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Économie Publié le mardi 9 juillet 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Port autonome d’Abidjan / Attribution du 2ème quai à conteneurs : La Banque mondiale rejette les griefs contre Bolloré

La représentation locale de la Banque mondiale à Abidjan est en phase avec l’Autorité nationale de régulation des marchés publics et les autorités ivoiriennes dans la gestion du dossier de concession au Consortium APM-Bouygues-Bolloré du 2ème terminal à conteneurs, au port autonome d’Abidjan. Cette position a été exprimée le Samedi 6 Juillet dernier, dans les locaux de la Ligue africaine contre la corruption, par Maurice Adoni, le spécialiste en passation des marchés de la mission résidente de la Banque mondiale à Abidjan. Selon Maurice Adoni, la mission résidente de la Banque mondiale a rencontré les responsables de l’Autorité nationale de régulation des marchés publics pour en savoir davantage sur le problème posé, eu égard aux lois ivoiriennes applicables en la matière. « La question qui se posait était de savoir si la décision de l’ANRMP était fondée. Après investigation, il se trouve que l’un des griefs formulés contre Bolloré consistait à dire qu’étant attributaire d’un premier quai, l’entreprise ne devait pas l’être pour le second. Il fallait donc rechercher dans le dossier d’appel d’offres ce qui était indiqué à ce sujet. On s’est rendu compte qu’il n’était pas indiqué dans le dossier que l’attributaire d’un premier marché ne devait pas y soumissionner. Si on doit empêcher cette entreprise de participer, il faut qu’elle soit frappée par une sanction spéciale » explique l’expert, qui est un collaborateur de Madani Tall, le représentant-résident en Côte d’Ivoire de la Banque mondiale. Selon lui c’est au moment ou Bolloré postulait que des plaintes, ou des préalables devaient auraient dû être formulées, et non lorsque l’entreprise a été déclarée vainqueur. Pour sa part, M Paulin Konan, SG adjoint chargé des études et de la définition des politiques de l’Anrmp a estimé que la décision déboutant les plaignants et les adversaires de Bolloré était fondée. « Le libre accès à la commande publique, l’interdiction de toute discrimination et la libre concurrence, principe fondateurs de l’article 9 du code des marchés publics ont été respectés », a-t-il expliqué avant d’ajouter que sa structure n’est pas compétente pour connaître des questions liées à la concurrence évoquée par les plaignants.

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