Le Programme présidentiel des logements sociaux rentre dans sa phase décisive avec la remise des fichiers numériques des pré-souscripteurs au Ministre de la Construction Sanogo Mamadou. Dans cet entretien, il rassure que le projet avance sérieusement.
Le Patriote : Comment le projet de logements sociaux évolue-t-il ?
Sanogo Mamadou : Le projet évolue très bien. Il va rentrer maintenant dans sa phase décisive. Tous les acteurs (promoteurs, constructeurs et banquiers) sont mobilisés pour que les demandeurs soient satisfaits.
LP : Quel sens donnez -vous à la cérémonie de remise de fichiers numériques des pré-souscripteurs ?
SM : Nous sommes satisfaits. C’est une grande réussite. C’est la toute première fois que l’Etat choisit de partir d’abord par la connaissance des demandeurs pour aller à la production des logements. Ce n’est pas une opération ordinaire. Du moment où les Ivoiriens se sont engagés en retirant un kit de logements sociaux, moyennant la somme de 30.000 FCFA, c’est dire qu’ils ont bien envie de savoir la suite donnée à leur dossier. En réalité, leurs dossiers ont fait l’objet d’un traitement rigoureux. Ils savent qu’une suite est donnée à leur requête. Dès cette semaine, ce dossier qui nous a été remis par l’équipe du Projet sera transmis d’une part, aux Promoteurs, et d’autre part, aux Banquiers. Nous rassurons nos concitoyens qu’à partir du moment où les dossiers sont chez les Promoteurs cela veut dire que quelque part, le démarrage de la production de logements en quantité n’est pas loin. L’engagement pris par le Président de la République faisait état de ce que tous les Ivoiriens puissent accéder à un toit. Nous sommes heureux de savoir que la grande partie des pré-souscripteurs sont issus du secteur formel. C’est la preuve que ces personnes qui sont les plus averties ont cru au Projet. C’est bon signe. Mais cela ne veut pas dire que ceux qui sont du secteur informel ne sont pas solvables. Non ! Dans ce pays, très souvent, on se trompe. Nos frères qui sont dans les petits commerces à Adjamé, à Abobo, qui sont un peu partout à l’intérieur du pays, contrairement à ce que nous pensons, ont assez de ressources.
LP : La plupart de pré-souscripteurs à Abidjan ont demandé des maisons. Or la disponibilité foncière fait qu’il a été décidé que les logements soient en hauteur. N’y aura-t-il pas de problème ?
SM : Le fait d’avoir présenté ces résultats de manière transparente aux Ivoiriens et d’accepter que cette présentation se fasse devant la presse, c’est que la volonté du Gouvernement ivoirien est d’être le plus transparent possible. Mais à l’impossible, nul n’est tenu. Il y a le souhait des Ivoiriens. Il faut noter qu’il y a une forte demande sur la route de Bingerville, alors que la disponibilité de terrains est peut-être ailleurs. Les Ivoiriens auront à exprimer leur choix et leur demande, mais ils ont souvent aussi exprimé deux à trois choix. Aussi bien pour le site que pour le type de maisons. C’est pourquoi nous voulons être transparents et nous voudrions dire aux Ivoiriens que compte tenu de la pression foncière et des contraintes des normes d’urbanisme, malheureusement autour d’Abidjan, 80 à 85 % des maisons seront en hauteur. Il y aura quelques maisons basses. Mais la majeure partie des maisons sera en hauteur. Par contre, à l’intérieur du pays, les demandeurs auront des maisons basses.
LP : A quand le démarrage des travaux ?
SM : Les travaux de construction des logements sociaux démarrent déjà cette semaine. Ce, avec la remise des chèques pour la purge des droits coutumiers des parcelles additionnelles acquises dans le cadre des logements sociaux. Il y aura également la remise des fichiers numériques aux banquiers et aux promoteurs. Pour être plus précis, les dates en notre possession font état de ce que courant septembre, beaucoup de promoteurs nous disent qu’ils vont nous inviter au démarrage des premiers chantiers. En tout cas, nous avons des indices qui nous montrent que cela est plus que vrai. Le Directeur des Logements Sociaux nous a également rassurés qu’on pourra véritablement démarrer les chantiers fin août voire début septembre 2013.
LP : A quand les premières maisons ?
