Le samedi 17 août 2013, au QG de campagne d’Attoban, Nestor Dahi a passé le témoin à la tête de la Jfpi. Justin Koua reprend ses fonctions de secrétaire national de la Jfpi, soit douze jours après sa libération
L’ambassadeur Koné Boubakar, secrétaire national chargé des structures spécialisées a présidé la cérémonie de passation des charges suivie d’une conférence de presse animée par Justin Koua. Le peu que l’on puisse retenir, est que l’éphémère prisonnier de la Maca semble être resté égal à lui-même dans le ton comme dans la prestance, tant dans la manière de titiller le pouvoir que dans sa manière de brocarder le Chef de l’Etat. Il dit être un ‘’ouvrier au service de la Jfpi, un ouvrier du combat pour la démocratie et pour le retour de Laurent Gbagbo’’. Il ajoute être revenu de la Maca avec un ‘’vaccin’’ pour prévenir des maux de la gestion du régime d’Alassane Ouattara. Au cours de la conférence de presse, il a répondu à ceux qui souhaitent qu’il ‘’mette un peu d’eau dans son vin’’ tout comme à la question de savoir comment il intègre sa liberté provisoire dans son action. Sa réponse est à la fois imagée et ironique. ‘’Depuis le 11 avril 2011, on a coupé l’eau chez nous. Il faut leur dire que c’est eux qui ont coupé notre eau et c’est eux qui doivent venir la rétablir. S’ils la rétablissent, alors nous mettrons un peu d’eau dans notre vin. Il faut aller leur dire que notre eau et notre courant c’est Gbagbo Laurent. S’ils nous le ramènent, on aura alors de l’eau pour bien vivre, nous aurons de l’eau pour davantage diluer notre vin. Tous les ivoiriens aspirent diluer leur vin mais ils n’ont pas d’eau. Quand on aura l’eau, on résoudra absolument ce problème parce que l’eau est la solution à ce problème. Gbagbo Laurent est la solution au problème de la Côte d’Ivoire. Sinon on parlera comme nous avons parlé hier, on parlera comme Dahi a parlé et on parlera très fort jusqu’à ce qu’advienne la chicote et toujours la chicote. (…) La suite de ma liberté provisoire me conduit au combat et nulle part ailleurs. (…) Je n’ai pas de problème avec la justice mais plutôt un problème avec la gestion de Ouattara, une gestion calamiteuse’’, a répliqué M. Koua. Qui va plus loin en invitant à faire le distinguo entre sa libération et celle des prisonniers du Rdr en 1999. Justin Koua explique que ceux-ci s’étaient évadés et jusqu’à ce jour, la justice n’a pas donné suite à cette affaire. A l’entame, Nestor Dahi après avoir remercié ses compagnons de lutte, a rappelé les temps forts de son intérim. L’axe principal a été la poursuite de l’opération « éveil des consciences » dont il s’est réjoui des résultats en relevant que désormais les ivoiriens ont pris conscience des ‘’tares’’ du régime. Pour sa part, l’ambassadeur Koné Boubacar a expliqué que mieux qu’une punition, l’emprisonnement d’un opposant est un ‘’moment d’accélération de l’histoire’’. ‘’Koua était en stage et revient avec de nouveaux diplômes dans la lutte. Voici votre camarade nouveau, plus armé. Koua, ton arrestation a rendu plus forte la Jfpi. Votre objectif à court terme, c’est de faire en sorte que Gbagbo sorte de prison’’, a-t-il recommandé.
S.Debailly
L’ambassadeur Koné Boubakar, secrétaire national chargé des structures spécialisées a présidé la cérémonie de passation des charges suivie d’une conférence de presse animée par Justin Koua. Le peu que l’on puisse retenir, est que l’éphémère prisonnier de la Maca semble être resté égal à lui-même dans le ton comme dans la prestance, tant dans la manière de titiller le pouvoir que dans sa manière de brocarder le Chef de l’Etat. Il dit être un ‘’ouvrier au service de la Jfpi, un ouvrier du combat pour la démocratie et pour le retour de Laurent Gbagbo’’. Il ajoute être revenu de la Maca avec un ‘’vaccin’’ pour prévenir des maux de la gestion du régime d’Alassane Ouattara. Au cours de la conférence de presse, il a répondu à ceux qui souhaitent qu’il ‘’mette un peu d’eau dans son vin’’ tout comme à la question de savoir comment il intègre sa liberté provisoire dans son action. Sa réponse est à la fois imagée et ironique. ‘’Depuis le 11 avril 2011, on a coupé l’eau chez nous. Il faut leur dire que c’est eux qui ont coupé notre eau et c’est eux qui doivent venir la rétablir. S’ils la rétablissent, alors nous mettrons un peu d’eau dans notre vin. Il faut aller leur dire que notre eau et notre courant c’est Gbagbo Laurent. S’ils nous le ramènent, on aura alors de l’eau pour bien vivre, nous aurons de l’eau pour davantage diluer notre vin. Tous les ivoiriens aspirent diluer leur vin mais ils n’ont pas d’eau. Quand on aura l’eau, on résoudra absolument ce problème parce que l’eau est la solution à ce problème. Gbagbo Laurent est la solution au problème de la Côte d’Ivoire. Sinon on parlera comme nous avons parlé hier, on parlera comme Dahi a parlé et on parlera très fort jusqu’à ce qu’advienne la chicote et toujours la chicote. (…) La suite de ma liberté provisoire me conduit au combat et nulle part ailleurs. (…) Je n’ai pas de problème avec la justice mais plutôt un problème avec la gestion de Ouattara, une gestion calamiteuse’’, a répliqué M. Koua. Qui va plus loin en invitant à faire le distinguo entre sa libération et celle des prisonniers du Rdr en 1999. Justin Koua explique que ceux-ci s’étaient évadés et jusqu’à ce jour, la justice n’a pas donné suite à cette affaire. A l’entame, Nestor Dahi après avoir remercié ses compagnons de lutte, a rappelé les temps forts de son intérim. L’axe principal a été la poursuite de l’opération « éveil des consciences » dont il s’est réjoui des résultats en relevant que désormais les ivoiriens ont pris conscience des ‘’tares’’ du régime. Pour sa part, l’ambassadeur Koné Boubacar a expliqué que mieux qu’une punition, l’emprisonnement d’un opposant est un ‘’moment d’accélération de l’histoire’’. ‘’Koua était en stage et revient avec de nouveaux diplômes dans la lutte. Voici votre camarade nouveau, plus armé. Koua, ton arrestation a rendu plus forte la Jfpi. Votre objectif à court terme, c’est de faire en sorte que Gbagbo sorte de prison’’, a-t-il recommandé.
S.Debailly