Dans le cadre de la mise en œuvre du décret n°2013-327 du 22 mai 2013, portant interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation, de la détention et de l'utilisation des sachets plastiques, sur l'ensemble du territoire national, les ministres Rémi Allah-Kouadio, de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable et Jean-Claude Brou de l’Industrie et des Mines, ont eu une séance de travail avec les industriels des sachets plastiques, le mercredi 14 août 2013, au Cabinet du ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable sis au 10ème étage de la tour D.
Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer la détermination du gouvernement à mettre en application cette importante mesure, à l’approche de la période transitoire des six mois fixés. C’est pourquoi, les ministres ont invité les industriels non seulement à réfléchir à des solutions alternatives pour leur reconversion mais aussi à accompagner le gouvernement dans la dépollution des villes en terme de collecte, de rachat, de stockage et de recyclage des déchets issus des sachets plastiques dont la production se fait en Côte d’Ivoire depuis environs 40 années. Pour répondre aux différentes préoccupations soulevées par les industriels, le ministre Allah-Kouadio a expliqué que « le débat existe depuis plusieurs années et le gouvernement a pesé le pour et le contre avant de prendre ce décret. Il appartient aux opérateurs de faire des propositions de solutions alternatives », a-t-il précisé. Les préoccupations évoquées se résument en terme de difficultés rencontrées dans la conduite de ce processus qui ne va pas se faire sans conséquences économiques et sociales avérées, notamment en terme de suppression de milliers d’emplois, de difficultés de remboursement de crédits contractés auprès des banques pour l’exercice de ces activités , etc. Le ministre Jean-Claude Brou, a rassuré que le gouvernement est ouvert et disponible pour des échanges. Par ailleurs, il a demandé aux opérateurs de la filière sachet plastique de se mettre en rapport avec leurs services techniques compétents, en vue de poursuivre les réflexions sur les modalités d’application de ce décret. Pour rappel le décret dont il est question interdit toute production, toute importation et toute commercialisation de sachets plastiques sur le territoire national ; toute forme d'utilisation de sachets plastiques ; toute détention de sachets plastiques ; tout déversement, tout rejet des sachets plastiques dans les rues et autres lieux publics, en milieu urbain et rural, dans les infrastructures des réseaux d'assainissement et de drainage, dans les cours et plans d'eau et leurs abords ; tout dépôt de sachets plastiques sur le domaine public, y compris le domaine public maritime ; toute immersion des produits solides ou liquides conditionnés dans des sachets plastiques dans les eaux maritimes, lagunaires, fluviales et lacustres sous juridiction nationale ; tout rejet ou abandon dans les eaux maritimes, lagunaires, fluviales et lacustres, de sachets plastiques.
Olivier Guédé
Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer la détermination du gouvernement à mettre en application cette importante mesure, à l’approche de la période transitoire des six mois fixés. C’est pourquoi, les ministres ont invité les industriels non seulement à réfléchir à des solutions alternatives pour leur reconversion mais aussi à accompagner le gouvernement dans la dépollution des villes en terme de collecte, de rachat, de stockage et de recyclage des déchets issus des sachets plastiques dont la production se fait en Côte d’Ivoire depuis environs 40 années. Pour répondre aux différentes préoccupations soulevées par les industriels, le ministre Allah-Kouadio a expliqué que « le débat existe depuis plusieurs années et le gouvernement a pesé le pour et le contre avant de prendre ce décret. Il appartient aux opérateurs de faire des propositions de solutions alternatives », a-t-il précisé. Les préoccupations évoquées se résument en terme de difficultés rencontrées dans la conduite de ce processus qui ne va pas se faire sans conséquences économiques et sociales avérées, notamment en terme de suppression de milliers d’emplois, de difficultés de remboursement de crédits contractés auprès des banques pour l’exercice de ces activités , etc. Le ministre Jean-Claude Brou, a rassuré que le gouvernement est ouvert et disponible pour des échanges. Par ailleurs, il a demandé aux opérateurs de la filière sachet plastique de se mettre en rapport avec leurs services techniques compétents, en vue de poursuivre les réflexions sur les modalités d’application de ce décret. Pour rappel le décret dont il est question interdit toute production, toute importation et toute commercialisation de sachets plastiques sur le territoire national ; toute forme d'utilisation de sachets plastiques ; toute détention de sachets plastiques ; tout déversement, tout rejet des sachets plastiques dans les rues et autres lieux publics, en milieu urbain et rural, dans les infrastructures des réseaux d'assainissement et de drainage, dans les cours et plans d'eau et leurs abords ; tout dépôt de sachets plastiques sur le domaine public, y compris le domaine public maritime ; toute immersion des produits solides ou liquides conditionnés dans des sachets plastiques dans les eaux maritimes, lagunaires, fluviales et lacustres sous juridiction nationale ; tout rejet ou abandon dans les eaux maritimes, lagunaires, fluviales et lacustres, de sachets plastiques.
Olivier Guédé