La justice ivoirienne a annoncé lundi la mise en liberté provisoire de 14 détenus de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 dont le Président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’guessan et Michel Gbagbo, fils de l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo.
Il s’agit de Géneviève Bro Grébé, Justin Koua, Michel Gbagbo, Narcisse Téa Kuyo, Affi N’guessan, Aboudramane Sangaré, Alcide Djédjé, Moïse Lida Kouassi, Soukouri Bohui, Alphonse Douaty , Séka Obodji, Henri-Philippe Dakoury Tabley, le colonel Konandi Kouakou et Nomel Djro.
Ils étaient quasiment tous détenus à Katiola (Centre-Nord), à Bouna (Nord Est) et Boundiali (Nord) après la violente crise post électorale qui a secoué la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à avril 2011, faisant plus de 3000 morts.
Cette crise était née du refus de l’ancien Chef d’Etat Laurent Gbagbo de reconnaitre de sa défaite face à son challenger, Alassane Ouattara à l’issue de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010.
Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, première chaîne, le procureur de la République, Christophe Richard Adou, a expliqué les motifs de cette décision.
‘’A la demande de mise en liberté d’office formulée par la Chambre d’accusation et les juges d’instruction en charges de certains dossiers de la crise postélectorale, le procureur informe que la liberté peut être demandée par le détenus soit par le procureur, par le juge d’instruction ou enfin par la Chambre d’accusation comme c’est le cas’’ a-t-il expliqué.
‘’Le parquet précise qu’il ne s’agit que de liberté provisoire et les procédures en vue du jugement poursuivront leur cours et connaitront surement leur dénouement d’ici la fin de l’année’’, a ajouté M. Adou.
Le gouvernement a salué cette décision des juges qui est la ‘’bienvenue’’. ‘’Notre pays doit sortir de l’Etat de belligérance’’, a déclaré à l’issue d’un conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné. Pour lui, cette décision de mise en liberté provisoire des pro-Gbagbo va favoriser la décrispation de l’environnement politique.
Cette décision de mise en liberté provisoire intervient à la veille de la célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, prévu le mercredi 7 août.
LS/APA
Il s’agit de Géneviève Bro Grébé, Justin Koua, Michel Gbagbo, Narcisse Téa Kuyo, Affi N’guessan, Aboudramane Sangaré, Alcide Djédjé, Moïse Lida Kouassi, Soukouri Bohui, Alphonse Douaty , Séka Obodji, Henri-Philippe Dakoury Tabley, le colonel Konandi Kouakou et Nomel Djro.
Ils étaient quasiment tous détenus à Katiola (Centre-Nord), à Bouna (Nord Est) et Boundiali (Nord) après la violente crise post électorale qui a secoué la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à avril 2011, faisant plus de 3000 morts.
Cette crise était née du refus de l’ancien Chef d’Etat Laurent Gbagbo de reconnaitre de sa défaite face à son challenger, Alassane Ouattara à l’issue de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010.
Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, première chaîne, le procureur de la République, Christophe Richard Adou, a expliqué les motifs de cette décision.
‘’A la demande de mise en liberté d’office formulée par la Chambre d’accusation et les juges d’instruction en charges de certains dossiers de la crise postélectorale, le procureur informe que la liberté peut être demandée par le détenus soit par le procureur, par le juge d’instruction ou enfin par la Chambre d’accusation comme c’est le cas’’ a-t-il expliqué.
‘’Le parquet précise qu’il ne s’agit que de liberté provisoire et les procédures en vue du jugement poursuivront leur cours et connaitront surement leur dénouement d’ici la fin de l’année’’, a ajouté M. Adou.
Le gouvernement a salué cette décision des juges qui est la ‘’bienvenue’’. ‘’Notre pays doit sortir de l’Etat de belligérance’’, a déclaré à l’issue d’un conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné. Pour lui, cette décision de mise en liberté provisoire des pro-Gbagbo va favoriser la décrispation de l’environnement politique.
Cette décision de mise en liberté provisoire intervient à la veille de la célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, prévu le mercredi 7 août.
LS/APA