Face aux objectifs révisés du programme économique et financier en cours, le budget 2013 vient d'être modifié. En effet, le budget de l'Etat, pour l'exercice 2013, vient de connaitre un rectificatif et passe de 3.814 571 909 756 de Fcfa à 3. 883 769 758 228 de Fcfa, soit une hausse de 69,19 milliards de Fcfa. Ce projet de loi de finance rectificative a été adopté, hier, à l'unanimité, par la commission des affaires économiques et financières de l'Assemblée nationale. Nialé Kaba, ministre auprès du Premier ministre chargé de l'Economie et des Finances, face à ces députés, a donné les raisons de cette hausse. « Les prévisions de recettes non fiscales sont relevées avec notamment la signature de nouveaux contrats pétroliers générant des droits au profit de l'Etat. Le relèvement des droits de concession de certaines parcelles du domaine public portuaire contribue également à la révision à la hausse des objectifs des recettes non fiscales », a expliqué Nialé Kaba. Qui a précisé que le budget modificatif prend aussi en compte l'augmentation de l'appui de la Banque africaine de développement résultant des annonces faites lors du groupe consultatif. Elle a par ailleurs évoqué certains ajustements opérés dans le cadre du budget modificatif.
A savoir l'ajournement de certains projets inscrits au Plan national de développement et devant bénéficier de financement de bailleurs de fonds dans le cadre du groupe consultatif. « Les contraintes de programmation par les bailleurs de fonds des contributions indiquées ainsi que la nécessité de finaliser les études techniques de certains projets pour permettre la réalisation effective des opérations, commande l'ajournement de l'inscription desdits projets au budget 2013 », a révélé la ministre en charge de l'Economie et des Finances.
Poursuivant, elle a souligné qu' ''au titre des dépenses, en lieu et place du retrait des projets dont le financement était adossé aux ressources immédiates du groupe consultatif, sont intégrés dans le budget, de nouveaux projets dont les conventions de financement ont été signées en cours d'année et qui ont un degré de maturité avancé". Au chapitre des ressources, Nialé Kaba a indiqué que les prévisions ont été ajustées au regard de l'évolution récente de la conjoncture économique et financière. Prenant même en compte l'impact de la baisse de la production du cacao et du prix sur le marché international. Tout comme la révision de la baisse du prix de cession de la part gaz-Etat du champ CI-26. Et d'ajouter : « Ce budget modificatif intègre la suspension de la mise en œuvre de la taxe sur le profit additionnel minier en attendant la finalisation du code minier ». Une modification qui est passée comme lettre à la poste après quelques observations des députés.
JEA
A savoir l'ajournement de certains projets inscrits au Plan national de développement et devant bénéficier de financement de bailleurs de fonds dans le cadre du groupe consultatif. « Les contraintes de programmation par les bailleurs de fonds des contributions indiquées ainsi que la nécessité de finaliser les études techniques de certains projets pour permettre la réalisation effective des opérations, commande l'ajournement de l'inscription desdits projets au budget 2013 », a révélé la ministre en charge de l'Economie et des Finances.
Poursuivant, elle a souligné qu' ''au titre des dépenses, en lieu et place du retrait des projets dont le financement était adossé aux ressources immédiates du groupe consultatif, sont intégrés dans le budget, de nouveaux projets dont les conventions de financement ont été signées en cours d'année et qui ont un degré de maturité avancé". Au chapitre des ressources, Nialé Kaba a indiqué que les prévisions ont été ajustées au regard de l'évolution récente de la conjoncture économique et financière. Prenant même en compte l'impact de la baisse de la production du cacao et du prix sur le marché international. Tout comme la révision de la baisse du prix de cession de la part gaz-Etat du champ CI-26. Et d'ajouter : « Ce budget modificatif intègre la suspension de la mise en œuvre de la taxe sur le profit additionnel minier en attendant la finalisation du code minier ». Une modification qui est passée comme lettre à la poste après quelques observations des députés.
JEA