Paul Koffi Koffi, ministre auprès du président de la République chargé de la Défense a achevé une visite de terrain hier lundi dans la région du Gbèkê. Sakassou et Béoumi. Selon Paul Koffi Koffi, du fait de la particularité de chaque localité, il entame ces différentes visites pour s’enquérir de la situation sécuritaire en vue d’y apporter les corrections qu’il faut. La ceinture de la zone de Yamoussoukro à Béoumi en passant par Tiébissou et Sakassou est réputée dangereuse à cause de l’insécurité qui y règne selon des sources sécuritaires. Cela est dû au fait que c’est une zone productrice de cultures vivrières. Mais les coupeurs de route qui y sévissent ne sauraient avoir raison de l’Etat, a dit Paul Koffi Koffi. "Les coupeurs de route ne vont plus dormir car ils troublent le sommeil des citoyens. C’est inadmissible que des personnes défient l’Etat à ce point’’, a-t-il tapé du poing sur la table. Revenant au bilan de ses précédentes tournées, Paul Koffi Koffi les trouve "satisfaisantes". "Après nos différents passages, il y a eu l’arrestation de coupeurs de routes, une soixantaine au total. Certains ont même été condamnés à 20 ans de réclusion, notamment ceux qui ont tiré sur un car sur l’axe Bouaké-Djébonoua", a souligné le ministre. Mais pour Paul Koffi Koffi, ces résultats n’auraient pu être atteints sans la collaboration des populations, qu’il appelle à la "dénonciation" des éléments suspects dans leurs localités. "Les coupeurs de route sont des personnes qui cohabitent avec vous et qui ont une intelligence négative", révèle le ministre. Qui a aussi fustigé une communauté de la Cedeao dans la recrudescence du phénomène des coupeurs de route, notamment les peulhs qui sont de plus en plus appréhendés dans les opérations des forces de sécurité. Pour lui, loin d’être une stigmatisation d’une communauté vivant en "parfaite harmonie" avec les ivoiriens, c’est une ‘’alerte avant des situations regrettables". C’est pourquoi de concert avec les autorités de leurs pays d’origine, les autorités ivoiriennes entendent régler ce nouveau phénomène.
FO
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