En tournée à l'intérieur du pays depuis le mercredi 17 juillet 2013, Paul Koffi Koffi est allé à la rencontre des populations et des chefs des forces chargées du maintien de la sécurité. Partout où il est passé le message et les consignes n'ont pas varié. La traque sans merci aux coupeurs de route, l'abandon du racket, la levée des barrages non autorisés, la collaboration avec les populations, la libération des sites et bâtiments occupés.
Pourquoi ce train de mesures maintenant? Depuis la fin de la crise postélectorale, le gouvernement ivoirien fait face à une "guerre asymétrique", selon les termes du ministre ivoirien en charge de la Défense. Une guerre où, commente-t-il, l'ennemi est à la fois partout et nulle part. Il faut agir pour ramener la quiétude qui a fait place à la psychose a cause de l'insécurité. Il a insiste sur le renseignement pour palier l'insuffisance des moyens très souvent évoquée par les populations. "On revient de très loin. Il y a des pays qui n'ont pas une grande armée mais leur force c'est le renseignement. La force d'une armée ce ne sont pas des voitures et des fusils donnés à tout le monde. Le renseignement est important. (...) Les coupeurs de route et les braqueurs ont changé de méthode et nous devons nous adapter à cela. Il n'y aura pas d'excuses pour un militaire qui rackette.
Le métier des armes est noble. On a donné de nouvelles tenues à nos hommes, ceux qui ne les portent pas ne sont pas des nôtres", a-t-il répété à souhait. A Bouaké, Katiola, Korhogo, Boundiali, Ferké, Kong. En partance pour Kong le convoi a marqué un arrêt à l'endroit où le DG de l'Addr avait échappé à un attentat. Cette halte avait valeur de symbole. Dire aux malfrats que le gouvernement ne reculera pas dans son combat contre l'insécurité. C'est dans cette dernière ville que la tournée a pris fin après les échanges avec les populations en présence des préfets de Ferké, de Kong et des chefs militaires.
S. Debailly, envoyé spécial
Pourquoi ce train de mesures maintenant? Depuis la fin de la crise postélectorale, le gouvernement ivoirien fait face à une "guerre asymétrique", selon les termes du ministre ivoirien en charge de la Défense. Une guerre où, commente-t-il, l'ennemi est à la fois partout et nulle part. Il faut agir pour ramener la quiétude qui a fait place à la psychose a cause de l'insécurité. Il a insiste sur le renseignement pour palier l'insuffisance des moyens très souvent évoquée par les populations. "On revient de très loin. Il y a des pays qui n'ont pas une grande armée mais leur force c'est le renseignement. La force d'une armée ce ne sont pas des voitures et des fusils donnés à tout le monde. Le renseignement est important. (...) Les coupeurs de route et les braqueurs ont changé de méthode et nous devons nous adapter à cela. Il n'y aura pas d'excuses pour un militaire qui rackette.
Le métier des armes est noble. On a donné de nouvelles tenues à nos hommes, ceux qui ne les portent pas ne sont pas des nôtres", a-t-il répété à souhait. A Bouaké, Katiola, Korhogo, Boundiali, Ferké, Kong. En partance pour Kong le convoi a marqué un arrêt à l'endroit où le DG de l'Addr avait échappé à un attentat. Cette halte avait valeur de symbole. Dire aux malfrats que le gouvernement ne reculera pas dans son combat contre l'insécurité. C'est dans cette dernière ville que la tournée a pris fin après les échanges avec les populations en présence des préfets de Ferké, de Kong et des chefs militaires.
S. Debailly, envoyé spécial