SM : Il ne faut pas tomber dans la démagogie. Démarrer le chantier fin août ou début septembre, ne veut pas dire que les maisons seront disponibles en moins de dix mois. Une maison basse, on peut espérer l’avoir peut être courant Janvier 2014. Mais une maison en hauteur, ce sont des structures assez solides qui prennent du temps pour être mises en place et ce ne sera pas dans moins d’un an. Et lorsqu’on dit que la maison est sortie de terre, il faut aussi être transparent vis -vis des Ivoiriens. Il y a l’ensemble des travaux des VRD, de menée d’eau, d’électricité et de tout ce qui est réseaux de drainage. Il faudrait que l’on comprenne que démarrer le chantier ne veut pas dire que juste quelques mois après, les maisons seront disponibles. Je puis affirmer que courant 2014, les promoteurs les plus rapides pourront peut-être nous livrer les maisons totalement réalisées en fin 2014. Mais le plus important pour nous, c’était que le projet ait lieu. Beaucoup d’Ivoiriens étaient sceptiques. Ils se posaient la question de savoir si le projet se réaliserait un jour. Je pense que le plus important c’est aussi d’annoncer que le programme de 60.000 logements va s’étendre à près de 150.000 logements. Puisse que le Premier Ministre l’exige. Cela va véritablement démarrer très bientôt.
LP : A quand le démarrage du programme de 150.000 logements ?
SM : Il faut dire que le projet a suscité beaucoup d’engouement. Pour un objectif de 20.000 logements pour la première phase, nous avons réceptionné 54.585 dossiers. Nous passons de 60.000 à 150.000 logements. Et cette opération s’étendra jusqu’à l’extérieur de la Côte d’Ivoire. Ce vaste programme de 150.000 logements va démarrer à partir du mois d’octobre 2013. Il durera deux mois. C’est le Premier Ministre Duncan, à l’issue d’une cérémonie en Europe, qui nous a fait état de ce que plus de 100.000 de nos concitoyens désirent bénéficier d’un logement en Côte d’Ivoire. Avec cette phase, beaucoup d’Ivoiriens qui souhaitent avoir leur maison de retraite dans les villes de l’intérieur, pourront l’obtenir aisément et cela va leur revenir moins chère. Car le foncier est moins couteux dans ces villes.
Anzoumana Cissé
Le Patriote : Comment le projet de logements sociaux évolue-t-il ?
Sanogo Mamadou : Le projet évolue très bien. Il va rentrer maintenant dans sa phase décisive. Tous les acteurs (promoteurs, constructeurs et banquiers) sont mobilisés pour que les demandeurs soient satisfaits.
LP : Quel sens donnez -vous à la cérémonie de remise de fichiers numériques des pré-souscripteurs ?
SM : Nous sommes satisfaits. C’est une grande réussite. C’est la toute première fois que l’Etat choisit de partir d’abord par la connaissance des demandeurs pour aller à la production des logements. Ce n’est pas une opération ordinaire. Du moment où les Ivoiriens se sont engagés en retirant un kit de logements sociaux, moyennant la somme de 30.000 FCFA, c’est dire qu’ils ont bien envie de savoir la suite donnée à leur dossier. En réalité, leurs dossiers ont fait l’objet d’un traitement rigoureux. Ils savent qu’une suite est donnée à leur requête. Dès cette semaine, ce dossier qui nous a été remis par l’équipe du Projet sera transmis d’une part, aux Promoteurs, et d’autre part, aux Banquiers. Nous rassurons nos concitoyens qu’à partir du moment où les dossiers sont chez les Promoteurs cela veut dire que quelque part, le démarrage de la production de logements en quantité n’est pas loin. L’engagement pris par le Président de la République faisait état de ce que tous les Ivoiriens puissent accéder à un toit. Nous sommes heureux de savoir que la grande partie des pré-souscripteurs sont issus du secteur formel. C’est la preuve que ces personnes qui sont les plus averties ont cru au Projet. C’est bon signe. Mais cela ne veut pas dire que ceux qui sont du secteur informel ne sont pas solvables. Non ! Dans ce pays, très souvent, on se trompe. Nos frères qui sont dans les petits commerces à Adjamé, à Abobo, qui sont un peu partout à l’intérieur du pays, contrairement à ce que nous pensons, ont assez de ressources.
