Les véhicules banalisés continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations nonobstant l’ultimatum lancé par les ministres des Transports, de la sécurité, de l’Economie et des Finances et de la Défense depuis le 17 juillet dernier.
Depuis le lundi 17 juillet dernier, une décision interministérielle interdisant la circulation des véhicules banalisés est entrée en vigueur. Dès les premiers jours, ce type de transport intercommunal avait déserté la circulation. Les différentes gares à travers le District d’Abidjan étaient vides. Et, on peut également le dire, les propriétaires de taxis compteurs étaient les plus heureux. Mais, cette euphorie ne sera que de courte durée. En effet, une semaine seulement après leur débrayage, ces taxis banalisés ont refait surface dans leurs différentes gares. Ces véhicules circulent sans craintes et sans gênes. Joint au téléphone, Coulibaly Adama, président du Groupement des professionnels de taxis compteurs (GPTC), accuse certaines autorités d’être complices avec ce type de transport qui ne respectent pas les règles de l’art. «Les premiers jours, nous avons constaté l’engouement des autorités. Mais après, la situation est repartie au point zéro. Nous sentons que des autorités sont de mèche avec les responsables de ces taxis banalisés sans papiers. Cela est déplorable», dénonce le patronat des taxis compteurs. En août 2012, les taxis compteurs avaient marqué un arrêt de travail pour dénoncer la concurrence déloyale dont ils disent être victimes de la part des conducteurs de voitures personnelles exerçant depuis un certain temps, dans le secteur du transport en commun. «Aucun taxis banalisé n’est en règle. Les forces de l’ordre ne font plus les contrôles. Les autorités laissent faire. J’étais à l’Agetu et j’ai constaté que les chauffeurs de ‘‘wôrô wôrô’’ ne se sont pas encore acquittés de tous leurs papiers», précise t-il. Par ailleurs, Coulibaly Adama a lancé un ultimatum à toutes les autorités complices de cette situation. Aussi, a-t-il prévenu, si rien n’est fait pour régler cette situation très rapidement, le chef de l’Etat sera saisi. « Nous n’allons plus être le dindon de la farce de ces sans-papiers. Il faut que nous prenions nos responsabilités. Le chef de l’Etat est le seul qui peut concrètement répondre à nos préoccupations. Et si cette situation continue, c’est lui que nous allons voir », a-t-il lancé. Notons que l’ultimatum a été lancé par les ministres de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances et des Transports. Actuellement, il existe environ 20.000 véhicules banalisés qui concurrencent déloyalement les 8.000 taxis compteurs que compte le District d’Abidjan.
Le gros problème
En clair, il sera imposé aux taxis intercommunaux de payer les mêmes taxes que les taxis-compteurs sauf la pose du compteur. Les taxis dits banalisés doivent s’acquitter de la vignette évaluée entre 25.000 à 30.000 FCFA, la carte de l’Agence des transports urbains (Agetu) à hauteur de 80.000 FCFA, la carte de transport à 50.000 FCFA, la patente à 120.480 FCFA. Toutefois au niveau de l’assurance, les wôrô-wôrô débourseront 19.000 à 20.000 FCFA contre 18.000 FCFA par le passé. Contrairement aux taxis-compteurs qui paient 400.000 FCFA. Tout véhicule qui ne respecte pas ces prescriptions, devrait être retiré de la circulation. Et leur remise en circulation sera conditionnée par le paiement des frais de fourrière, de mise à jour des documents administratifs cités plus haut.
Seydou Badian (stg)
Depuis le lundi 17 juillet dernier, une décision interministérielle interdisant la circulation des véhicules banalisés est entrée en vigueur. Dès les premiers jours, ce type de transport intercommunal avait déserté la circulation. Les différentes gares à travers le District d’Abidjan étaient vides. Et, on peut également le dire, les propriétaires de taxis compteurs étaient les plus heureux. Mais, cette euphorie ne sera que de courte durée. En effet, une semaine seulement après leur débrayage, ces taxis banalisés ont refait surface dans leurs différentes gares. Ces véhicules circulent sans craintes et sans gênes. Joint au téléphone, Coulibaly Adama, président du Groupement des professionnels de taxis compteurs (GPTC), accuse certaines autorités d’être complices avec ce type de transport qui ne respectent pas les règles de l’art. «Les premiers jours, nous avons constaté l’engouement des autorités. Mais après, la situation est repartie au point zéro. Nous sentons que des autorités sont de mèche avec les responsables de ces taxis banalisés sans papiers. Cela est déplorable», dénonce le patronat des taxis compteurs. En août 2012, les taxis compteurs avaient marqué un arrêt de travail pour dénoncer la concurrence déloyale dont ils disent être victimes de la part des conducteurs de voitures personnelles exerçant depuis un certain temps, dans le secteur du transport en commun. «Aucun taxis banalisé n’est en règle. Les forces de l’ordre ne font plus les contrôles. Les autorités laissent faire. J’étais à l’Agetu et j’ai constaté que les chauffeurs de ‘‘wôrô wôrô’’ ne se sont pas encore acquittés de tous leurs papiers», précise t-il. Par ailleurs, Coulibaly Adama a lancé un ultimatum à toutes les autorités complices de cette situation. Aussi, a-t-il prévenu, si rien n’est fait pour régler cette situation très rapidement, le chef de l’Etat sera saisi. « Nous n’allons plus être le dindon de la farce de ces sans-papiers. Il faut que nous prenions nos responsabilités. Le chef de l’Etat est le seul qui peut concrètement répondre à nos préoccupations. Et si cette situation continue, c’est lui que nous allons voir », a-t-il lancé. Notons que l’ultimatum a été lancé par les ministres de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances et des Transports. Actuellement, il existe environ 20.000 véhicules banalisés qui concurrencent déloyalement les 8.000 taxis compteurs que compte le District d’Abidjan.
Le gros problème
En clair, il sera imposé aux taxis intercommunaux de payer les mêmes taxes que les taxis-compteurs sauf la pose du compteur. Les taxis dits banalisés doivent s’acquitter de la vignette évaluée entre 25.000 à 30.000 FCFA, la carte de l’Agence des transports urbains (Agetu) à hauteur de 80.000 FCFA, la carte de transport à 50.000 FCFA, la patente à 120.480 FCFA. Toutefois au niveau de l’assurance, les wôrô-wôrô débourseront 19.000 à 20.000 FCFA contre 18.000 FCFA par le passé. Contrairement aux taxis-compteurs qui paient 400.000 FCFA. Tout véhicule qui ne respecte pas ces prescriptions, devrait être retiré de la circulation. Et leur remise en circulation sera conditionnée par le paiement des frais de fourrière, de mise à jour des documents administratifs cités plus haut.
Seydou Badian (stg)