Proche parmi les proches, Adama Toungara n’a pas échappé hier, à la volonté d’optimisation de la gestion des affaires de l’Etat, décidée par Alassane Ouattara.
Une sérieuse mise en garde ! Voilà le message que le chef de l’Etat a adressé à ses ministres, jeudi au palais de la Présidence, au Plateau. Quoique les attentes, nous le constatons aisément, aient été trompées. D’autant plus qu’à la place du remaniement ministériel tant attendu, les populations n’ont eu droit qu’à un réaménagement technique. Mais, légère fut-elle, cette décision rendue publique à la suite du conseil des ministres du jour - qui n’a vu aucun départ d’un membre du gouvernement du Premier ministre Daniel Kablan Duncan - est parlante. Adama Toungara, présenté comme un des hommes forts de l’écurie du président Ouattara (pour paraphraser les sportifs) a été « délesté », d’un de ses importants départements, celui des Mines. Ce poste échoit au ministre de l’Industrie, Jean-Claude Brou, qui cumule désormais, les deux portefeuilles. Anciennement « tout puissant » ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, le député-maire de la commune d’Abobo, devient, selon les propos du secrétaire général de la Présidence, Amadou Gon Coulibaly, ministre du Pétrole et de l’énergie. Pourquoi Adama Toungara ? Pourrait-on s’interroger. En effet, en procédant de la sorte, le chef de l’Etat déclare clairement à ses collaborateurs immédiats, que personne n’est à l’abri d’un quelconque débarquement. Tous, sans exception, peuvent être priés de plier bagages et laisser en place, certains privilèges « fous » et autres avantages officiels ou officieux si, au terme d’une période d’exercice de la fonction ministérielle (puisque c’est le cas ici) des flottements ou manquements sont observés.
Toungara, le signal !
Evidemment, il n’y a pas eu de remaniement ministériel. M. Ouattara n’a certainement pas voulu se dédire, après le discours tenu lors de sa visite d’Etat dans les régions du Nord, du 2 au 8 juillet 2013. Où après avoir décerné « un satisfecit » à son équipe, a écarté toute intention de remaniement, pourtant prévisible. Toutefois, la retouche gouvernementale intervenue au palais présidentiel, ne trahit pas un secret de Polichinelle. Un recadrage urge pour une meilleure conduite des actions du gouvernement dont le peuple attend beaucoup. Et le chef de l’Etat, selon nos sources, a préféré commencé par un de ses « poulains les plus en vue ». A qui, il est reproché une relative « faiblesse de gestion ». Dans les dossiers (ce n’est pas dans l’ordre d’importance) brandis contre lui, on loge la palabre meurtrière entre orpailleurs (chercheurs d’or) et villageois d’Angovia dans la région de Bouaflé, encore vive dans les esprits. « Une mauvaise gestion de ce problème», avancent les informations. Aussi, en moins d’un mois, tout le district d’Abidjan et plusieurs localités entières de l’intérieur de la Côte d’Ivoire ont-ils été plongés dans une obscurité déconcertante. Une information essentielle qui aura également joué contre lui, ce sont les « plaintes régulières des compagnies minières », qui seraient parvenues à Ouattara. On évoque par ailleurs, la réforme du secteur des mines, qui n’évolue pas à cause du dysfonctionnement dénoncé par les industries extractives, etc. En somme, le chef de l’Etat n’est pas content de ce membre influent de son parti politique. Mais à la vérité, un remaniement était prévu, avons-nous appris auprès de sources crédibles, pour des raisons qu’elles refusent d’invoquer. Des ministres devaient donc faire leurs adieux à leurs collègues. Pourquoi a-t-il été suspendu, ajourné ou annulé? Silence radio ! Cependant, nous le notions plus haut, la volonté de remaniement ne s’est pas estompée. Elle reste même vive. N’oublions surtout pas que le président Ouattara aime les surprises (mauvaises ou bonnes) ! Ne dit-on pas que le temps est l’autre nom de Dieu ? Alors, patience !
