On aurait pu décerner un total satisfecit à la ligue professionnelle pour la bonne saison de la ligue 1 qui vient de baisser rideau. Mais que non. La faute à la crise à l'Africa qui est venue maculer le blanc d'une belle saison organisée par la ligue LFP d'une grosse tache noire. Et pourtant, tout était parti sur des chapeaux de roue. Le retour de la ligue 1 sur toute l'étendue du territoire s'est accentué (ASD et COK se sont installés à Bouaké, l'ASI évolue à Abengourou et Gagnoa ayant redonné vie à Biaka Boda, Yamoussoukro a continué d'accueillir la SOA et l'Afad et le Séwé est resté à domicile). Sur le plan du jeu, le public a retrouvé du beau jeu. Dans l'ensemble, toutes les équipes ont démontré qu'elles ont progressé. Ce qui a donné un championnat alléchant. En plus de cela, la fédération ivoirienne de football a mis les bouchées doubles en télévisant, en direct sur la RTI 1, les matchs phares de chaque journée. Pour couronner le tout, la LPF avait initié une caravane pour apporter plus d'ambiance sur les stades de l'intérieur. Abengourou avait été une belle expérience mais cette action a été freinée par la crise interne à l'Africa Sports. Annulant l'étape de Gagnoa et tout le reste. En effet, depuis le mois d'Aavril, l'Africa est entrée dans une crise sans précédent. Le conseil d'administration a volé en éclats. Le Président Koné Cheick Oumar, mis en minorité (4 contre 7), refuse de démissionner. S'engage alors une bataille qui l'oppose à Vagba Alexis, chef de file des dissidents qui l'ont proclamé PCA. L'Africa est au bord de la relégation en ligue 2 après un forfait face au Séwé de San Pedro. Les dirigeants vert et rouge vont pousser leur guerre jusque dans les vestiaires. Koné Cheick Oumar ira jusqu'à faire entendre un commissaire au match à Bouaké et faire intervenir un substitut du procureur à Yamoussoukro. Toute chose qui a conduit à sa suspension par la FIF pour une période d'un an assorti d'un aide avec sursis.
Organisation, retour du public et arbitrage
En dehors du couac à l'Africa, la saison professionnelle de la L1 s'est plutôt bien déroulée. Au niveau de l'organisation, l'équipe de Sory Diabaté a assuré. Bonne programmation des rencontres, accroissement de la visibilité et la promotion de cette L1 avec les rencontres en direct ont permis au football local ivoirien de franchir un pallier supplémentaire. En plus de ce premier fait, la ligue professionnelle a tenu son calendrier dans le temps pour permettre aux équipes ivoiriennes d'aborder les compétitions africaines avec des matchs de championnat dans les jambes. Ce qui a permis au Séwé de se qualifier pour la phase de poule de la ligue des champions. Un succès qui a permis à la Côte d'Ivoire de conserver ses quatre places en compétitions africaines.
L'autre fait d'arme de la FIF, est d'avoir réussi à ramener le public dans les gradins ? S'il est vrai que les matchs ne se disputent plus au Stade Félix Houphouët-Boigny, la FIF, en offrant la gratuité du spectacle a fini par remplir, presqu'à chaque rencontre, le stade Robert Champroux. Et le public s'est vite aperçu de l'avancée du niveau du football ivoirien. Néaenmoins, il faut continuer la promotion et imaginer d'autres startégies pour que définitivement, le football ivoirien retrouve son public.
Le tendon d'Achille de cette organisation reste indéniablement l'arbitrage. En dehors de quelques uns, les hommes en noir ont montré très souvent des insuffisances. Mauvaise application des règles du jeu, mauvaises interprétations des lois, mauvais placement des assistants, manque de courage… sont autant de faiblesses que l'arbitrage ivoirien traine au pied. La commission des arbitres doit mettre un accent particulier sur la formation pour que le jeu et la prestation des juges évoluent ensemble.
Koné Lassiné
Organisation, retour du public et arbitrage
En dehors du couac à l'Africa, la saison professionnelle de la L1 s'est plutôt bien déroulée. Au niveau de l'organisation, l'équipe de Sory Diabaté a assuré. Bonne programmation des rencontres, accroissement de la visibilité et la promotion de cette L1 avec les rencontres en direct ont permis au football local ivoirien de franchir un pallier supplémentaire. En plus de ce premier fait, la ligue professionnelle a tenu son calendrier dans le temps pour permettre aux équipes ivoiriennes d'aborder les compétitions africaines avec des matchs de championnat dans les jambes. Ce qui a permis au Séwé de se qualifier pour la phase de poule de la ligue des champions. Un succès qui a permis à la Côte d'Ivoire de conserver ses quatre places en compétitions africaines.
L'autre fait d'arme de la FIF, est d'avoir réussi à ramener le public dans les gradins ? S'il est vrai que les matchs ne se disputent plus au Stade Félix Houphouët-Boigny, la FIF, en offrant la gratuité du spectacle a fini par remplir, presqu'à chaque rencontre, le stade Robert Champroux. Et le public s'est vite aperçu de l'avancée du niveau du football ivoirien. Néaenmoins, il faut continuer la promotion et imaginer d'autres startégies pour que définitivement, le football ivoirien retrouve son public.
Le tendon d'Achille de cette organisation reste indéniablement l'arbitrage. En dehors de quelques uns, les hommes en noir ont montré très souvent des insuffisances. Mauvaise application des règles du jeu, mauvaises interprétations des lois, mauvais placement des assistants, manque de courage… sont autant de faiblesses que l'arbitrage ivoirien traine au pied. La commission des arbitres doit mettre un accent particulier sur la formation pour que le jeu et la prestation des juges évoluent ensemble.
Koné Lassiné