D'ici à six ans, la Chine pourrait octroyer dix milliards de dollars de prêts à la Côte d'Ivoire pour financer de grands projets d'infrastructures.
Selon Albert Mabri Toikeusse, ministre chargé du Plan et du Développement, interrogé par l’agence [I]Bloomberg[/I], la Chine pourrait prêter 10 milliards de dollars à la Côte d’Ivoire à des taux préférentiels sur les six prochaines années afin de financer des projets d’infrastructures. Un montant deux fois plus important que l’annonce faite par le président Ouattara il y a un an lors de son retour de Pékin.
La majorité des prêts concessionnels sera octroyée par Exim Bank, augmentant encore les passations de contrats publics de gré à gré en Côte d’Ivoire, Pékin exigeant que les travaux soient réalisés par des groupes chinois. Contacté par [I]Bloomberg[/I], le conseiller économique chinois Lu Pang n’a pas souhaité commenter l’information. Environ 2,5 milliards de dollars seront consacrés à l’expansion du port d’Abidjan qui, outre la Côte d’Ivoire, dessert également le Mali et le Burkina Faso.
Deux autres milliards devraient être utilisés pour construire une voie ferrée entre la ville de Man, située non loin de la frontière guinéenne, et San Pedro, le second port du pays. Toujours dans l’Ouest, l’entreprise chinoise Sinohydro a commencé la construction du barrage hydroélectrique de Soubré, d’une puissance de 275 megawatts pour un montant de 500 millions de dollars. Au mois de janvier, la Chine avait également accordé un financement de 120 millions d’euros destiné à la réalisation de l’autoroute entre Abidjan et Grand Bassam. Cent millions d’euros avaient déjà été octroyés en 2012 pour renforcer l’approvisionnement en eau potable de la capitale à partir de la nappe de Bonoua.
Le partenariat entre le Chine et la Côte d’Ivoire a débuté dans les années 1990 par le financement de projets relativement modestes comme le périmètre rizicole de Divo, la construction du palais de la culture ou de l'hôpital de Gagnoa (9 millions de dollars). Si l’Empire du Milieu est depuis largement monté en puissance, ses intérêts restent pour le moment cantonnés au secteur du BTP.
Interrogé par [I]Jeune Afrique[/I] au mois d’avril, Pang Lu n’envisageait pas d’inciter ses concitoyens à investir dans les domaines pétrolier, minier ou même agricole à l’exception de la fourniture d’intrants ou de produits phytosanitaires. Une trentaine d’entreprises chinoises, pour la plupart publiques, seraient actuellement présentes en Côte d’Ivoire. « Nous sommes encore très loin des Français », précisait-il alors.
Selon Albert Mabri Toikeusse, ministre chargé du Plan et du Développement, interrogé par l’agence [I]Bloomberg[/I], la Chine pourrait prêter 10 milliards de dollars à la Côte d’Ivoire à des taux préférentiels sur les six prochaines années afin de financer des projets d’infrastructures. Un montant deux fois plus important que l’annonce faite par le président Ouattara il y a un an lors de son retour de Pékin.
La majorité des prêts concessionnels sera octroyée par Exim Bank, augmentant encore les passations de contrats publics de gré à gré en Côte d’Ivoire, Pékin exigeant que les travaux soient réalisés par des groupes chinois. Contacté par [I]Bloomberg[/I], le conseiller économique chinois Lu Pang n’a pas souhaité commenter l’information. Environ 2,5 milliards de dollars seront consacrés à l’expansion du port d’Abidjan qui, outre la Côte d’Ivoire, dessert également le Mali et le Burkina Faso.
Deux autres milliards devraient être utilisés pour construire une voie ferrée entre la ville de Man, située non loin de la frontière guinéenne, et San Pedro, le second port du pays. Toujours dans l’Ouest, l’entreprise chinoise Sinohydro a commencé la construction du barrage hydroélectrique de Soubré, d’une puissance de 275 megawatts pour un montant de 500 millions de dollars. Au mois de janvier, la Chine avait également accordé un financement de 120 millions d’euros destiné à la réalisation de l’autoroute entre Abidjan et Grand Bassam. Cent millions d’euros avaient déjà été octroyés en 2012 pour renforcer l’approvisionnement en eau potable de la capitale à partir de la nappe de Bonoua.
Le partenariat entre le Chine et la Côte d’Ivoire a débuté dans les années 1990 par le financement de projets relativement modestes comme le périmètre rizicole de Divo, la construction du palais de la culture ou de l'hôpital de Gagnoa (9 millions de dollars). Si l’Empire du Milieu est depuis largement monté en puissance, ses intérêts restent pour le moment cantonnés au secteur du BTP.
Interrogé par [I]Jeune Afrique[/I] au mois d’avril, Pang Lu n’envisageait pas d’inciter ses concitoyens à investir dans les domaines pétrolier, minier ou même agricole à l’exception de la fourniture d’intrants ou de produits phytosanitaires. Une trentaine d’entreprises chinoises, pour la plupart publiques, seraient actuellement présentes en Côte d’Ivoire. « Nous sommes encore très loin des Français », précisait-il alors.