ABIDJAN - La problématique environnementale se pose avec acuité en Côte d'Ivoire où la dégradation du couvert forestier a atteint des proportions alarmantes.
Les autorités forestières du pays et les organisations non gouvernementales tentent depuis plusieurs mois de conjuguer leurs efforts pour trouver une solution idoine au phénomène de la déforestation.
A plusieurs occasions, le gouvernement ivoirien des Eaux et Forêts a tiré la sonnette d'alarme, faisant état du sinistre dans lequel baigne la forêt ivoirienne et plaidant pour un plan d'urgence.
"Il convient de mener des actions d'envergure pour que la Côte d'Ivoire retrouve son statut de pays forestier", a noté le ministre des Eaux et Forêts Mathieu Babaut Darret lors d'une récente rencontre avec des acteurs du secteur.
Pour celui-ci, la reconstitution du couvert forestier se présente aujourd'hui comme une urgence, avec en prime le reboisement.
REBOISEMENTS POPULAIRES
La promotion du reboisement se présente ainsi comme une nécessité et plusieurs acteurs tentent de s'impliquer dans des opérations d'envergure à travers le pays.
Des opérations se sont ainsi succédé sur le terrain, dans la perspective de faire renaître la Côte d'Ivoire végétale.
Sous la houlette des forestières, plusieurs arbres ont été plantés par les populations dans différentes régions du pays.
Au nombre de celles-ci figurent les grandes opérations de reboisement entamée à Yamoussoukro (centre), Bocanda (centre), Korhogo (nord), Akoupé (sud) et dans bien d'autres régions du pays.
"Il faut des actions concrètes de ce genre pour gagner le pari de redonner au pays son statut forestier", explique le capitaine de la police forestière Konan Kouakou.
Pour sa part, le directeur général de la Société pour le développement des forêts de Côte d'Ivoire (SODEFOR), Mamadou Sangaré fait état de la nécessité de conjuguer les efforts pour atteindre l'objectif fixé de réhabiliter 20.000 Hectares d'ici à 2015.
Le responsable de la SODEFOR qui invite les partenaires au développement à appuyer l'initiative évoque la mobilisation des énergies pour sauver les forêts du pays.
LA MENACE DU DÉSERT
A en croire des experts, la menace du désert est réelle et des mesures d'envergue s'imposent pour la freiner.
Les autorités ivoiriennes qui ont pris la menace au sérieux tentent de multiplier des actions d'information et de sensibilisation.
"Le désert est à nos portes. Nous devons planter des arbres et continuer à agir pour préserver notre patrimoine forestier", indique le ministre ivoirien de l'Environnement Rémi Allah Kouadio,
Selon le ministre, les sécheresses ont occasionné d'importants feux de brousse qui ont dévasté plus de 110 000 hectares de plantations de café et de cacao dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial et plus de 67 000 hectares de forêt.
"Plus de 70% de la population dépendant des cultures de subsistance est menacée par la sécheresse", précise-t-il.
Environ six millions d'hectares de terre agricole disparaissent chaque année à cause de la progression de la désertification, soulignent pour leur part les Nations unies.
ALLIER SENSIBILISATION ET RÉPRESSION
La forêt ivoirienne disparaît aujourd'hui à un rythme effréné, exposant ainsi le pays à un péril écologique dont les signes annonciateurs tels que le réchauffement climatique, la faiblesse de la pluviométrie et des rendements agricoles sont perceptibles.
Pour les autorités ivoiriennes, la lutte contre la dégradation des terres, la désertification et les effets de la sécheresse est "l'affaire de tous et nécessite par conséquent une participation active de tous les acteurs".
De leur avis, une coopération intense à tous les niveaux de décisions et d'actions est également nécessaire.
Après une longue période de sensibilisation, les autorités viennent ainsi d'opter pour la répression, à l'image des opérations de déguerpissement des occupants illégaux des forêts classées, et des sanctions à l'encontre des destructeurs des forêts, ces fossoyeurs qui s'adonnaient à une exploitation abusive du couvert végétal.
