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Économie Publié le jeudi 11 juillet 2013 | Le Patriote

Procès de la filiere cafe-cafe : 20 ans requis contre Amouzou, Bayou, Kili…

Le Procureur Fernand Oulaye a clôturé hier, à la salle d'audience du Tribunal de première instance d'Abidjan, son long et redondant réquisitoire dans le cadre du procès des ex-barons de la filière café-cacao et de certains de leurs collaborateurs. Dernière ligne droite donc pour les 27 prévenus poursuivis pour « détournement de fonds, escroquerie, abus de biens sociaux, abus de confiance et faux et usage de faux en écriture privée de commerce et de banque ». Et dont la défense entamera à partir du 15 juillet prochain, ses plaidoiries. Hier donc, le Procureur a continué à situer la responsabilité de certains prévenus dans les infractions de «Faux et usage de faux en écriture privée de commerce et de banque et d'escroquerie ». Définissant ces infractions comme étant ''une altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accompli par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d'expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'établir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des conséquences juridiques''. Aussi a-t-il démontré que le fait, soit par l'usage d'un faux nom ou d'une fausse qualité, soit par l'abus d'une qualité vraie, soit par l'emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d'un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge, est un acte faux. Alors en répression, le ministère public a requis 20 ans de prison pour les prévenus déclarés coupables dans les cinq infractions pour lesquelles ils sont poursuivis. Il s'agit de Henri Amouzou, ex-président du comité de gestion du Fdpcc, Théophile Kouassi, ex-secrétaire exécutif du Fdpcc, Mme Angéline Kili, anciennement présidente du conseil d'administration du FRC, Firmin Kouakou, directeur général de ladite structure, Jean Claude Bayou, ancien directeur général du Fgccc. Le représentant du Parquet a également demandé au Tribunal de le condamner à 20 ans de prison, dans cette catégorie de peine, Moussa Bado, ex-président de la Forexi, Diomandé Sindou, expert comptable, Ayié Gabriel, Obodji Roseline, directeur financier du FDPCC. Pour d'autres prévenus déclarés coupables dans au moins quatre ou trois infractions, le Procureur a requis la peine de 10 ans de prison. Il s'agit entre autres de Gnamien N'Guessan, Amon Jean Claude de NYCC. Lucien Tapé Do, ancien président de la BCC, Placide Zoungrana, ex-président du Conseil d'administration de l'ARCC, Didier Gbogou, ex-directeur exécutif de l'ARCC, Mme Agbalessi, Mensah Viviane, Souanga Koffi, Okaigny Okaigny, Mme Aka épouse Elloh à eux, le ministère public a requis 5 ans de prison. Quant à Mangoua Koffi Jacques, ancien président du conseil d'administration du Fgccc et quatre prévenus, le Procureur Oulaye Fernand a requis la relaxe et ordonné la fin des poursuites. Intervenant, le président du Tribunal, Hamed Coulibaly a invité les prévenus à la sérénité et au calme parce que «le réquisitoire du Procureur n'est qu'une demande ». «Il n'y a pas encore de décision. Et le fait que le ministère public ordonne la relaxe pour un prévenu, ne signifie pas la fin des poursuites », précise-t-il. En attendant le début lundi prochain des plaidoiries des avocats de la défense.
Jean Eric ADINGRA
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