Le conseil imamat de la mosquée de la Riviera-Palmeraie dans la commune de Cocody a opposé une fin de non recevoir aux décisions du conseil d’administration portant révocation de l’Imam principal Soumahoro Al Hussein et expulsion de la résidence de fonction de son premier adjoint l’Imam Vakroba Bakayoko.
C’est désormais le bras de fer entre le conseil d’administration (CA) piloté par Doumbia Mamadou et le conseil Imamat de la mosquée de la Riviera-Palmeraie. Cette situation fait suite aux décisions du CA annoncées le 15 juillet 2013 aux fidèles en pleine prière de Tarawit. Il s’agit de la révocation de son poste d’Imam principal de Soumahoro Al Hussein, la fin de l’occupation du domicile des imams dans l’enceinte de la mosquée par l’imam second Vakroba Bakayoko et la nomination d’un collège de trois imams pour un délai de 90 jours devant déboucher sur le choix de nouvel imam principal (le meilleur d’entre les trois). Ce qui suppose une compétition entre les trois guides cooptés. Pour sa réponse le mardi 23 juillet 2013, le conseil imamat a choisi la même démarche : en pleine prière Tarawit, l’Imam Vakroba, dans sa tenue d’office, a lu un communiqué qui rejette en bloc toutes ces décisions. Il y note que ses pairs et lui s’offusquent « du mépris » tant de la fonction d’Imam, du Cosim que du saint mois de Ramadan. A l’en croire, c’est par une lettre que le conseil d’administration a informé l’imam Soumahoro de sa destitution immédiate au mépris de ses efforts pendant près de vingt (20) ans au service de la communauté musulmane de la Rivera-Palmeraie (CMRP). C’est également par courrier que le CA l’a sommé lui-même de libérer avec sa famille la résidence de fonction. «Ces décisions ont été prises et annoncées en pleine prière de Tarawit du lundi 15 juillet 2013, le lendemain même du jour de l’audition de l’imam Soumahoro par le président du Cosim de Cocody Sékou Sylla. Ce qui est un autre signe du non respect et de la considération des Imams. Par ailleurs, les membres du CA ont fait preuve de négligence et de non considération notoires du mois béni de Ramadan avec son cortège de miséricorde, de pardon et de tolérance », a-t-il signifié. En conséquence, le conseil imamat décide ce qui suit : « Ne pas se reconnaitre dans cette décision de destitution immédiate de l’Imam Soumahoro au vu des statuts et règlement intérieur de a mosquée de la Riviera-Palmeraie. Que cette destitution est nulle et non avenue ; Ne pas se reconnaitre dans cette décision de délocalisation de l’imam Vakroba de l’enceinte de la mosquée ; que le conseil imamat de cette mosquée reste toujours composé de trois imams (Soumahoro, Vakroba et Coulibaly Mamadou). Nous ne voulons plus voir un imam étranger y officier une prière». Solidaires de leurs guides, les membres de la cellule des jeunes et des femmes, avaient menacé de fermer la mosquée pour interpeller le Cheikh Aboubacar Fofana « sur la crise créée de toute pièce par le CA» ; pour protester contre « le mépris de ceux qui y incarnent l’autorité ». Et, pour, disent-ils, éviter « un précédent qui risque de faire jurisprudence dans la communauté car il suffira de pouvoir cotiser 120.000 F par an pour décider du sort de tout guide. Mieux, les statuts ne donnent pas ce pouvoir à ceux qui s’en arroge».
SM
C’est désormais le bras de fer entre le conseil d’administration (CA) piloté par Doumbia Mamadou et le conseil Imamat de la mosquée de la Riviera-Palmeraie. Cette situation fait suite aux décisions du CA annoncées le 15 juillet 2013 aux fidèles en pleine prière de Tarawit. Il s’agit de la révocation de son poste d’Imam principal de Soumahoro Al Hussein, la fin de l’occupation du domicile des imams dans l’enceinte de la mosquée par l’imam second Vakroba Bakayoko et la nomination d’un collège de trois imams pour un délai de 90 jours devant déboucher sur le choix de nouvel imam principal (le meilleur d’entre les trois). Ce qui suppose une compétition entre les trois guides cooptés. Pour sa réponse le mardi 23 juillet 2013, le conseil imamat a choisi la même démarche : en pleine prière Tarawit, l’Imam Vakroba, dans sa tenue d’office, a lu un communiqué qui rejette en bloc toutes ces décisions. Il y note que ses pairs et lui s’offusquent « du mépris » tant de la fonction d’Imam, du Cosim que du saint mois de Ramadan. A l’en croire, c’est par une lettre que le conseil d’administration a informé l’imam Soumahoro de sa destitution immédiate au mépris de ses efforts pendant près de vingt (20) ans au service de la communauté musulmane de la Rivera-Palmeraie (CMRP). C’est également par courrier que le CA l’a sommé lui-même de libérer avec sa famille la résidence de fonction. «Ces décisions ont été prises et annoncées en pleine prière de Tarawit du lundi 15 juillet 2013, le lendemain même du jour de l’audition de l’imam Soumahoro par le président du Cosim de Cocody Sékou Sylla. Ce qui est un autre signe du non respect et de la considération des Imams. Par ailleurs, les membres du CA ont fait preuve de négligence et de non considération notoires du mois béni de Ramadan avec son cortège de miséricorde, de pardon et de tolérance », a-t-il signifié. En conséquence, le conseil imamat décide ce qui suit : « Ne pas se reconnaitre dans cette décision de destitution immédiate de l’Imam Soumahoro au vu des statuts et règlement intérieur de a mosquée de la Riviera-Palmeraie. Que cette destitution est nulle et non avenue ; Ne pas se reconnaitre dans cette décision de délocalisation de l’imam Vakroba de l’enceinte de la mosquée ; que le conseil imamat de cette mosquée reste toujours composé de trois imams (Soumahoro, Vakroba et Coulibaly Mamadou). Nous ne voulons plus voir un imam étranger y officier une prière». Solidaires de leurs guides, les membres de la cellule des jeunes et des femmes, avaient menacé de fermer la mosquée pour interpeller le Cheikh Aboubacar Fofana « sur la crise créée de toute pièce par le CA» ; pour protester contre « le mépris de ceux qui y incarnent l’autorité ». Et, pour, disent-ils, éviter « un précédent qui risque de faire jurisprudence dans la communauté car il suffira de pouvoir cotiser 120.000 F par an pour décider du sort de tout guide. Mieux, les statuts ne donnent pas ce pouvoir à ceux qui s’en arroge».
SM