Ils étaient supposés être sous la protection des Nations unies, comme l’Organisation l’avait promis. Transportés à l’hôtel La Nouvelle Pergola par les véhicules de l’Onu, 25 anciens collaborateurs ou proches, ou encore présumés tels de Laurent Gbagbo se sont retrouvés, le 9 juillet 2011, dans la prison de Boundiali. Gilbert Aké N’Gbo, Désiré Dallo, Mahan Gahé Basile, Pr. Georges Armand Ouégnin et autres ayant bénéficié d’une liberté provisoire, 5 continuent de subir le calvaire d’une réclusion injuste, dont 4 à Boundiali. Le mardi 9 juillet dernier, cela faisait 2 années que la prison de cette ville du nord s’est refermée sur ces hauts cadres du pays. Il s’agit de l’ex- ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé, du gouverneur Henri Philipe Dakoury-Tabley, de l’honorable Sokouri Bohui et de Séka Obodji, l’ex-Dg du Centre des œuvres universitaires. Le 5ème, le général Vagba Faussignaux, étant détenu dans une autre prison. Innocentes victimes d’une justice aveugle et déséquilibrée, ces personnes bouclent 2 ans d’emprisonnement sans être passés devant un juge dans la prison de Boundiali. Pour l’ensemble des 25, il y a aussi 2 ans qu’ils ont été placés sous mandat de dépôt sans jugement.
En réalité, la procédure initiée à l’encontre de ces cadres, sous le prétexte de la crise postélectorale, est un moyen pour Alassane Dramane Ouattara de les maintenir en prison pendant qu’il gouverne. Parce que quand la justice est prise en otage, elle peut fournir des moyens de répression et d’oppression. Le régime a peur de se retrouver sur la même scène politique que ses prisonniers et utilise la justice comme prétexte pour isoler ses adversaires. Imaginez Affi N’Guessan, Simone Gbagbo, Alcide Djédjé, Sokouri Bohui… et tous ces hommes politiques de grande classe dans l’opposition… Bref, cela fait donc 2 ans que Sokouri, Dakoury, Djédjé et Séka, des prisonniers politiques, sont dans la Maison d’arrêt et de correction de Boundiali. Après le départ en liberté provisoire des 20 autres, leur calvaire s’est accentué.
Désormais, le gouverneur Dakoury-Tabley, Sokouri Bohui, Alcide Djédjé, Séka Obodji sont dans la même prison que de nombreux prisonniers de droit commun. Exposés aux risques d’une cohabitation difficile et aussi à des maladies. Depuis quelque temps, la tuberculose sévit dans ce milieu mal famé. Certains prisonniers de droit commun atteints par la maladie n’ont pu être évacués pour être pris en charge comme il faut. Selon des sources médicales, les personnes atteintes ont été placées en isolement dans la même prison, avec tous les risques de contagion que cela comporte.
Depuis deux années que dure cette galère, personne n’arrive à comprendre pourquoi Alassane Dramane Ouattara a décidé de gouverner contre une partie des Ivoiriens. Après deux années de souffrance, d’angoisse et de misère infligées à ceux-ci, il n’est manifestement pas satisfait. La Côte d’Ivoire compte 708 prisonniers politiques et plus de 80 000 exilés et déplacés.
Armand Bohui
En réalité, la procédure initiée à l’encontre de ces cadres, sous le prétexte de la crise postélectorale, est un moyen pour Alassane Dramane Ouattara de les maintenir en prison pendant qu’il gouverne. Parce que quand la justice est prise en otage, elle peut fournir des moyens de répression et d’oppression. Le régime a peur de se retrouver sur la même scène politique que ses prisonniers et utilise la justice comme prétexte pour isoler ses adversaires. Imaginez Affi N’Guessan, Simone Gbagbo, Alcide Djédjé, Sokouri Bohui… et tous ces hommes politiques de grande classe dans l’opposition… Bref, cela fait donc 2 ans que Sokouri, Dakoury, Djédjé et Séka, des prisonniers politiques, sont dans la Maison d’arrêt et de correction de Boundiali. Après le départ en liberté provisoire des 20 autres, leur calvaire s’est accentué.
Désormais, le gouverneur Dakoury-Tabley, Sokouri Bohui, Alcide Djédjé, Séka Obodji sont dans la même prison que de nombreux prisonniers de droit commun. Exposés aux risques d’une cohabitation difficile et aussi à des maladies. Depuis quelque temps, la tuberculose sévit dans ce milieu mal famé. Certains prisonniers de droit commun atteints par la maladie n’ont pu être évacués pour être pris en charge comme il faut. Selon des sources médicales, les personnes atteintes ont été placées en isolement dans la même prison, avec tous les risques de contagion que cela comporte.
Depuis deux années que dure cette galère, personne n’arrive à comprendre pourquoi Alassane Dramane Ouattara a décidé de gouverner contre une partie des Ivoiriens. Après deux années de souffrance, d’angoisse et de misère infligées à ceux-ci, il n’est manifestement pas satisfait. La Côte d’Ivoire compte 708 prisonniers politiques et plus de 80 000 exilés et déplacés.
Armand Bohui