L’Etat de Côte d’Ivoire a prévu pour l’exercice 2013, la création d’une bourse du vivrier. Ce projet est inscrit dans le plan national de développement, en son tome 4 traitant des matrices de développement, publié en mars 2012 pour la période 2012-2015. S’inscrivant dans la volonté du gouvernement d’offrir aux consommateurs et producteurs une réorganisation claire, avec des circuits de distribution efficients, la bourse du vivrier devrait couter 150 millions de francs CFA. Mais jusque là, sa réalisation tarde à se matérialiser. L’annonce de sa création avait été applaudi par les organisations professionnelles agricoles (OPA) qui y voyaient un outil essentiel pour faire face aux spéculations diverses et sécuriser la production nationale. Les produits concernés devraient être l'igname, le sorgho, la banane, le manioc, le mil, le riz ou encore le maïs. ‘’L'objectif de cette bourse est de rendre disponibles les productions vivrières agricoles sur toute l'étendue du territoire. Nous allons créer une plate-forme mobile interactive pour faciliter et sécuriser les transactions’’ avait annoncé Koné Bruno porte parole du gouvernement. Le modèle référence de la future bourse devrait être calqué sur la Bourse éthiopienne. Une bourse très plébiscitée par les bailleurs de fonds. Selon Mme Gabre-Madhin, première directrice de la bourse africaine de marchandises pour des produits agricoles d’Ethiopie, ‘’la Bourse de marchandises n'est pas une panacée pour les problèmes alimentaires de l'Éthiopie, mais qu'elle constitue un élément important d'une économie fondée sur l'agriculture’’.
DC
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