Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a procédé le vendredi 12 juillet sur le site du Vitib de Grand-Bassam au lancement des travaux de la deuxième phase d’implantation de la fibre optique à travers la Côte d’Ivoire, a annoncé l’AIP.
Comme son prédécesseur Jeannot Kouadio-Ahoussou l’avait fait en juillet 2012 à San-Pedro pour la première phase qui concernait l’ouest, le Premier ministre a expliqué l’importance de ce projet qui présente des enjeux à la fois économique, social, politique voire stratégique. Raison pour laquelle, le Président de la République Alassane Ouattara place au rang de priorité le projet de fibre optique haut débit. Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Bruno Koné, convaincu que les TIC sont assurément un catalyseur pour l’émergence de la Côte d’Ivoire, a fait observer qu’«investir dans les TIC, c’est investir dans le futur». Le chef du projet, Euloge Soro a présenté les caractéristiques de l’infrastructure dont les travaux vont durer 8 mois. Il s’agit de la transmission à base de fibres optiques, fortement maillées, qui viendra en complément des réseaux de fibres optiques existants. D’une longueur d’environ 549 km, cette deuxième phase reliera Bassam à Bouna, via Abidjan, ce parcours suit la route nationale A1. Le "Backbone de l’Est" permettra de connecter toutes les localités au réseau de télécommunication nationale en vue de désenclaver la zone Est du territoire ivoirien. Les usagers bénéficieront ainsi de la téléphonie mobile par l’extension de la couverture des villages, la téléphonie fixe et l’Internet à haut débit (vitesse allant jusqu’à 100 mbs), à coût réduit et avec une meilleure qualité du réseau. Le projet vise, à terme, à étendre à l’intérieur du pays le projet de gouvernance électronique (E-Gouv); à louer de la capacité aux operateurs de téléphonie, aux fournisseurs d’accès internet (FAI), aux diffuseurs d’émission de TV et enfin à étendre sur tout le territoire les points de présence des opérateurs de téléphonie à des coûts d’investissements et d’exploitations moindres. L’infrastructure permettra également les applications de visioconférence haute définition, indispensables pour le télé-enseignement et la télémédecine, la télévision numérique en HD et d’autres applications innovantes que les acteurs du secteur ne manqueront pas de développer. Le coût du projet du réseau national haut débit est évalué à 106,794 milliards FCFA (soit 163 millions d’Euros) pour 6700 km financés par l’ancien Fonds national des télécommunications (FNT) et sa construction nécessitera cinq ans.
FO
Comme son prédécesseur Jeannot Kouadio-Ahoussou l’avait fait en juillet 2012 à San-Pedro pour la première phase qui concernait l’ouest, le Premier ministre a expliqué l’importance de ce projet qui présente des enjeux à la fois économique, social, politique voire stratégique. Raison pour laquelle, le Président de la République Alassane Ouattara place au rang de priorité le projet de fibre optique haut débit. Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Bruno Koné, convaincu que les TIC sont assurément un catalyseur pour l’émergence de la Côte d’Ivoire, a fait observer qu’«investir dans les TIC, c’est investir dans le futur». Le chef du projet, Euloge Soro a présenté les caractéristiques de l’infrastructure dont les travaux vont durer 8 mois. Il s’agit de la transmission à base de fibres optiques, fortement maillées, qui viendra en complément des réseaux de fibres optiques existants. D’une longueur d’environ 549 km, cette deuxième phase reliera Bassam à Bouna, via Abidjan, ce parcours suit la route nationale A1. Le "Backbone de l’Est" permettra de connecter toutes les localités au réseau de télécommunication nationale en vue de désenclaver la zone Est du territoire ivoirien. Les usagers bénéficieront ainsi de la téléphonie mobile par l’extension de la couverture des villages, la téléphonie fixe et l’Internet à haut débit (vitesse allant jusqu’à 100 mbs), à coût réduit et avec une meilleure qualité du réseau. Le projet vise, à terme, à étendre à l’intérieur du pays le projet de gouvernance électronique (E-Gouv); à louer de la capacité aux operateurs de téléphonie, aux fournisseurs d’accès internet (FAI), aux diffuseurs d’émission de TV et enfin à étendre sur tout le territoire les points de présence des opérateurs de téléphonie à des coûts d’investissements et d’exploitations moindres. L’infrastructure permettra également les applications de visioconférence haute définition, indispensables pour le télé-enseignement et la télémédecine, la télévision numérique en HD et d’autres applications innovantes que les acteurs du secteur ne manqueront pas de développer. Le coût du projet du réseau national haut débit est évalué à 106,794 milliards FCFA (soit 163 millions d’Euros) pour 6700 km financés par l’ancien Fonds national des télécommunications (FNT) et sa construction nécessitera cinq ans.
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