La ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant a réuni, le temps d’un déjeuner le samedi 10 août 2013 à la Caistab au Plateau, les femmes ivoiriennes dans toutes leurs diversités. Cette rencontre a été l’occasion de faire le bilan de la question du genre en Côte d’Ivoire, surtout que les femmes ne sont pas totalement intégrées dans les instances de décisions. «En Côte d’Ivoire, il y a 5 femmes ministres, 25 députés, 11 maires et une présidente de conseil d’administration. Ces chiffres sont en deçà des espérances, mais il appartient aux femmes de saisir la chance d’avoir Alassane Ouattara comme Président de la République, de prendre conscience de la nécessité de mener le combat pour une participation active et significative aux défis à relever dans un pays qui sort de crise. C’est ensemble que nous devons faire ce plaidoyer par le biais d’un réseautage fort, afin que les deux ailes de l’oiseau qui est la Côte d’Ivoire puisse prendre son envol vers le développement», a insisté Anne Désirée Ouloto qui, pour atteindre cet objectif, a élevé trois personnalités à la dignité d’ambassadeur de la promotion du genre. Il s’agit de la Grande Chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, Mme Aïchatou Mindaoudou Souleymane, patron de l’ONUCI et M. Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo et le Mali. Ce dernier qui quitte la Côte d’Ivoire en décembre prochain, a noté que la marche vers la parité est irréversible, puisque, selon lui, «un pays ne peut se développer avec une seule moitié». La représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire a, pour sa part, traduit son engagement personnel et celui de l’ensemble du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire à œuvrer pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances de décision.
O.Dion
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