Le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, a procédé, hier, à un léger réaménagement technique de son gouvernement. Ainsi, par décret n°2013-505 du 25 juillet 2013, M. Adama Toungara, précédemment ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines, est nommé ministre du Pétrole et de l’Energie. Il perd le secteur des Mines au profit de M. Jean-Claude Brou, qui était détenteur du portefeuille de l’Industrie. Lequel est donc nommé ministre de l’Industrie et des Mines. Le communiqué du gouvernement rendant publiques ces nominations a été lu, par le secrétaire général de la Présidence, le ministre d’Etat Amadou Gon Coulibaly, après le conseil des ministres.
Le ministre Adama Toungara a perdu le département des Mines. C’est la conséquence de sa mauvaise gestion des affaires de ce secteur. Il s’est permis de geler la délivrance et le renouvellement des agréments d’achat et de vente des ressources minières. L’argument qu’il avance invariablement aux concernés est qu’il veut « voir clair » dans la procédure de délivrance de ces agréments. Et cette « incongruité » dure maintenant deux ans. Selon nos sources, il s’agit de près de 80 agréments qui sont suspendus par le bon vouloir du ministre. Et les entreprises concernées ne peuvent pas travailler alors qu’elles continuent de payer des taxes à l’Etat.
Pendant ce temps, le ministre Toungara ferme les yeux sur la prolifération de clandestins et de pilleurs dans les zones aurifères, s’il ne les encourage pas.
Les récents événements d’Angovia sont la conséquence visible et médiatisée de cette inertie. Des morts (vraiment inutiles !) pour avoir politisé un secteur qui ne demande que technicité et rigueur.
Boga Sivori et J-S Lia
Le ministre Adama Toungara a perdu le département des Mines. C’est la conséquence de sa mauvaise gestion des affaires de ce secteur. Il s’est permis de geler la délivrance et le renouvellement des agréments d’achat et de vente des ressources minières. L’argument qu’il avance invariablement aux concernés est qu’il veut « voir clair » dans la procédure de délivrance de ces agréments. Et cette « incongruité » dure maintenant deux ans. Selon nos sources, il s’agit de près de 80 agréments qui sont suspendus par le bon vouloir du ministre. Et les entreprises concernées ne peuvent pas travailler alors qu’elles continuent de payer des taxes à l’Etat.
Pendant ce temps, le ministre Toungara ferme les yeux sur la prolifération de clandestins et de pilleurs dans les zones aurifères, s’il ne les encourage pas.
Les récents événements d’Angovia sont la conséquence visible et médiatisée de cette inertie. Des morts (vraiment inutiles !) pour avoir politisé un secteur qui ne demande que technicité et rigueur.
Boga Sivori et J-S Lia