Parfait Tadjau
Une sérieuse mise en garde ! Voilà le message que le chef de l’Etat a adressé à ses ministres, jeudi au palais de la Présidence, au Plateau. Quoique les attentes, nous le constatons aisément, aient été trompées. D’autant plus qu’à la place du remaniement ministériel tant attendu, les populations n’ont eu droit qu’à un réaménagement technique. Mais, légère fut-elle, cette décision rendue publique à la suite du conseil des ministres du jour - qui n’a vu aucun départ d’un membre du gouvernement du Premier ministre Daniel Kablan Duncan - est parlante. Adama Toungara, présenté comme un des hommes forts de l’écurie du président Ouattara (pour paraphraser les sportifs) a été « délesté », d’un de ses importants départements, celui des Mines. Ce poste échoit au ministre de l’Industrie, Jean-Claude Brou, qui cumule désormais, les deux portefeuilles. Anciennement « tout puissant » ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, le député-maire de la commune d’Abobo, devient, selon les propos du secrétaire général de la Présidence, Amadou Gon Coulibaly, ministre du Pétrole et de l’énergie. Pourquoi Adama Toungara ? Pourrait-on s’interroger. En effet, en procédant de la sorte, le chef de l’Etat déclare clairement à ses collaborateurs immédiats, que personne n’est à l’abri d’un quelconque débarquement. Tous, sans exception, peuvent être priés de plier bagages et laisser en place, certains privilèges « fous » et autres avantages officiels ou officieux si, au terme d’une période d’exercice de la fonction ministérielle (puisque c’est le cas ici) des flottements ou manquements sont observés.
Toungara, le signal !
Evidemment, il n’y a pas eu de remaniement ministériel. M. Ouattara n’a certainement pas voulu se dédire, après le discours tenu lors de sa visite d’Etat dans les régions du Nord, du 2 au 8 juillet 2013. Où après avoir décerné « un satisfecit » à son équipe, a écarté toute intention de remaniement, pourtant prévisible. Toutefois, la retouche gouvernementale intervenue au palais présidentiel, ne trahit pas un secret de Polichinelle. Un recadrage urge pour une meilleure conduite des actions du gouvernement dont le peuple attend beaucoup. Et le chef de l’Etat, selon nos sources, a préféré commencé par un de ses « poulains les plus en vue ». A qui, il est reproché une relative « faiblesse de gestion ». Dans les dossiers (ce n’est pas dans l’ordre d’importance) brandis contre lui, on loge la palabre meurtrière entre orpailleurs (chercheurs d’or) et villageois d’Angovia dans la région de Bouaflé, encore vive dans les esprits. « Une mauvaise gestion de ce problème», avancent les informations. Aussi, en moins d’un mois, tout le district d’Abidjan et plusieurs localités entières de l’intérieur de la Côte d’Ivoire ont-ils été plongés dans une obscurité déconcertante. Une information essentielle qui aura également joué contre lui, ce sont les « plaintes régulières des compagnies minières », qui seraient parvenues à Ouattara. On évoque par ailleurs, la réforme du secteur des mines, qui n’évolue pas à cause du dysfonctionnement dénoncé par les industries extractives, etc. En somme, le chef de l’Etat n’est pas content de ce membre influent de son parti politique. Mais à la vérité, un remaniement était prévu, avons-nous appris auprès de sources crédibles, pour des raisons qu’elles refusent d’invoquer. Des ministres devaient donc faire leurs adieux à leurs collègues. Pourquoi a-t-il été suspendu, ajourné ou annulé? Silence radio ! Cependant, nous le notions plus haut, la volonté de remaniement ne s’est pas estompée. Elle reste même vive. N’oublions surtout pas que le président Ouattara aime les surprises (mauvaises ou bonnes) ! Ne dit-on pas que le temps est l’autre nom de Dieu ? Alors, patience !
Parfait Tadjau