« Je pense que c’est un signal de décrispation, un signal de repositionnement (…). La stratégie (Ndlr : parlant du pouvoir) doit être révisée et nous considérons que notre libération est un signal pour dire que les autorités s’engagent dans une nouvelle voie qui doit prendre en compte l’opposition, qui doit permettre de résoudre tous les contentieux qui nous opposent, créer la confiance mutuelle et permettre à la Côte d’Ivoire de repartir sur de nouvelles bases ». Cette phrase empreinte d’espoir pour la Côte d’Ivoire est du président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan deux semaines après sa sortie de prison à la faveur d’un entretien qu’il a accordé à la radio camerounaise sur internet, ‘’Cameroon voice’’.
Réagissant sur bon nombre de questions relevant de l’actualité politique dont la liberté provisoire dont ils ont bénéficié, le combat et la nouvelle ligne politique de son parti pour la libération totale de tous les détenus politiques y compris l’ex-président Laurent Gbagbo et son épouse, l’ex-pensionnaire de la prison de Bouna, dit certes apprécier l’effort de rapprochement du pouvoir avec l’opposition. Mais, il invite le régime du président Ouattara à aller plus loin de sorte à aboutir à une plateforme pouvoir-opposition pour régler définitivement les points d’achoppement entre les deux parties. « Il faut poursuivre avec les autres signes qui vont permettre à l’opposition d’être convaincue que notre libération n’est pas un épiphénomène et un coup médiatique mais que cela rentre dans une logique, dans une politique, ce serait la libération de Simone, de Laurent Gbagbo, de tous les autres détenus et le retour des exilés », a conseillé Affi N’Guessan. S’agissant de l’état dans lequel il a retrouvé son parti dirigé par l’intérimaire Sylvain Miaka Ouretto après son séjour carcéral, le président du Fpi estime que sa formation politique a gagné en maturité et en notoriété auprès des ivoiriens. « Le Fpi reste le seul instrument, la seule bouée de sauvetage pour les ivoiriens face au régime actuel (…). C’est pour cela que nous avons la lourde responsabilité dans la restauration de la paix, de la stabilité et de la cohésion dans le pays », s’est-il convaincu.
L.Barro
Réagissant sur bon nombre de questions relevant de l’actualité politique dont la liberté provisoire dont ils ont bénéficié, le combat et la nouvelle ligne politique de son parti pour la libération totale de tous les détenus politiques y compris l’ex-président Laurent Gbagbo et son épouse, l’ex-pensionnaire de la prison de Bouna, dit certes apprécier l’effort de rapprochement du pouvoir avec l’opposition. Mais, il invite le régime du président Ouattara à aller plus loin de sorte à aboutir à une plateforme pouvoir-opposition pour régler définitivement les points d’achoppement entre les deux parties. « Il faut poursuivre avec les autres signes qui vont permettre à l’opposition d’être convaincue que notre libération n’est pas un épiphénomène et un coup médiatique mais que cela rentre dans une logique, dans une politique, ce serait la libération de Simone, de Laurent Gbagbo, de tous les autres détenus et le retour des exilés », a conseillé Affi N’Guessan. S’agissant de l’état dans lequel il a retrouvé son parti dirigé par l’intérimaire Sylvain Miaka Ouretto après son séjour carcéral, le président du Fpi estime que sa formation politique a gagné en maturité et en notoriété auprès des ivoiriens. « Le Fpi reste le seul instrument, la seule bouée de sauvetage pour les ivoiriens face au régime actuel (…). C’est pour cela que nous avons la lourde responsabilité dans la restauration de la paix, de la stabilité et de la cohésion dans le pays », s’est-il convaincu.
L.Barro