Bouaflé – Le président de la Coordination des associations des personnes handicapées de la Marahoué (CAPH-MA), Tra Bi Tra Maxime, a invité, mercredi, les collectivités locales, notamment la mairie et le conseil régional, à prendre en compte la question des handicapés dans leurs programmes de développement.
Lors d’une conférence de presse, Tra Bi Tra Maxime a indiqué que la mairie et le conseil régional doivent s’appuyer sur la CAPH-MA pour avoir de la documentation et des informations, afin de prendre en compte les besoins des personnes handicapées.
Selon M. Tra Bi Tra, les collectivités locales peuvent employer au moins deux ou trois personnes handicapées, chaque année afin de réduire considérablement le taux de chômage dans la région ou la commune.
« Ces personnes handicapées reprendront goût à la vie et ne se sentiront plus marginalisées. Mais, elles pourront se prendre en charge ainsi que leur famille et ne se livreront plus à la mendicité », a-t-il fait savoir, invitant les collectivités locales à financer les projets viables que proposent les handicapés.
« Mettez les moyens financiers à notre disposition car, nous avons des potentialités pour apprendre des petits métiers et, vous verrez de quoi nous sommes capables », a-t-il souligné.
Pour Tra Bi Tra, la mairie et le conseil régional doivent aider les enfants handicapés à être scolarisés en leur octroyant des bourses d’études ou des fournitures scolaires. Il a souhaité que les organisations nationales et internationales, intervenant dans l’humanitaire soient sollicitées afin de construire des écoles pour les sourds et les aveugles.
« Les sourds et aveugles de Bouaflé ne vont pas à l’école car il faut un langage spécial pour eux et cela n’existe pas ici », a-t-il déploré, indiquant que cette situation entraîne une hausse du taux de pauvreté et d’analphabétisme dans la région.
Le président de la CAPH-MA a relevé que la prise en compte des besoins des personnes handicapées pourra réduire la pauvreté et la mendicité et favoriser le développement dans la région. « Un handicapé travailleur est capable de payer normalement ses taxes et ses impôts et valoriser la localité dans laquelle il vit », a-t-il affirmé, espérant qu’une convention sera bientôt signée entre sa coordination et les collectivités locales.
La CAPH-MA œuvre, entre autres, pour la défense des personnes handicapées afin d’éradiquer l’exclusion et éliminer la pauvreté et la mendicité au sein de ces personnes. Elle a déjà entrepris de nombreuses activités dans le domaine de l’alphabétisation, l’élevage, la fabrication du savon liquide et la formation aux tresses traditionnelles, grâce à l’Ong ADD-CI (Action on Desability and development- Côte d’Ivoire).
(AIP)
zaar/kkp/cmas
Lors d’une conférence de presse, Tra Bi Tra Maxime a indiqué que la mairie et le conseil régional doivent s’appuyer sur la CAPH-MA pour avoir de la documentation et des informations, afin de prendre en compte les besoins des personnes handicapées.
Selon M. Tra Bi Tra, les collectivités locales peuvent employer au moins deux ou trois personnes handicapées, chaque année afin de réduire considérablement le taux de chômage dans la région ou la commune.
« Ces personnes handicapées reprendront goût à la vie et ne se sentiront plus marginalisées. Mais, elles pourront se prendre en charge ainsi que leur famille et ne se livreront plus à la mendicité », a-t-il fait savoir, invitant les collectivités locales à financer les projets viables que proposent les handicapés.
« Mettez les moyens financiers à notre disposition car, nous avons des potentialités pour apprendre des petits métiers et, vous verrez de quoi nous sommes capables », a-t-il souligné.
Pour Tra Bi Tra, la mairie et le conseil régional doivent aider les enfants handicapés à être scolarisés en leur octroyant des bourses d’études ou des fournitures scolaires. Il a souhaité que les organisations nationales et internationales, intervenant dans l’humanitaire soient sollicitées afin de construire des écoles pour les sourds et les aveugles.
« Les sourds et aveugles de Bouaflé ne vont pas à l’école car il faut un langage spécial pour eux et cela n’existe pas ici », a-t-il déploré, indiquant que cette situation entraîne une hausse du taux de pauvreté et d’analphabétisme dans la région.
Le président de la CAPH-MA a relevé que la prise en compte des besoins des personnes handicapées pourra réduire la pauvreté et la mendicité et favoriser le développement dans la région. « Un handicapé travailleur est capable de payer normalement ses taxes et ses impôts et valoriser la localité dans laquelle il vit », a-t-il affirmé, espérant qu’une convention sera bientôt signée entre sa coordination et les collectivités locales.
La CAPH-MA œuvre, entre autres, pour la défense des personnes handicapées afin d’éradiquer l’exclusion et éliminer la pauvreté et la mendicité au sein de ces personnes. Elle a déjà entrepris de nombreuses activités dans le domaine de l’alphabétisation, l’élevage, la fabrication du savon liquide et la formation aux tresses traditionnelles, grâce à l’Ong ADD-CI (Action on Desability and development- Côte d’Ivoire).
(AIP)
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