LP : La plupart de pré-souscripteurs à Abidjan ont demandé des maisons. Or la disponibilité foncière fait qu’il a été décidé que les logements soient en hauteur. N’y aura-t-il pas de problème ?
SM : Le fait d’avoir présenté ces résultats de manière transparente aux Ivoiriens et d’accepter que cette présentation se fasse devant la presse, c’est que la volonté du Gouvernement ivoirien est d’être le plus transparent possible. Mais à l’impossible, nul n’est tenu. Il y a le souhait des Ivoiriens. Il faut noter qu’il y a une forte demande sur la route de Bingerville, alors que la disponibilité de terrains est peut-être ailleurs. Les Ivoiriens auront à exprimer leur choix et leur demande, mais ils ont souvent aussi exprimé deux à trois choix. Aussi bien pour le site que pour le type de maisons. C’est pourquoi nous voulons être transparents et nous voudrions dire aux Ivoiriens que compte tenu de la pression foncière et des contraintes des normes d’urbanisme, malheureusement autour d’Abidjan, 80 à 85 % des maisons seront en hauteur. Il y aura quelques maisons basses. Mais la majeure partie des maisons sera en hauteur. Par contre, à l’intérieur du pays, les demandeurs auront des maisons basses.
LP : A quand le démarrage des travaux ?
SM : Les travaux de construction des logements sociaux démarrent déjà cette semaine. Ce, avec la remise des chèques pour la purge des droits coutumiers des parcelles additionnelles acquises dans le cadre des logements sociaux. Il y aura également la remise des fichiers numériques aux banquiers et aux promoteurs. Pour être plus précis, les dates en notre possession font état de ce que courant septembre, beaucoup de promoteurs nous disent qu’ils vont nous inviter au démarrage des premiers chantiers. En tout cas, nous avons des indices qui nous montrent que cela est plus que vrai. Le Directeur des Logements Sociaux nous a également rassurés qu’on pourra véritablement démarrer les chantiers fin août voire début septembre 2013.
LP : A quand les premières maisons ?
SM : Il ne faut pas tomber dans la démagogie. Démarrer le chantier fin août ou début septembre, ne veut pas dire que les maisons seront disponibles en moins de dix mois. Une maison basse, on peut espérer l’avoir peut être courant Janvier 2014. Mais une maison en hauteur, ce sont des structures assez solides qui prennent du temps pour être mises en place et ce ne sera pas dans moins d’un an. Et lorsqu’on dit que la maison est sortie de terre, il faut aussi être transparent vis -vis des Ivoiriens. Il y a l’ensemble des travaux des VRD, de menée d’eau, d’électricité et de tout ce qui est réseaux de drainage. Il faudrait que l’on comprenne que démarrer le chantier ne veut pas dire que juste quelques mois après, les maisons seront disponibles. Je puis affirmer que courant 2014, les promoteurs les plus rapides pourront peut-être nous livrer les maisons totalement réalisées en fin 2014. Mais le plus important pour nous, c’était que le projet ait lieu. Beaucoup d’Ivoiriens étaient sceptiques. Ils se posaient la question de savoir si le projet se réaliserait un jour. Je pense que le plus important c’est aussi d’annoncer que le programme de 60.000 logements va s’étendre à près de 150.000 logements. Puisse que le Premier Ministre l’exige. Cela va véritablement démarrer très bientôt.
LP : A quand le démarrage du programme de 150.000 logements ?
SM : Il faut dire que le projet a suscité beaucoup d’engouement. Pour un objectif de 20.000 logements pour la première phase, nous avons réceptionné 54.585 dossiers. Nous passons de 60.000 à 150.000 logements. Et cette opération s’étendra jusqu’à l’extérieur de la Côte d’Ivoire. Ce vaste programme de 150.000 logements va démarrer à partir du mois d’octobre 2013. Il durera deux mois. C’est le Premier Ministre Duncan, à l’issue d’une cérémonie en Europe, qui nous a fait état de ce que plus de 100.000 de nos concitoyens désirent bénéficier d’un logement en Côte d’Ivoire. Avec cette phase, beaucoup d’Ivoiriens qui souhaitent avoir leur maison de retraite dans les villes de l’intérieur, pourront l’obtenir aisément et cela va leur revenir moins chère. Car le foncier est moins couteux dans ces villes.
Anzoumana Cissé