L’année scolaire 2012/2013 bouclée, le ministère de l’Education nationale met les bouchées doubles pour faire de l’année 2013/2014, une année aussi réussie que celle d’avant. Et pour ce faire, plusieurs réformes sont en vue. L’une d’elles, c’est le combat contre le redoublement, parce qu’il revient très cher à l’Etat. Et la fixation de la barre d’admission à l’entrée en sixième à 9,5 obéit à cette volonté. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée pour informer l’opinion sur lesdites réformes, l’inspecteur général, coordonnateur général du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique (Menet), a déclaré que cette mesure visait « à permettre à tous les enfants admis au Cepe d’accéder à la classe de sixième. Car, le taux de redoublement et d’abandon est alarmant et coûte cher à l’Etat de Côte d’Ivoire. Cela équivaut à plus de 81 milliards Fcfa chaque année », a-t-il déploré. Il faut faire remarquer que sur environ 3.000.000 d’élèves que compte le primaire, il y a 20% de redoublement. Soit 600.000 élèves par an. Et sur 1.200.000 élèves du secondaire, il y a 16% de redoublants. Soit 192.000 élèves. Et de soutenir pour dire « qu’un enfant qui reprend sa classe n’améliore pas forcément son niveau d’études ». C’est la raison pour laquelle, pour améliorer le niveau des élèves, et partant les résultats scolaires, Mme Kandia Camara «amorce des réformes qui se résument, entre autres, à la formation initiale des réformes curricula de formation, la réforme des Collèges, des Examens (Bepc et Bac) et celle portant sur la réduction du taux de redoublement et d’abandon», a-t-il annoncé. Abordant la question de la suppression du Cepe et l’Entrée en sixième, il a indiqué que la question n’était pas à l’ordre du jour et que la réflexion fera l’objet d’une décision gouvernementale.
JEAN PRISCA
JEAN PRISCA