Les autorités forestières du pays et les organisations non gouvernementales tentent depuis plusieurs mois de conjuguer leurs efforts pour trouver une solution idoine au phénomène de la déforestation.
A plusieurs occasions, le gouvernement ivoirien des Eaux et Forêts a tiré la sonnette d'alarme, faisant état du sinistre dans lequel baigne la forêt ivoirienne et plaidant pour un plan d'urgence.
"Il convient de mener des actions d'envergure pour que la Côte d'Ivoire retrouve son statut de pays forestier", a noté le ministre des Eaux et Forêts Mathieu Babaut Darret lors d'une récente rencontre avec des acteurs du secteur.
Pour celui-ci, la reconstitution du couvert forestier se présente aujourd'hui comme une urgence, avec en prime le reboisement.
REBOISEMENTS POPULAIRES
La promotion du reboisement se présente ainsi comme une nécessité et plusieurs acteurs tentent de s'impliquer dans des opérations d'envergure à travers le pays.
Des opérations se sont ainsi succédé sur le terrain, dans la perspective de faire renaître la Côte d'Ivoire végétale.
Sous la houlette des forestières, plusieurs arbres ont été plantés par les populations dans différentes régions du pays.
Au nombre de celles-ci figurent les grandes opérations de reboisement entamée à Yamoussoukro (centre), Bocanda (centre), Korhogo (nord), Akoupé (sud) et dans bien d'autres régions du pays.
"Il faut des actions concrètes de ce genre pour gagner le pari de redonner au pays son statut forestier", explique le capitaine de la police forestière Konan Kouakou.
Pour sa part, le directeur général de la Société pour le développement des forêts de Côte d'Ivoire (SODEFOR), Mamadou Sangaré fait état de la nécessité de conjuguer les efforts pour atteindre l'objectif fixé de réhabiliter 20.000 Hectares d'ici à 2015.
Le responsable de la SODEFOR qui invite les partenaires au développement à appuyer l'initiative évoque la mobilisation des énergies pour sauver les forêts du pays.
LA MENACE DU DÉSERT
A en croire des experts, la menace du désert est réelle et des mesures d'envergue s'imposent pour la freiner.
Les autorités ivoiriennes qui ont pris la menace au sérieux tentent de multiplier des actions d'information et de sensibilisation.
"Le désert est à nos portes. Nous devons planter des arbres et continuer à agir pour préserver notre patrimoine forestier", indique le ministre ivoirien de l'Environnement Rémi Allah Kouadio,
Selon le ministre, les sécheresses ont occasionné d'importants feux de brousse qui ont dévasté plus de 110 000 hectares de plantations de café et de cacao dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial et plus de 67 000 hectares de forêt.
"Plus de 70% de la population dépendant des cultures de subsistance est menacée par la sécheresse", précise-t-il.
Environ six millions d'hectares de terre agricole disparaissent chaque année à cause de la progression de la désertification, soulignent pour leur part les Nations unies.
ALLIER SENSIBILISATION ET RÉPRESSION
La forêt ivoirienne disparaît aujourd'hui à un rythme effréné, exposant ainsi le pays à un péril écologique dont les signes annonciateurs tels que le réchauffement climatique, la faiblesse de la pluviométrie et des rendements agricoles sont perceptibles.
Pour les autorités ivoiriennes, la lutte contre la dégradation des terres, la désertification et les effets de la sécheresse est "l'affaire de tous et nécessite par conséquent une participation active de tous les acteurs".
De leur avis, une coopération intense à tous les niveaux de décisions et d'actions est également nécessaire.
Après une longue période de sensibilisation, les autorités viennent ainsi d'opter pour la répression, à l'image des opérations de déguerpissement des occupants illégaux des forêts classées, et des sanctions à l'encontre des destructeurs des forêts, ces fossoyeurs qui s'adonnaient à une exploitation abusive du couvert végétal.