Madame le Ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine, a échangé ce mercredi après-midi avec six journalistes camerounais présents en Côte d'Ivoire depuis une dizaine de jours dans le cadre d'une mission d'information.
La délégation camerounaise composée d'Ibrahim Chérif, Yves Atanga, Thierry Ngogang, tous rédacteurs en chef de Cameroon Radio Télévision (CRTV), la chaîne publique, de Cameroun Tribune et de STV, de Xavier Messe, Directeur de Publication du journal Mutation, David Atemkeng, coordonnateur-Rédaction de Canal 2 Inter et Peter Ful, journaliste à la rédaction anglaise de la CRTV. La délégation était conduite par M. Jean-Hubert Nankam, Directeur Général de Martika Production, leur guide en terre ivoirienne.
Au cours des échanges les visiteurs ont interrogé Mme le Ministre sur le fonctionnement du ministère et la communication gouvernementale.
Me Affoussiata Bamba-lamine a présenté le fonctionnement de son ministère qui a notamment sous sa tutelle les médias d'État et informé ses interlocuteurs sur l'existence, par la volonté du gouvernement du Centre d'information et de communication gouvernementale (CICG) pour appliquer sa stratégie de communication. Laquelle stratégie, a-t-elle ajouté, est définie par le Comité d'orientation du Cicg, organe placé sous la présidence du Ministère de la Communication. Abordant l'épineuse question de la réconciliation nationale, Me Bamba-Lamine a réitéré la détermination du gouvernement à amener les Ivoiriens à se réconcilier entre eux. Un détour sur la période de crise post-électorale qui, a-t-elle rappelé, a été difficile pour les populations, lui a fait dire « qu'aucun Ivoirien ne souhaite revivre cela ». D'où, l'impérieuse nécessité de dépolitiser le concept de réconciliation nationale pour en faire une réalité dans les endroits les plus reculés du pays.
Mme le Ministre s'est félicitée de la présence de ces journalistes originaires du Cameroun, un pays frère de la Côte d'Ivoire. Elle a affirmé que cela doit être l'occasion pour les deux États de renforcer leurs relations. De l'avis du Ministre, les pays africains doivent consolider leur coopération. De leur côté, les professionnels camerounais de la presse ont salué les efforts consentis par le gouvernement ivoirien pour donner fière allure au pays deux ans seulement après la crise post-électorale. Ils ont salué notamment la reconstruction à grande vitesse avec les nombreux chantiers en cours et la sécurité. A les en croire, ce n'était pas évident car d'autres pays qui sortaient de crise ont mis beaucoup plus de temps à se reconstruire. Cependant, les invités camerounais ont plaidé pour que le processus de réconciliation nationale aille aussi vite que la reconstruction. Ces journalistes camerounais sont en Côte d'ivoire dans le cadre d'une mission d'information initiée par l'ambassadeur de Côte d'Ivoire au Cameroun, Son Excellence M. Dosso Moussa. L'objectif est de leur permettre de toucher du doigt la réalité ivoirienne en se rendant sur le terrain. Un voyage « très riche », selon les invités eux-mêmes qui leur aura permis de voir de visu une réalité contraire aux niaiseries que raconte leurs compatriotes Calixte Beyala et Charles Onana. Il serait souhaitable lors de ces visites de prévoir des sorties à l'intérieur du pays, à Korhogo et Man pour mieux appréhender les efforts du Président Alassane Ouattara pour redorer le visage de la Côte d'Ivoire.
Adam's Régis Souaga avec Sercom
La délégation camerounaise composée d'Ibrahim Chérif, Yves Atanga, Thierry Ngogang, tous rédacteurs en chef de Cameroon Radio Télévision (CRTV), la chaîne publique, de Cameroun Tribune et de STV, de Xavier Messe, Directeur de Publication du journal Mutation, David Atemkeng, coordonnateur-Rédaction de Canal 2 Inter et Peter Ful, journaliste à la rédaction anglaise de la CRTV. La délégation était conduite par M. Jean-Hubert Nankam, Directeur Général de Martika Production, leur guide en terre ivoirienne.
Au cours des échanges les visiteurs ont interrogé Mme le Ministre sur le fonctionnement du ministère et la communication gouvernementale.
Me Affoussiata Bamba-lamine a présenté le fonctionnement de son ministère qui a notamment sous sa tutelle les médias d'État et informé ses interlocuteurs sur l'existence, par la volonté du gouvernement du Centre d'information et de communication gouvernementale (CICG) pour appliquer sa stratégie de communication. Laquelle stratégie, a-t-elle ajouté, est définie par le Comité d'orientation du Cicg, organe placé sous la présidence du Ministère de la Communication. Abordant l'épineuse question de la réconciliation nationale, Me Bamba-Lamine a réitéré la détermination du gouvernement à amener les Ivoiriens à se réconcilier entre eux. Un détour sur la période de crise post-électorale qui, a-t-elle rappelé, a été difficile pour les populations, lui a fait dire « qu'aucun Ivoirien ne souhaite revivre cela ». D'où, l'impérieuse nécessité de dépolitiser le concept de réconciliation nationale pour en faire une réalité dans les endroits les plus reculés du pays.
Mme le Ministre s'est félicitée de la présence de ces journalistes originaires du Cameroun, un pays frère de la Côte d'Ivoire. Elle a affirmé que cela doit être l'occasion pour les deux États de renforcer leurs relations. De l'avis du Ministre, les pays africains doivent consolider leur coopération. De leur côté, les professionnels camerounais de la presse ont salué les efforts consentis par le gouvernement ivoirien pour donner fière allure au pays deux ans seulement après la crise post-électorale. Ils ont salué notamment la reconstruction à grande vitesse avec les nombreux chantiers en cours et la sécurité. A les en croire, ce n'était pas évident car d'autres pays qui sortaient de crise ont mis beaucoup plus de temps à se reconstruire. Cependant, les invités camerounais ont plaidé pour que le processus de réconciliation nationale aille aussi vite que la reconstruction. Ces journalistes camerounais sont en Côte d'ivoire dans le cadre d'une mission d'information initiée par l'ambassadeur de Côte d'Ivoire au Cameroun, Son Excellence M. Dosso Moussa. L'objectif est de leur permettre de toucher du doigt la réalité ivoirienne en se rendant sur le terrain. Un voyage « très riche », selon les invités eux-mêmes qui leur aura permis de voir de visu une réalité contraire aux niaiseries que raconte leurs compatriotes Calixte Beyala et Charles Onana. Il serait souhaitable lors de ces visites de prévoir des sorties à l'intérieur du pays, à Korhogo et Man pour mieux appréhender les efforts du Président Alassane Ouattara pour redorer le visage de la Côte d'Ivoire.
Adam's Régis Souaga avec Sercom