Les plaidoiries de la défense étaient, hier mercredi 17 juillet 2013 à leur 3ème journée avec les avocats de l’ex-Frc (Fonds de régulation et de contrôle café-cacao).
Me Diomandé Vakoungbè, avocat de Firmin Kouakou (Dg de l’ex-Frc) a longuement plaidé pour son client sur toutes les 5 infractions de ‘’ Détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou commerce’’, pour lesquelles celui-ci est poursuivi. Puis, il a démontré que tous les éléments constitutifs de ces infractions ne sont pas réunis. C’est pourquoi, il a demandé la relaxe de son client contre lequel le procureur Fernand Oulaye a requis 20 ans de prison. Toutefois, l’avocat a omis de parler de l’infraction relative à l’usine de Fulton (aux Etats-Unis) qui a coûté, selon Firmin Kouakou, 23 milliards de francs Cfa. A contrario, Me Bilé Aka Joachim, bâtonnier en exercice et avocat d’Angeline Lahon Kili (Pca de l’ex-Frc) a déclaré à haute et intelligible voix que l’élément déclencheur de ce procès est l’affaire de l’usine de Fulton qui a capoté. Selon le bâtonnier Bilé, si l’affaire Fulton avait marché, ce procès n’aurait pas existé. En outre, il a précisé que le procès est prescrit parce que les premières poursuites datent de juin 2007. Pour lui, les poursuites dont font l’objet tous les prévenus, ne tiennent pas parce que ce n’est pas l’argent de l’Etat qu’ils ont géré. Dans sa logique, le bâtonnier a indiqué que l’Etat garde son argent au Trésor Public et non avec des structures ou des individus. C’est pourquoi, il a demandé à Ahmed Coulibaly, président du tribunal de relaxer tous les prévenus. Le bâtonnier a surenchéri sa plaidoirie avec l’Article 13 du code pénal qui dit : «Le juge ne peut qualifier d’infraction et punir un fait qui n’est pas légalement défini et puni comme tel. Il ne peut prononcer d’autres peines et mesures de sûreté que celles établies par la loi et prévues pour l’infraction qu’il constate ». Revenant à la défense de sa cliente, Angeline Kili, Me Bilé Aka a souligné que celle-ci est fonctionnaire (secrétaire) à la Bceao donc, protégée par une immunité diplomatique. Rappelons que le procureur a requis 20 ans de prison contre Angeline Kili. Pour les réparations demandées par la partie civile, le bâtonnier a demandé que le tribunal les déclare irrecevables parce que l’Etat a cogéré avec les prévenus et ce n’est pas son argent. Me Jean-Jacques Allouko, avocat d’Okainy Okainy (Dg de l’usine de Fulton) contre lequel 5 ans de prison sont requis, a dit espérer lors de sa plaidoirie que son client soit blanchi. Pour lui, les 3 infractions pour lesquelles Okainy est poursuivi ne rassemblent pas tous les éléments constitutifs. En revanche, il a demandé la clémence du président pour son client. Les plaidoiries reprennent le lundi 22 juillet 2013.
M.Ouattara
Me Diomandé Vakoungbè, avocat de Firmin Kouakou (Dg de l’ex-Frc) a longuement plaidé pour son client sur toutes les 5 infractions de ‘’ Détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou commerce’’, pour lesquelles celui-ci est poursuivi. Puis, il a démontré que tous les éléments constitutifs de ces infractions ne sont pas réunis. C’est pourquoi, il a demandé la relaxe de son client contre lequel le procureur Fernand Oulaye a requis 20 ans de prison. Toutefois, l’avocat a omis de parler de l’infraction relative à l’usine de Fulton (aux Etats-Unis) qui a coûté, selon Firmin Kouakou, 23 milliards de francs Cfa. A contrario, Me Bilé Aka Joachim, bâtonnier en exercice et avocat d’Angeline Lahon Kili (Pca de l’ex-Frc) a déclaré à haute et intelligible voix que l’élément déclencheur de ce procès est l’affaire de l’usine de Fulton qui a capoté. Selon le bâtonnier Bilé, si l’affaire Fulton avait marché, ce procès n’aurait pas existé. En outre, il a précisé que le procès est prescrit parce que les premières poursuites datent de juin 2007. Pour lui, les poursuites dont font l’objet tous les prévenus, ne tiennent pas parce que ce n’est pas l’argent de l’Etat qu’ils ont géré. Dans sa logique, le bâtonnier a indiqué que l’Etat garde son argent au Trésor Public et non avec des structures ou des individus. C’est pourquoi, il a demandé à Ahmed Coulibaly, président du tribunal de relaxer tous les prévenus. Le bâtonnier a surenchéri sa plaidoirie avec l’Article 13 du code pénal qui dit : «Le juge ne peut qualifier d’infraction et punir un fait qui n’est pas légalement défini et puni comme tel. Il ne peut prononcer d’autres peines et mesures de sûreté que celles établies par la loi et prévues pour l’infraction qu’il constate ». Revenant à la défense de sa cliente, Angeline Kili, Me Bilé Aka a souligné que celle-ci est fonctionnaire (secrétaire) à la Bceao donc, protégée par une immunité diplomatique. Rappelons que le procureur a requis 20 ans de prison contre Angeline Kili. Pour les réparations demandées par la partie civile, le bâtonnier a demandé que le tribunal les déclare irrecevables parce que l’Etat a cogéré avec les prévenus et ce n’est pas son argent. Me Jean-Jacques Allouko, avocat d’Okainy Okainy (Dg de l’usine de Fulton) contre lequel 5 ans de prison sont requis, a dit espérer lors de sa plaidoirie que son client soit blanchi. Pour lui, les 3 infractions pour lesquelles Okainy est poursuivi ne rassemblent pas tous les éléments constitutifs. En revanche, il a demandé la clémence du président pour son client. Les plaidoiries reprennent le lundi 22 juillet 2013.
M.Ouattara