 milliards de FCFA’’. Le DG des Impôts a fait savoir que parmi les bons points qui ont permis de réaliser ce résultat, figurent en bonne place le relèvement du niveau de la TVA. Toutefois, il a souhaité plus d’efforts car la DGI a enregistré au cours des six premiers mois, une moins value de plus 7 milliards dans ce secteur. «La fraude sur cet impôts demeure encore vivace malgré la mise œuvre du plan d’action revisé en 2012 ainsi que la surveillance plus soutenue de cet impôt par la cellule de gestion et les brigades de TVA créées à cet effet », a-t-il expliqué. En outre, Kouakou Abinan a demandé qu’une place prépondérante soit réservée à la mise en œuvre de mesures adéquates pour l’élargissement de l’assiette et la maîtrise de tous les fichiers disponibles. Aussi, propose-t-il entre autres, l’exploitation des données disponibles en l’état actuel à la sous direction de l’infocentre, le contrôle de l’application de la facture normalisée. En invitant ses collaborateurs à la fermeté et à procéder à la fermeture de toutes les entreprises qui ne respecteront pas le principe de la délivrance de la facture normalisée.
JEA
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