L’Asec Mimosas a detrôné mardi dernier, lors de la 50ème édition de la Coupe nationale de Côte d’Ivoire disputée au stade de la paix à Bouaké, le Stella Club d’Adjamé, vainqueur de l’édition précédente. Et pourtant, les choses n’ont pas été faciles pour les poulains de Traoré Siaka qui ont souffert face au Stella. Ballottés et dominés durant les 120mn de la partie, les hommes de Roger Ouégnin ont dû attendre les tirs au but pour s’adjuger dame coupe qui a été très capricieuse jusqu’au bout. Après une parité dans la première série de tirs au but (4-4), c’est finalement Soumahoro Bangaly qui va offrir la victoire aux Jaune et Noir qui l’emportent au finish 5tirs au but à 4. Le 18ème sacre des Mimos a mis du baume au cœur de Me Roger Ouégnin. A la fin de la rencontre, il s’est dit heureux de cette victoire et a analysé la saison de son équipe. « On passe des moments difficiles actuellement. Bouaké est une ville qui nous tient à cœur. On avait gagné la finale en 1997 contre l’Africa. Là on revient encore et on s’en sort aux tirs au but. En finale, on ne retient que le nom du vainqueur. Et le vainqueur aujourd hui c’est l’Asec. Nous avons connu une saison difficile. Nous sommes habitués à etre champions. On va donc dire que nous avons connu une saison mitigée. Mais aujourd’hui, on s’en sort qu’en même avec un titre. Je suis content pour les jeunes gens. Surtout pour notre entraineur qui vient de gagner son premier trophée. Ce n’est pas mal. C’est très bien pour eux. Mais maintenant, il faut qu’on élève le niveau pour se mettre à la dimension du club. L’équipe n’est pas à la dimension du club. On n’a pas encore cette équipe capable de créer comme on le faisait il n’y a pas longtemps. Aujourd’hui, quand toutes les équipes affrontent l’Asec, elles se disent qu’il n’est pas mieux qu’elles. Nous sommes pareils. Mais ça me fait un peu mal au cœur parce qu’on est tellement loin d’elles au niveau de l’organisation. Mais en fait, l’équipe est pratiquement au même niveau que les autres. Il faudra donc qu’on élève le niveau. Mais on ne va pas changer. Il nous faut aujourd’hui de grands attaquants et on cherche. Il nous faut un attaquant capable de faire la différence à tout moment. Mais ce qui est curieux, c’est qu’en championnat, on reste l’équipe qui a marqué le plus de buts », a-t-il indiqué. A la question de savoir si cette victoire venait de sauver la tête du coach, il a tout de suite répondu non avant de préciser que Gigi est un enfant de la famille. « Quand je venais à l’Asec, je savais ce que j’allais faire parce que je suis un enfant de la famille. Gigi est aussi un enfant de famille. A l’Asec, tout est verrouillé », a-t-il conclu.
Affia Marie
Affia Marie