Créer un poste de médiateur permanent pour le président du Faso, Blaise Compaoré, au sein de la CEDEAO. C’est la proposition qu’a faite, jeudi dernier, le président de l’organisation non gouvernementale Aimons Notre Afrique (ANA) au président en exercice de l’organisation, Alassane Ouattara. C’était au cours d’une conférence de presse au siège de ladite structure à Angré. Selon le président Harouna Douamba, le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a fait ses preuves en matière de médiations dans la sous-région. «Il s’illustre très bien en se mettant au service de tous les pays en crise au sein de notre organisation commune, mais aussi en faisant des missions de bons offices à travers l’Afrique tout entière. Pour nous, un tel président, doit être honoré», a-t-il justifié. Pour le président de l’ONG ANA, l’expertise du président burkinabé en matière de négociations dans les crises qui minent l’Afrique de l’ouest doit être capitalisée. « Le Président Compaoré est intervenu en tant que médiateur en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Togo, en Centrafrique, en Sierra Leone, au Tchad et tout près de nous au Mali. Et toutes ces médiations ont été couronnées de succès. C’est pourquoi je demande au président Ouattara de proposer la création d’un poste de médiateur permanent pour le Président Compaoré au sein de la CEDEAO », a-t-il proposé.
Pour le conférencier, si ce poste de médiateur permanent au sein de la CEDEAO venait à être crée, cela permettra au Président Compaoré de mettre son expérience au service de l’Afrique et faire de la prévention, ce qui sauvera des vies humaines.
Alexandre Lebel Ilboudo
Pour le conférencier, si ce poste de médiateur permanent au sein de la CEDEAO venait à être crée, cela permettra au Président Compaoré de mettre son expérience au service de l’Afrique et faire de la prévention, ce qui sauvera des vies humaines.
Alexandre Lebel Ilboudo