Bouaké - Le directeur départemental des eaux et Forêts de Katiola, capitaine Ouattara Siaka a exprimé mercredi lors de la ''journée verte du Hambol'' organisée dans le village de Kpléfé (5 Km sur l'axe Katiola - Dabakala), tout son engagement à faire restaurer le couvert forestier de la région, abusivement exploité au cours des dix années de crise survenue en Côte d'Ivoire.
"La journée verte du Hambol", initiée par la direction départemental des Eaux et Forets de Katiola, s'inscrit dans le cadre de l'opération ''Epargne verte'' suscitée par le gouvernement en 2007. Elle marque également le coup d'envoi dans la région du Hambol, du projet ''une école cinq hectares de Forêts '' lancé officiellement en juin.
Selon le capitaine Ouattra Siaka, le projet de reboisement débuté dans le village de Kpéfélé sur 5 ha, concerne 1.200 écoles de la région pour une superficie de 6 000 ha dont 50 ha autour de la Katiola. Il a indiqué que le reboisement apparaît comme la seule issue pour sauver la forêt et laisser aux générations futures une raison d'espérer en des lendemains meilleurs.
''Le reboisement n'est pas seulement l'affaire des forestiers'' ,a fait remarquer le directeur départemental des Eaux et Forêts. Il a demandé aux populations de ne pas percevoir la forêt comme un ennemi qui prend de l'espace contre leur agriculture, mais plutôt un allié qui pourrait les aider à obtenir un revenu supplémentaire.
Aussi, a-t-il invité les cadres, fils et filles de la région, les différentes couches sociales, les populations citadines et rurales, à faire le sacerdoce d'investir dans la forêt. ''Cela contribuera à un développement durable puisqu'il prend en compte trois facteurs essentiels que sont l'économie, le social, et l'environnement'', a-t-il fait savoir.
'"La journée verte du Hambol" a enregistré la présence des autorités traditionnelles et administratives de la ville, du directeur régional des Eaux et Forêts de Bouaké, Cdt Coulibaly Brahima, président de la cérémonie, ainsi que du préfet de région du Hambol, Uul Lambert Omepieu, parrain de la cérémonie.
Le ministère des Eaux et Forêts indiquait en 2008, que près de 300 000 hectares de végétation disparaissent chaque année. Le couvert forestier de la Côte d'Ivoire est passé de 16 millions d'hectares dans les années 1960, à moins de quatre millions en 2008 et pratiquement à deux millions et démi actuellement.
(AIP)
nam/cmas
"La journée verte du Hambol", initiée par la direction départemental des Eaux et Forets de Katiola, s'inscrit dans le cadre de l'opération ''Epargne verte'' suscitée par le gouvernement en 2007. Elle marque également le coup d'envoi dans la région du Hambol, du projet ''une école cinq hectares de Forêts '' lancé officiellement en juin.
Selon le capitaine Ouattra Siaka, le projet de reboisement débuté dans le village de Kpéfélé sur 5 ha, concerne 1.200 écoles de la région pour une superficie de 6 000 ha dont 50 ha autour de la Katiola. Il a indiqué que le reboisement apparaît comme la seule issue pour sauver la forêt et laisser aux générations futures une raison d'espérer en des lendemains meilleurs.
''Le reboisement n'est pas seulement l'affaire des forestiers'' ,a fait remarquer le directeur départemental des Eaux et Forêts. Il a demandé aux populations de ne pas percevoir la forêt comme un ennemi qui prend de l'espace contre leur agriculture, mais plutôt un allié qui pourrait les aider à obtenir un revenu supplémentaire.
Aussi, a-t-il invité les cadres, fils et filles de la région, les différentes couches sociales, les populations citadines et rurales, à faire le sacerdoce d'investir dans la forêt. ''Cela contribuera à un développement durable puisqu'il prend en compte trois facteurs essentiels que sont l'économie, le social, et l'environnement'', a-t-il fait savoir.
'"La journée verte du Hambol" a enregistré la présence des autorités traditionnelles et administratives de la ville, du directeur régional des Eaux et Forêts de Bouaké, Cdt Coulibaly Brahima, président de la cérémonie, ainsi que du préfet de région du Hambol, Uul Lambert Omepieu, parrain de la cérémonie.
Le ministère des Eaux et Forêts indiquait en 2008, que près de 300 000 hectares de végétation disparaissent chaque année. Le couvert forestier de la Côte d'Ivoire est passé de 16 millions d'hectares dans les années 1960, à moins de quatre millions en 2008 et pratiquement à deux millions et démi actuellement.
(AIP)
nam/cmas
