Abidjan – Le groupe Nestlé est déterminé à jouer un rôle en s’attaquant aux problèmes de la malnutrition persistante ainsi que de l’augmentation des cas d’obésité et des maladies chroniques liées à une mauvaise alimentation, à travers un programme de bio-fortification en Afrique.
Dans un communiqué de presse, la multinationale, qualifiée de "leader mondial de la nutrition, de la santé et du bien-être", justifie son engagement par le double fardeau de la malnutrition à travers le monde, qui constitue un problème croissant dans les pays en développement.
En effet, des statistiques récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) révèlent que plus d’un tiers des enfants de moins de cinq ans souffre de malnutrition en Afrique subsaharienne. La malnutrition cause chez les enfants un retard de croissance, une réduction du Quotient intellectuel (QI) et une diminution de la résistance aux infections dues aux carences en vitamine A, zinc, fer ou iode.
Aussi, au regard de l’ampleur des carences en micronutriments en Afrique, Nestlé s’est engagé à contribuer à lutter contre ce fléau grandissant, en identifiant les écarts nutritionnels dans l’alimentation.
« En utilisant les informations reçues des gouvernements locaux et des autorités sanitaires internationales, la société adapte son portefeuille en ajoutant ces nutriments dans ses produits », souligne le texte. Pour combler les carences en micronutriments chez les adultes et chez les enfants, le groupe conduit des initiatives liées à la nutrition, en partenariat avec d’autres organisations dans les pays en développement.
Ainsi, à travers des variétés bio-fortifiées, pour répondre aux besoins nutritionnels et aux goûts des consommateurs ouest-africains, Nestlé a lancé un nouveau programme de bio-fortification dans la région, en collaboration avec les instituts de recherche, les universités, les agriculteurs et les agronomes.
Le groupe utilise des variétés, naturellement riches en micronutrients, et procède à des croisements avec d’autres variétés à hauts rendements, afin de produire des cultures à forte valeur nutritionnelle et ayant des rendements élevés. Par exemple, les variétés bio-fortifiées de manioc, de mil et de maïs, riches en fer et en zinc, sont cultivées en Côte d’Ivoire, au Sénégal, à Madagascar et au Nigeria.
Nestlé espère aussi, non seulement stimuler la culture et la consommation de cultures riches en vitamines et en sels minéraux, particulièrement par les populations rurales des pays en développement, mais aussi accroître la qualité des matières premières utilisées dans ses usines pour la transformation.
Le programme est conduit par le Centre de Recherche et de Développement de Nestlé (CRD), à Abidjan. Le CRD, ouvert en 2009, est le seul de ce type sur le continent africain. Il fait partie des 32 autres centres de R & D de Nestlé, incluant 12 centres de technologie de produits à travers le monde.
Le CRD collabore avec des instituts de recherche nationaux et internationaux, y compris l’IITA (Nigéria); ICRISAT (Inde) et le Centre du riz pour l’Afrique (Bénin). Il multiplie les cultures telles que le café et le cacao en laboratoire, et conduit des travaux de recherche sur l’amélioration des céréales et du manioc.
« Tous ces programmes font partie intégrante de l’approche de Nestlé qui est “la création de valeur partagée” », précise le communiqué.
(AIP)
cmas
(AIP)
Dans un communiqué de presse, la multinationale, qualifiée de "leader mondial de la nutrition, de la santé et du bien-être", justifie son engagement par le double fardeau de la malnutrition à travers le monde, qui constitue un problème croissant dans les pays en développement.
En effet, des statistiques récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) révèlent que plus d’un tiers des enfants de moins de cinq ans souffre de malnutrition en Afrique subsaharienne. La malnutrition cause chez les enfants un retard de croissance, une réduction du Quotient intellectuel (QI) et une diminution de la résistance aux infections dues aux carences en vitamine A, zinc, fer ou iode.
Aussi, au regard de l’ampleur des carences en micronutriments en Afrique, Nestlé s’est engagé à contribuer à lutter contre ce fléau grandissant, en identifiant les écarts nutritionnels dans l’alimentation.
« En utilisant les informations reçues des gouvernements locaux et des autorités sanitaires internationales, la société adapte son portefeuille en ajoutant ces nutriments dans ses produits », souligne le texte. Pour combler les carences en micronutriments chez les adultes et chez les enfants, le groupe conduit des initiatives liées à la nutrition, en partenariat avec d’autres organisations dans les pays en développement.
Ainsi, à travers des variétés bio-fortifiées, pour répondre aux besoins nutritionnels et aux goûts des consommateurs ouest-africains, Nestlé a lancé un nouveau programme de bio-fortification dans la région, en collaboration avec les instituts de recherche, les universités, les agriculteurs et les agronomes.
Le groupe utilise des variétés, naturellement riches en micronutrients, et procède à des croisements avec d’autres variétés à hauts rendements, afin de produire des cultures à forte valeur nutritionnelle et ayant des rendements élevés. Par exemple, les variétés bio-fortifiées de manioc, de mil et de maïs, riches en fer et en zinc, sont cultivées en Côte d’Ivoire, au Sénégal, à Madagascar et au Nigeria.
Nestlé espère aussi, non seulement stimuler la culture et la consommation de cultures riches en vitamines et en sels minéraux, particulièrement par les populations rurales des pays en développement, mais aussi accroître la qualité des matières premières utilisées dans ses usines pour la transformation.
Le programme est conduit par le Centre de Recherche et de Développement de Nestlé (CRD), à Abidjan. Le CRD, ouvert en 2009, est le seul de ce type sur le continent africain. Il fait partie des 32 autres centres de R & D de Nestlé, incluant 12 centres de technologie de produits à travers le monde.
Le CRD collabore avec des instituts de recherche nationaux et internationaux, y compris l’IITA (Nigéria); ICRISAT (Inde) et le Centre du riz pour l’Afrique (Bénin). Il multiplie les cultures telles que le café et le cacao en laboratoire, et conduit des travaux de recherche sur l’amélioration des céréales et du manioc.
« Tous ces programmes font partie intégrante de l’approche de Nestlé qui est “la création de valeur partagée” », précise le communiqué.
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