Le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean Claude Brou a dévoilé ses grandes ambitions, mercredi dernier, après sa distinction, lors de la fête de l’Indépendance.
Vous avez été récipiendaire aujourd’hui, lors de cette cérémonie en tant que membre du gouvernement, on a reconnu officiellement vos mérites. Alors, quels sont vos sentiments ?
Le premier sentiment, c’est l’émotion pour cette médaille mais également un sentiment de fierté parce que recevoir une médaille au nom du président de la République, c’est un sentiment de fierté qui m’anime. C’est aussi un sentiment de devoir parce qu’une décoration récompense le mérite mais elle attire l’attention sur le fait qu’il faut persévérer davantage dans ce même élan et cette même rigueur. Pour moi, c’est l’occasion de remercier le président de la République pour cet honneur qu’il nous a fait en nous confiant ces responsabilités. J’en suis extrêmement fier. La signification de cette médaille, c’est l’engagement que nous prenons de travailler davantage pour que les objectifs fixés par le Président puissent être atteints. C’est aussi le lieu de remercier tous mes collaborateurs et toute ma famille car cette médaille leur est dédiée aussi.
Quelle est votre politique pour l’industrialisation de la Côte d’Ivoire ?
La Côte d’Ivoire est positionnée sur le continent africain comme un grand pays industriel et nous devons développer les zones industrielles parce que ce sont des instruments pour la politique industrielle. Il y a un programme important de développement des zones industrielles à Abidjan et à l’intérieur du pays pour encourager les entreprises à s’installer dans la capitale économique et dans les autres villes de l’intérieur. Nous avons un programme pour renforcer la normalisation, pour lutter contre la contrefaçon, pour développer et appuyer toutes les entreprises qui sont dans des démarches de qualité. Donc, il y a un grand programme pour soutenir le développement industriel.
Le secteur minier vient d’être rattaché à votre ministère. Quelle est votre feuille de route ?
Au niveau des mines, vous savez que le secteur a un fort potentiel. Notre pays regorge de l’or, du diamant, du nickel, de la bauxite, du fer, du manganèse. Il faut développer l’exploitation de ces ressources. Telle est la politique que les pays miniers ont adoptée pour développer ces secteurs. Nous avons des priorités. C’est de définir le cadre réglementaire et de finaliser rapidement le nouveau Code minier pour qu’il soit approuvé par le gouvernement et soumis à l’Assemblée nationale pour adoption. Il nous faut aussi aller dans le sens du processus de Kimberley pour permettre de sortir de cet embargo sur le diamant. Parce que nous avons beaucoup de diamants.
Quelle sera donc votre priorité ?
Il nous faut aussi accélérer la recherche sur l’exploration, les études sur les différents permis pour permettre aux opérateurs de pouvoir avoir des permis. Mais que ces permis fassent l’objet de recherche et de développement. C’est tout cela qui est en jeu. C’est un vaste programme que nous allons mettre en œuvre évidemment sous la responsabilité de l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement et sous les yeux du président de la République.
Retranscrit par Seydou B (Stg)
Vous avez été récipiendaire aujourd’hui, lors de cette cérémonie en tant que membre du gouvernement, on a reconnu officiellement vos mérites. Alors, quels sont vos sentiments ?
Le premier sentiment, c’est l’émotion pour cette médaille mais également un sentiment de fierté parce que recevoir une médaille au nom du président de la République, c’est un sentiment de fierté qui m’anime. C’est aussi un sentiment de devoir parce qu’une décoration récompense le mérite mais elle attire l’attention sur le fait qu’il faut persévérer davantage dans ce même élan et cette même rigueur. Pour moi, c’est l’occasion de remercier le président de la République pour cet honneur qu’il nous a fait en nous confiant ces responsabilités. J’en suis extrêmement fier. La signification de cette médaille, c’est l’engagement que nous prenons de travailler davantage pour que les objectifs fixés par le Président puissent être atteints. C’est aussi le lieu de remercier tous mes collaborateurs et toute ma famille car cette médaille leur est dédiée aussi.
Quelle est votre politique pour l’industrialisation de la Côte d’Ivoire ?
La Côte d’Ivoire est positionnée sur le continent africain comme un grand pays industriel et nous devons développer les zones industrielles parce que ce sont des instruments pour la politique industrielle. Il y a un programme important de développement des zones industrielles à Abidjan et à l’intérieur du pays pour encourager les entreprises à s’installer dans la capitale économique et dans les autres villes de l’intérieur. Nous avons un programme pour renforcer la normalisation, pour lutter contre la contrefaçon, pour développer et appuyer toutes les entreprises qui sont dans des démarches de qualité. Donc, il y a un grand programme pour soutenir le développement industriel.
Le secteur minier vient d’être rattaché à votre ministère. Quelle est votre feuille de route ?
Au niveau des mines, vous savez que le secteur a un fort potentiel. Notre pays regorge de l’or, du diamant, du nickel, de la bauxite, du fer, du manganèse. Il faut développer l’exploitation de ces ressources. Telle est la politique que les pays miniers ont adoptée pour développer ces secteurs. Nous avons des priorités. C’est de définir le cadre réglementaire et de finaliser rapidement le nouveau Code minier pour qu’il soit approuvé par le gouvernement et soumis à l’Assemblée nationale pour adoption. Il nous faut aussi aller dans le sens du processus de Kimberley pour permettre de sortir de cet embargo sur le diamant. Parce que nous avons beaucoup de diamants.
Quelle sera donc votre priorité ?
Il nous faut aussi accélérer la recherche sur l’exploration, les études sur les différents permis pour permettre aux opérateurs de pouvoir avoir des permis. Mais que ces permis fassent l’objet de recherche et de développement. C’est tout cela qui est en jeu. C’est un vaste programme que nous allons mettre en œuvre évidemment sous la responsabilité de l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement et sous les yeux du président de la République.
Retranscrit par Seydou B (Stg)