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Économie Publié le lundi 8 juillet 2013 | APA

10% du budget 2014 de la Côte d’Ivoire seront alloués au secteur agricole

© APA Par Atapointe
Visite d`Etat dans le district des Savanes: Le Président Alassane Ouattara à Ferkessédougou
Dimanche 7 juillet 2013. Le Président de la Republique, Alassane Ouattara a échangé avec les populations de Ferkessédougou au cours d`un meeting, en présence du Président de l`Assemblée nationale et de plusieurs membres du gouvernement.
Korhogo (Côte d'Ivoire) - Quelque 10% du budget 2014 de l'Etat de Côte d'Ivoire seront alloués au secteur agricole, a annoncé dimanche à Korhogo dans l'extrême Nord du pays, le Président Alassane Ouattara, au cours d'une rencontre avec plus de 1000 opérateurs économiques du monde agricole issus des filières coton, anacarde, mangue, canne à sucre et maraichère.

"La Côte d'Ivoire s'est rapidement développée grâce à l'agriculture que feu Félix Houphouët-Boigny a très tôt érigé au rang de priorité des priorités", a rappelé M. Ouattara, ajoutant que l'agriculture est la première source de création de richesse et pourvoyeuse d'emplois en Côte d'Ivoire.

Selon les statistiques, l'agriculture représente le tiers de la richesse nationale et emploie les deux tiers de la population ivoirienne. " 3 ivoiriens sur 4 qui sont considérés comme pauvres vivent dans le milieu rural", a-t-il ajouté.

C'est pourquoi, a expliqué le Chef de l'Etat ivoirien, le gouvernement a pris des reformes pour faire en sorte que la plus grande partie des richesses issues de l'agriculture reviennent aux producteurs.

Pour remédier aux difficultés du secteur agricole, le Programme national d'investissement agricole (PNIA) a été mis en place avec pour objectif de mobiliser plus de 2000 milliards de fcfa, de créer des emplois pour 2,4 millions de personnes et sortir ainsi 6 millions de personnes de la pauvreté.

Dans le même élan, le gouvernement a décidé le mardi dernier à l'issue d'un Conseil des ministres tenu à Korhogo, de la mise en place du Conseil de gestion de la filière coton-anacarde. Cette reforme permettra aux opérateurs de cette filière de percevoir désormais 60% au moins du prix de leur produit à l'international.

Pour l'anacarde, le taux de transformation va passer de 5 à 35% d'ici 2016, selon Alassane Ouattara qui entend prendre des mesures fiscales importantes pour faciliter cette transformation locale. S'agissant des cultures vivrières, 27 milliards de fcfa sont prévus pour la réalisation des barrages.

D'autres efforts portant sur l'amélioration de la production de riz, la réhabilitation des routes, le stockage des produits, les conflits paysans-éleveurs ont été également annoncés par M. Ouattara qui achève ce lundi une visite d'Etat d'une semaine dans le district des Savanes composé des régions de Poro (Korhogo), de Tchologo (Ferkéssédougou) et de Bagoué (Boundiali).
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