A la faveur de la soumission attendue à l’Assemblée nationale du projet de loi sur l’apatridie, le débat sur la nationalité ivoirienne a repris de plus belle avec sa cohorte de positions controversées, d’idéologies surannées, de thèses à la limite du nazisme et de déclarations creuses et foncièrement passionnées. Dans la grisaille, des intellectuels ayant le sens de la responsabilité et épris de justice et d’équité opposent un seul argument de poids et de taille : force doit rester à la loi. La nationalité n’est rien d’autre qu’une question de droit et comme l’a bien relevé le juriste émérite CISSE Ibrahim Bacongo, ce n’est pas une affaire d’ ‘’ état d’âme’’.
Les personnes nées sur le sol ivoirien, de parents d’origine étrangère africaine entre 1961 et 1972 sont ivoiriennes au nom du droit de sol, valable à cette époque. Il s’agit de faire bénéficier, à ceux et celles de ces personnes qui le désirent aujourd’hui, de retrouver la nationalité ivoirienne, celle de leur naissance. Combien sont-ils ? Pourquoi n’ont-ils pas su faire cette option ? Quelle menace représenteraient-ils pour la nation ivoirienne, pour l’économie du pays, dans le débat politique ?
Ces questions secondaires et sans doute importantes ne doivent pas faire oublier l’essentiel. Il faut reconnaître à ces dignes enfants de la Côte d’Ivoire qui n’ont pas demandé à naître sur ce sol et dans une période bien précise, leur droit fondamental, leur droit à la nationalité ivoirienne. Et ce ne sera que justice !
Le temps pour réparer cette injustice est d’ailleurs propice d’autant que la Côte d’Ivoire sort d’une décennie de crises larvées dont le summun a été atteint avec le douloureux souvenir de l’après élection présidentielle d’octobre 2010. Il appartient donc à nos parlementaires, sans calculs ni chantages, sans compromission ni orgueil de clore définitivement cette page juridique incomplète de l’histoire de notre pays.
Face à cette situation, « SOS Apatrides» :
l Exhorte et encourage les députés à voter favorablement cette loi. Cela constituerait à n’en point douter un acte hautement historique.
l Rappelle à toute l’opinion que la Côte d’Ivoire est et doit demeurer une terre d’accueil.
l Lance un appel pressant à tous les Ivoiriens et habitants de la Côte d’Ivoire à s’impliquer dans la recherche de solutions pour une paix durable, en cultivant la tolérance, l’humilité et le pardon.
l Demande à toutes les organisations de lutte contre l’injustice et l’exclusion sous toutes ses formes de reprendre le combat contre ces maux et ce jusqu’à satisfaction totale.
l Salue les actions du chef de l’Etat et du gouvernement qui n’ont de cesse ?uvré aussi bien dans les actes que dans les paroles pour le retour des exilés et la réconciliation des Ivoiriens.
l Encourage le Chef de l’Etat et le gouvernement à étendre la communication au pays profond afin de permettre à chaque citoyen de savoir ce qu’est la nationalité et le bien fondé de la lutte contre l’apatridie.
« SOS Apatrides » se tient à la disposition de toutes les personnes victimes d’actes exclusionnistes et est déterminé à poursuivre ce noble combat contre l’apatridie. Il ne faut plus que sommeille, en quelque corps social de notre pays, une injustice non réparée.
M. Salifou SORO, le Président.
Les personnes nées sur le sol ivoirien, de parents d’origine étrangère africaine entre 1961 et 1972 sont ivoiriennes au nom du droit de sol, valable à cette époque. Il s’agit de faire bénéficier, à ceux et celles de ces personnes qui le désirent aujourd’hui, de retrouver la nationalité ivoirienne, celle de leur naissance. Combien sont-ils ? Pourquoi n’ont-ils pas su faire cette option ? Quelle menace représenteraient-ils pour la nation ivoirienne, pour l’économie du pays, dans le débat politique ?
Ces questions secondaires et sans doute importantes ne doivent pas faire oublier l’essentiel. Il faut reconnaître à ces dignes enfants de la Côte d’Ivoire qui n’ont pas demandé à naître sur ce sol et dans une période bien précise, leur droit fondamental, leur droit à la nationalité ivoirienne. Et ce ne sera que justice !
Le temps pour réparer cette injustice est d’ailleurs propice d’autant que la Côte d’Ivoire sort d’une décennie de crises larvées dont le summun a été atteint avec le douloureux souvenir de l’après élection présidentielle d’octobre 2010. Il appartient donc à nos parlementaires, sans calculs ni chantages, sans compromission ni orgueil de clore définitivement cette page juridique incomplète de l’histoire de notre pays.
Face à cette situation, « SOS Apatrides» :
l Exhorte et encourage les députés à voter favorablement cette loi. Cela constituerait à n’en point douter un acte hautement historique.
l Rappelle à toute l’opinion que la Côte d’Ivoire est et doit demeurer une terre d’accueil.
l Lance un appel pressant à tous les Ivoiriens et habitants de la Côte d’Ivoire à s’impliquer dans la recherche de solutions pour une paix durable, en cultivant la tolérance, l’humilité et le pardon.
l Demande à toutes les organisations de lutte contre l’injustice et l’exclusion sous toutes ses formes de reprendre le combat contre ces maux et ce jusqu’à satisfaction totale.
l Salue les actions du chef de l’Etat et du gouvernement qui n’ont de cesse ?uvré aussi bien dans les actes que dans les paroles pour le retour des exilés et la réconciliation des Ivoiriens.
l Encourage le Chef de l’Etat et le gouvernement à étendre la communication au pays profond afin de permettre à chaque citoyen de savoir ce qu’est la nationalité et le bien fondé de la lutte contre l’apatridie.
« SOS Apatrides » se tient à la disposition de toutes les personnes victimes d’actes exclusionnistes et est déterminé à poursuivre ce noble combat contre l’apatridie. Il ne faut plus que sommeille, en quelque corps social de notre pays, une injustice non réparée.
M. Salifou SORO, le Président.