Un gros poisson a été ferré samedi dernier. Il s’agit du capitaine Bley Kouassi Urbain. Anciennement en poste à la Garde républicaine aux côtés du général Dogbo Blé, cet officier de l’armée ivoirienne a été cueilli à Niamey où s’était réfugié après l’arrestation de Charles Blé Goudé et du capitaine Jean-Noël Abéhi au Ghana. Le capitaine Bley, selon nos sources, projetait de mener avec ses complices une série d’attaques contre la Côte d’Ivoire dans la dernière semaine du mois de juillet.
Pour les besoins de la cause, il était en contact permanent avec des membres de cellules dormantes à Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur du pays. Plus précisément à l’Est. L’ancien officier de l’armée multipliait des allers-retours entre Niamey et Accra ces derniers temps. C’est ce qui a suscité la curiosité des services renseignements nigériens qui ont décidé de le pister. En outre, après les dernières tentatives d’attaques à Abengourou et dans la région de Bongouanou, le capitaine Bley Kouassi étaient déjà dans le collimateur des fins limiers des services de renseignements ivoiriens. Le nom de l’ancien aide de camp du général Philipe Mangou revenait le plus souvent dans les aveux des assaillants. Depuis un certain moment, à son insu, ses faits et gestes étaient surveillés. Les autorités ivoiriennes ont été saisies par leurs homologues nigériens. Le démantèlement de la cellule dormante de Bongouanou a précipité les choses. La procédure d’extradition contre cet officier d’active en rupture de ban avec sa hiérarchie a été accélérée après les derniers aveux sur son implication dans un projet d’attaques contre la Côte d’Ivoire. Ces attaques, comme nous l’avions mentionné plus haut, devait se dérouler dans la dernière semaine du mois de juillet. Elles concernaient, selon nos sources, plusieurs villes de l’Est, de l’Ouest, du Centre et du Sud du pays. Cette opération d’envergure consistait à répéter un autre 19 septembre 2002, qui devait avoir pour point d’ancrage la région Est, que les cerveaux des attaques veulent utiliser comme zone d’occupation pour commencer une rébellion. Les enquêtes ont permis de remonter jusqu’au capitaine Bley Kouassi Urbain, qui s’était reconverti professeur de mathématiques au Niger.
Le capitaine Bley est également soupçonné d’avoir pris une part active dans des attaques perpétrées ces dernières années contre les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et qui ont fait plusieurs morts. Le capitaine Bley Kouassi est né à Lakota. Il a été l’aide de camp du général Philipe Mangou, il a ensuite servi sous les ordres du général Bruno Dogbo Blé. Il était à Accra au Ghana avant de s’exiler à Niamey au Niger où selon ses proches il dispensait des cours de mathématiques dans des établissements secondaires locales. Mais pour ces proches, la réalité est tout autre. Le capitaine Bley, pour eux, n’a rien voir avec cette affaire. Il a longtemps décroché des activités militaires. C’est la raison pour laquelle, selon eux, il a quitté le Ghana où se trouvent encore ses frères d’armes avec qui il s’est exilé pour aller au Niger. Pour l’heure, il a été extradé depuis le samedi dernier sur les bords de la lagune Ebrié. En attendant que la justice table sur son sort.
Edgar Kouassi
Pour les besoins de la cause, il était en contact permanent avec des membres de cellules dormantes à Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur du pays. Plus précisément à l’Est. L’ancien officier de l’armée multipliait des allers-retours entre Niamey et Accra ces derniers temps. C’est ce qui a suscité la curiosité des services renseignements nigériens qui ont décidé de le pister. En outre, après les dernières tentatives d’attaques à Abengourou et dans la région de Bongouanou, le capitaine Bley Kouassi étaient déjà dans le collimateur des fins limiers des services de renseignements ivoiriens. Le nom de l’ancien aide de camp du général Philipe Mangou revenait le plus souvent dans les aveux des assaillants. Depuis un certain moment, à son insu, ses faits et gestes étaient surveillés. Les autorités ivoiriennes ont été saisies par leurs homologues nigériens. Le démantèlement de la cellule dormante de Bongouanou a précipité les choses. La procédure d’extradition contre cet officier d’active en rupture de ban avec sa hiérarchie a été accélérée après les derniers aveux sur son implication dans un projet d’attaques contre la Côte d’Ivoire. Ces attaques, comme nous l’avions mentionné plus haut, devait se dérouler dans la dernière semaine du mois de juillet. Elles concernaient, selon nos sources, plusieurs villes de l’Est, de l’Ouest, du Centre et du Sud du pays. Cette opération d’envergure consistait à répéter un autre 19 septembre 2002, qui devait avoir pour point d’ancrage la région Est, que les cerveaux des attaques veulent utiliser comme zone d’occupation pour commencer une rébellion. Les enquêtes ont permis de remonter jusqu’au capitaine Bley Kouassi Urbain, qui s’était reconverti professeur de mathématiques au Niger.
Le capitaine Bley est également soupçonné d’avoir pris une part active dans des attaques perpétrées ces dernières années contre les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et qui ont fait plusieurs morts. Le capitaine Bley Kouassi est né à Lakota. Il a été l’aide de camp du général Philipe Mangou, il a ensuite servi sous les ordres du général Bruno Dogbo Blé. Il était à Accra au Ghana avant de s’exiler à Niamey au Niger où selon ses proches il dispensait des cours de mathématiques dans des établissements secondaires locales. Mais pour ces proches, la réalité est tout autre. Le capitaine Bley, pour eux, n’a rien voir avec cette affaire. Il a longtemps décroché des activités militaires. C’est la raison pour laquelle, selon eux, il a quitté le Ghana où se trouvent encore ses frères d’armes avec qui il s’est exilé pour aller au Niger. Pour l’heure, il a été extradé depuis le samedi dernier sur les bords de la lagune Ebrié. En attendant que la justice table sur son sort.
Edgar Kouassi